Tobio kageyama
L'amour n'est qu'un grand océan peupler de diverses émotions qui le font bouger aux grés des vagues. Joie, tristesse, colère, désir. Toutes ces émotions créées ce sentiment que l'on appelle l'amour.
Je veux t'embrasser.
Je veux te toucher.
Je veux arrêter de jouer.
Alors arrêtons le temps.
Rien que quelques instants.
Depuis le début de l'entraînement, je te sens me fixer avec ton regard brûlant.
Arrête ça maintenant.
Ne me regard pas.
Ne me désire pas.
Car sinon je ne pourrais me retenir.
Depuis maintenant plusieurs jours, nous jouons à ce jeu dangereux. Sans vraiment penser aux conséquences de nos actes.
Tu ne penses pas au jour où tout explosera.
Depuis beaucoup trop longtemps, je me retiens de fondre sur tes lèvres.
Depuis trop, longtemps, je t'observe te mouvoir près de moi.
Depuis trop, longtemps, j'observe ton corps qui m'appelle.
Depuis trop, longtemps, je lutte contre cette envie de te foncer dessus.
Depuis trop, longtemps, je me retiens de m'évader grâce à tes lèvres.
Depuis trop, longtemps, je me retiens de t'embrasser.
Depuis trop, longtemps, tu me rends fou.
Fou de désir.
Fou d'amour.
Je ne pense qu'à ton corps.
Je ne pense qu'à tes lèvres.
Je ne pense que ton souffle court.
Je ne pense qu'à presser mon corps contre le tien.
Je ne pense qu'à rompre ce sentiment de frustration.
Je ne pense qu'à marquer ton cou trop intact.
Je ne pense qu'à caresser tes fesses.
Je ne pense qu'à ton regard rempli de plaisir.
Je ne pense qu'à tant de choses que je ne devrais pas.
Essayant de garder mon calme face à toute ces pensées qui ne veulent quitter mon esprit, je me mis à écouter la conversation que les joueurs avaient aux tous de moi.
Ils voulaient faire un match.
Toi dans une équipe.
Moi dans l'autre.
Comme la première fois.
Notre relation à évoluer depuis ce match au collège.
Ce match ou j'ai gagné.
Ce match où je t'ai battu.
Ce match ou je t'ai rencontrer.
Ce match qui a été le commencement de notre histoire.
Je ne te voyais plus comme avant.
Tu n'étais plus un simple rival.
Tu n'étais plus un simple ami.
Tu es beaucoup plus que tout cela.
Tu es celui qui fait battre mon cœur.
Tu es celui qui fait vibrer mon estomac.
Tu es celui qui me fait trembler à chacun de tes touchers.
Tu es celui qui m'a fait connaître l'amour.
Tu es celui que je veux embrasser.
Tu es celui qui me fait vibrer.
Tu es celui qui me fait tourner.
Tu es celui qui me rend fou.
Tu es celui que j'aime.
Tu es celui que je ne veux pas lâcher.
Tu es celui qui m'a sauvé.
Mais tu me rends complètement fou.
Fou de toi.
Fou de ton contact.
Fou de ta voix.
Fou de ta peau.
Fou de tes lèvres.
Fou de cet amour qui me brûle.
Fou de ces sensations que tu me procures.
Fou amoureux de toi.
« Kageyama, tu prends Hinata. »
Revenant à la réalité, je regarde avec de grands yeux Daichi qui venais de parler. Les joues légèrement, j'essaya de faire disparaître le tas d'image qui me venais en tête. Des images qui ne voulaient pas s'évaporer.
Des images qui me faisaient perdre la tête.
Des images qui me hantaient chaque soir.
Des images qui me rendais encore plus fou.
Fou de toi.
« Oui.. Je prends Hinata...Pour le match... »
Je ne voulais plus jouer.
Je ne voulais même pas le regarder.
Car ces images ne voulaient sortir de ma tête.
Je ne pouvais pas jouer dans ces conditions.
Car sinon j'allais craquer.
