Tobio kageyama
Assis négligemment, je regardais les différents étudiants présents dans l'amphi. À mes côtés, se tenait ma meilleure amie, en pleine concentration.
J'avais été tiré par cette dernière à son cours de gestions des plus ennuyant afin de faire passer le temps.
Depuis maintenant une semaine, je vivais ma vie aux ralentis, avec une horrible sensation de manque qui me bloque ma respiration à chacun de mes mouvements.
Je me sentais terriblement seul.
Seul chez-moi.
Seul dans mon appart.
Seul dans mon cœur.
Shoyo me manque.
À la suite d'une demande de stage, il était parti pour une durée de deux semaines à Tokyo, afin d'assister aux entraînements des lycéens de Nekoma.
Pour cela, il avait donc décidé d'habiter quelque temps chez Kuroo et Kenma, afin d'économiser argent et temps.
Mais il me manquait.
Ce stage était très important afin de valider sa deuxième année, moi-même, j'avais dû en faire un plus tôt dans l'année. De plus, il était si joyeux à l'idée de partir aider à l'entraînement que je ne pouvais qu'être heureux pour lui.
Mais il me manquait.
Nous n'avions jamais été séparées aussi longtemps depuis notre aménagement, cela me faisait donc bizarre de rentrer sans lui à l'appartement, de manger seul, de ne plus avoir ses bras, sa voix, ses lèvres, son odeur.
Shoyo me manquait terriblement.
Lasé par mes pensées, je m'allonge sur la table devant moi, tout en fixant mon amie intensément, dans le but de la faire chier.
Son Roméo était aux abonner absent, clouer au lit par une vilaine grippe, c'est l'une des raisons pourquoi je me retrouvais ici, ne pas la laisser seule face au vautour de sa classe.
Du haut de ses 1m60, Ayana était une vraie tête brûlée qui n'hésitais pas à ouvrir sa petite bouche. Cependant, certains de ses camarades, la trouvait un peu trop à leurs goûts, et lui faisait bien savoir.
De ce fait, j'avais été engagé comme garde du corps.
« Yaya...m'ennuie, viens ont fait un petit bac »
Le regard fixé sur la dénommée Yaya, je grogne légèrement en voyant son manque de réaction face à mon appel à l'aide.
« Yanouille ?.... »
« Je veux bien jouer si tu veux. »
Tournant le regard vers la personne se tenant à ma droite, je croisa le regard brûlant d'une demoiselle en manque de sexe. Elle me dévorait du regard, comme si j'étais un simple bout de viande.
Sans répondre à sa proposition, je décalai légèrement sur ma gauche, préférant mettre le plus de distance entre cet étrange spécimen et moi-même.
« Yaya...Sauve-moi, je vais me faire bouffer. »
Un soupir sorti de la bouche de ma yaya d'amour, avant que son regard noir ne se tourne vers moi. J'étais fière d'avoir son attention et donc de l'avoir emmerdé un minimum.
Le sourire sur mon visage pouvait en témoigner.
« Tu m'soules, emmerde Shoyo plutôt que moi merde ! »
Retournant à sa concentration, je me mis à bouder comme un enfant.
Si je le pouvais, j'aurais fait chier Shoyo depuis un moment.
Si je le pouvais, je saurais avec Shoyo depuis un moment.
Si je le pouvais, je saurais déjà nu comme un verre avec Shoyo depuis un moment.
Voyant mon esprit dérailler vers des pensées non adapter. Je décide de prendre une feuille dans mon sac, afin de faire passer le temps qui restait avant la délivrance.
C'est la dernière fois que je viens avec elle à un de ses cours.
Cependant, après plusieurs minutes, le syndrome de la page blanche était bien installé en moi. La seule chose à laquelle je pensais était mon petit ami qui me manquait.
Lâchant donc l'idée, je me mis à pianoter sur mon téléphone, espérant avoir une quelconque notification pour casser mon ennui.
C'est comme cela que mes doigts, c'est directement dirigé vers ma messagerie, regardant avec envie le dernier message que j'avais reçu un peu plus tôt dans la journée.
Expéditeur : Bébé
Message : bonne journée Tobio, tu me manques.
Étant en retard pour mes cours, je n'avais pas pris le temps de lui répondre, trop occuper à éviter les poubelles se mettant sur ma route.
Regardant le plafond plus très blanc, j'essaye de réfléchir à quoi lui répondre. Je n'aimais pas spécialement envoyer d'Sms à Shoyo, préférant voir sa tête quand je lui parlais, afin de voir ses rougeurs sur ses joues quand elles apparaissaient.
Je ne voulais pas lui répondre un simple « bonne journée », beaucoup trop surcoter. J'avais besoin d'extérioriser mes sentiments, et de le dire que je l'aimais.
J'avais besoin de lui dire tout ce que je pensais.
J'avais besoin de ressentir le stress de l'attente de la réponse face à une déclaration.
J'avais besoin de me sentir de me déclarer à nouveau.
Alors, prenant mon courage à deux mains, je me suis mis à écrire tout ce que je pensais, tout ce que je ressentais, à quel point je l'aimais.
Les joues légèrement rouges par ma déclaration, j'appuie sur envoyer.
Expéditeur : Vous
Message :
je ne sais pas vraiment par quoi commencer ce message, je t'avoue ne même pas savoir pourquoi je l'écris. Surement, car le manque de ta présence est trop grand, trop insupportable, trop déchirant.
Cela ne fait que 7 jours que tu es partie, et j'ai l'impression que mon cœur ce vide à chaque minute loin de toi.
Tes, je t'aime me manque.
Tes lèvres me manquent.
Tes bras me manquent.
Ton cœur me manque.
J'ai besoin de ton odeur autour de moi, de ta chaleur contre moi ainsi que de ta voix près de mon oreille.
J'ai besoin de toi Shoyo.
Tu n'imagines pas à quel point.
Relisant mon message, je me mis à pousser un gémissement gêné avant de jeter mon téléphone dans mon sac, puis me cachant le visage rouge dans les mains, je me maudis d'avoir appuyé sur envoyer.
Ce n'est que bien plus tard, alors que j'étais allongé dans le canapé à me demander ce que je ferais de mon week-end solitaire que je vis rentrer en furies mon petit ami.
Je n'eus le temps de faire un geste en ça direction qu'il était déjà assis sur moi, la tête cacher dans mon cou, me serrant comme si ça vie en dépendais.
« Kageyama Baka. »
Souriant comme jamais, je me félicite finalement d'avoir envoyé ce message.
Car la réponse en valait vraiment la peine.
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Au début, je préférais Hinata dans mon histoire, mais Kageyama a pris mon cœur et est devenue mon chouchou, alors je n'arrive plus à empêcher mon cerveau d'écrire des chapitres bonus du point de vue de Kageyama T-T
Parenthèse blabla de ma vie inutile :
J'ai réinstallé l'application ou j'avais commencé mes écrits, et comment dire que j'ai vue l'énorme évolution que j'ai faite. J'aurais presque envie de réécrire un dernier os dessus afin de montrer mon évolution à ce qui mon lue x)
