Chapitre 6

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Shoyo Hinata

La route pour Tokyo se fit dans un bruit assourdissant. Je les regardais tous rire entre eux, alors que j'étais seul, au fond du bus. Je les regardais avec tristesse, je les regardais parler avec elle.

Nous devions partir sans elle, étant donné qu'elle ne fait pas partie du club, mais l'équipe lui à supplier de venir, car sans elle, ils ne seraient pas complets. Ces mots m'ont fait tellement de mal, ils ne voyaient qu'elle. J'aurais très bien pu ne pas venir qu'ils ne s'en sauraient même pas rendu compte, j'aurais pu disparaître de leur vie qu'ils n'auraient rien dit.
Disparaitre de leur vie.
C'était peut-être cela la solution.

Un petit rire s'échappa de mes lèvres, je n'ai pas le courage de partir, je les aime trop pour cela. Même s'ils m'oublient, même s'ils me laissent derrière, même s'ils me font souffrir, je veux simplement rester avec eux,
Les regarder.
Je veux simplement être aimé.

Mais quesque vraiment le sentiment d'être aimé, à quoi sert l'amour. L'amour fait souffrir, l'amour vous brise, l'amour vous rend faible, l'amour vous tue, l'amour me tue.

Je ne suis pas quelqu'un de fort psychologiquement, mes émotions me submergent rapidement sans que je puisse les contrôlé et l'amour que je porte à Kageyama en fait partie.
Trois mois que je le vois avec elle.
Trois mois que je ne lui parle presque plus.
Trois mois que je le regarde de loin.
Trois mois ou mon amour grandit.
Trois mois ou mon amour me blesse.

Le bus venait de s'arrêter, par la fenêtre, je vis que toutes les équipes étaient déjà là à nous attendre. Je reconnue rapidement les différentes équipes, mais mon regard resta bloqué sur les Nekoma. J'ai besoin de leurs bras, j'ai besoin de leurs paroles rassurante, j'ai besoin de leur amour.
Je veux juste me réfugier dans leurs bras.
Loin de cette douleur qui brise mon cœur.

Kenma Kozume

Un soupire franchis la barre de mes lèvres quand je vis leurs bus arriver, ils étaient enfin là. Nous nous étions toujours bien entendu avec Karasuna, mais ces derniers mois, je ne pouvais ressentir une once d'amitié pour eux.
Ils faisaient tellement souffrir Shoyo.

Hier soir encore, j'ai eu un appel avec mon meilleur ami, et malgré sa facilité à cacher ses émotions grâce à un fausse voix joyeuses, j'ai ressenti sa triste quand il m'annonça que cette fille était du voyage. J'avais beau ne jamais l'avoir vue, je la détestais de tout mon être.

Shoyo est l'une des personnes que j'affectionne le plus, malgré qu'il soit mon contraire nous nous sommes tout de suite entendus.
Il parle, je l'écoute.
Il sourit, je soupire.
Il pleure, je le réconforte.
Il tombe, je le rattrape.
C'est ça notre amitié.

Cependant, il y a quelques semaines, c'est moi qui suis tomber, je suis tombé, tomber amoureux. Mais il m'a laissé tomber, m'a laisser ressentir ce sentiment de joie quand, la personne qui fait battre votre cœur, vous sourit, vous touche, vous parle, vous embrasse. Shoyo m'a laissé tomber amoureux de Kuroo.
Car il savait que Kuroo tombait avec moi.

Je regardais chaque membre sortir du bus avec entrain, cette vision me donna envie de vomir. Comment pouvaient t'ils être aussi heureux alors que Shoyo n'était que l'ombre de lui-même. Je jetai un regard au reste de mon équipe, leurs regards envers Karasuno étaient froids. Pendant ces quelques mois ou Shoyo venais nous rejoindre à l'entraînement, nous avions chacun créer un lien avec lui. Un lien puissant, un lien familial.
Shoyo fait partie de notre famille.
Shoyo est à nous.

