Shoyo Hinata
« Je suis là. »Sa peau froide me fit frissonner, mais je l'ai vite oublié quand la chaleur de mon cœur s'est rependue à travers mes veines. Je ne me suis jamais senti aussi bien que dans ses bras. Il me serrait si fort contre lui, comme si je pouvais m'effacer à tout moment.
Toujours dans ses bras, je le fis rentrer dans mon appartement, fermant d'un coup de pied cette pauvre porte qui n'avais rien demandé. Je ne sais pas ce que tu fais la Tobio, mais merci d'être là avec moi.
Juste la présence de tes bras sur ma taille.
Juste ton souffle chaud contre mon cou.
Juste le son de ton cœur contre mon oreille.
Je n'avais besoin de rien d'autre.
Car tu es là.Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées comme cela, mais ça met égale, car je ne pense qu'à ta présence auprès de moi. Je ne pense qu'à le fait que tu es bien là et que tu ne me laisses pas.
Je pourrais rester des heures comme cela.
Dans tes bras.
Avec toi.
Dans cette bulle que nous formons.
Bulle qui me protège.
Qui me protège de moi-même.Nous n'avions pas besoin de paroles pour l'instant, je m'en fichais de savoir pourquoi tu avais débarqué aussi rapidement. Je m'en fichais de la fraîcheur de ta peau, je m'en fichais de ta respiration saccadée quand tu es arrivé. Je m'en fichais de ton regard terrorisé.
Car tu es là.Cependant, je me sentis obligé de te lâcher quand je sentis mes yeux commencer à se fermer, je devais rester éveiller.
Car tu es là avec moi et que tout va bien.
Car tant que tu es là, je suis dans une bulle.
Car tant que tu es là, mes cauchemars sont loin.
Car tant que je ne dors pas, l'obscurité est loi.M'écartant légèrement de toi, je fis fasse à ton visage, des légers cernes avaient pris place sous tes yeux, tes lèvres étaient gercées et du sang y avait élu domicile.
Depuis combien de temps étais-tu dans le froid.« Je vais te chercher une couverture, ne bouge pas. »
Brisant cette bulle que j'aimais tant, je partis dans la pièce d'à coter chercher ce d'on nous avions besoin. Mais dès que je me suis échappé de cette chaleur que tu apportais, le froide la pièce repris son droit.
Le froid de ma vie reprit sa place.
Ce moi que je n'aime pas repris sa place.Regardant la couverture devant moi sans vraiment là voir, je me mis à repenser à tout ce qui s'était passer dans la journée.
Notre baiser.
Notre amour.
Notre bulle.
Puis la réalité.
L'appel.
Le cauchemar.
Et maintenant toi.Un mauvais sentiment pris place en moi en pensant à tout cela. J'étais heureux, j'étais amoureux, je touchais enfin au bonheur. Mais comme à chaque fois, tout s'écroulait comme un château de cartes.
Vas-tu me laisser aussi ?Chassent s'est pensées dans un coin de mon esprit, je pris la couverture et sans un regarde de plus dans cette chambre, je me mis en direction de tes bras.
Efface-moi toutes ces pensées.
Fais-moi oublier.Tu regardais la pièce, inspectant chaque coin sans pourtant bouger de là ou je t'avais laissé. Tu étais tellement obnubilé par la pièce que tu ne me vis pas arriver.
Regarde-moi.
Remarque-moi.
Ne me laisse pas.Te tirant d'un geste brusque vers le canapé, je laissai petit à petit la colère pointé ce bout de son nez.
Regarde-moi.
Fais-moi oublié.
Je ne veux pas me rappeler.
Sauve-moi.
Sauve-moi de tout cela.
Sauve-toi de moi.Me mettant sur toi tel un Koala. J'essayais de rester calme face à la vitesse que montait ce sentiment que je détestais tant.
Ne faisant pas attention à toi.
Ne faisant pas attention à ton visage.
Ne pensant pas à toi.
Ne pensant pas à ce que tu ressentais.
Ne pensant pas à ce que voulais.
Je veux juste oublier.
Fais-moi oublier.