Un rire féminin que je ne connaissais pas me fit tourner légèrement la tête vers une jeune fille tenant Kageyama par le bras. Tout d'abord, je fus surpris par le sourire que faisait le passeur, il était rempli de joie.
Mais ce qui me choqua le plus fut la jeune fille à son bras, petite de taille, elle avait des cheveux long roux, des yeux orque remplis de malice, mais surtout un grand sourire rempli de joie.
Elle me ressemblait beaucoup trop à Shoyo.

Mais la véritable touffe rousse fit son apparition, le regard braqué vers nous. Son regard était rempli de tristesse, d'hésitation. Cela ne me plaisait pas. Je n'ai qu'une envie, le prendre dans mes bras.
Pour le protéger de la douleur.

Les entraîneurs commençère à parler des différentes règles de l'entraînement. Les matchs commenceront demain, la première journée sera dédiée à un entraînement par équipe pour nous familiariser avec notre nouveau coéquipier. L'idée de perdre un membre ne plaisait pas à notre équipe, mais nous nous étions mis d'accord pour ne pas laisser celui qui partirais quelques jours de côté, et que malgré son absence nous jouerons comme d'habitude.

C'est Taketora qui fut appeler pour changer d'équipe, une part de moi fut soulager de ne pas être choisi, mais j'eu un pincement au cœur en le voyant partir vers d'autres. Mais à mon étonnement, il se tourna vers nous avec un grand sourire.

« Vous avez intérêt à le faire sourire et à gagner contre ces abrutis ! »

Taketora et Shoyo n'étaient pas vraiment proches en apparence, mais malgré cela, je savais qu'il était déçu de ne pas pouvoir jouer de vrai match avec Shoyo. La veille, nous en avions parler tous ensemble, Shoyo rejoindrais notre équipe pour ces jours d'entraînement.
Nous allons prouver a tout le monde que Shoyo est fort.
Que Shoyo est important.
Que Shoyo est à nous.

Mon regard se tourna vers ce petit corbeau qui perdait ses ailes, Taketora se tenais devant lui.

« - Taketora-san ?
   - C'est quoi cette tête de constiper Shoyo ? Tu n'as pas intérêt de faire cette tête quand on jouera ! »

Taketora était un génie, il avait bien appuyé sur son prénom faisant apparaître des regards surpris chez les corbeaux. Il est vrai que son équipe ne l'appelais pas par son prénom, prénom que nous utilisions à tout bout de champ.

« Mais Taketora-san, je ne jouerais pas. »

Shoyo s'était fait à l'idée de n'être qu'un remplace sur le banc, il s'était fait à l'idée de n'être plus rien à leurs yeux.
Pourtant, il les regardait toujours avec amour.
Ils les aimeraient toujours.

Un petit toussotement me fit revenir à moi, Kuroo allais commencer à parler, mais je pris la parole à sa place. Il était temps de leur faire comprendre que Shoyo n'était plus à eux.

« Shoyo, grouille toi de venir là. »

Il me regarda surpris, ne s'attendant pas à ce que je prenne la parole. Il resta donc planter à côté des corbeaux sans vraiment comprendre. Je me mis donc à avancer vers lui tout en parlant.

« Tu as loupé l'entraînement d'hier, comment veux-tu réussir ton service si tu loupes nos entraînements ? »

Prends ça dans les dents karasuno.

« Je réussis très bien mon service d'abord ! »

Je souris intérieurement face à son énervement. Cette semaine, sa petite tête m'avait manqué. Pas que je sois amoureux de lui, mais c'était mon meilleur ami. Je fis un soupire puis lui pris la main, entrelacent nos doigts et jetant un regard vers les corbeaux.
Leurs têtes étaient là plus drôles à voir.
Cependant, je sentais le regard noir de Kuroo dans mon dos. Mon petit ami allait me tuer.

Je ne fis pas attention à cela et tiras donc Shoyo vers notre équipe, montrant fièrement son dos à Karasuno.
Préparer vous, car la guerre vient juste commencer.

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Es ce que j'aurais un rythme de publication régulier un jour ?
J'espère que voir un peut le point de vue de Kenma vous auras plu ! 

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant