Chapitre 27

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Shoyo Hinata

À force de jouer avec le feu on ne fait qu'allumer la mèche du feu qui brûle en nous. Et un jour, tout viendra à exploser, faisant autant de mal que de bien.

J'avais voulu commencer un jeu trop compliqué, pour que je gagne. Ce jeu me rendait fou, il ne faisait qu'augmenter mon envie, mon désir pour toi.
J'en ai marre de jouer avec toi.

Depuis ce soir-là ou la pluie nous à frapper de plein fouet, nous avions commencé le jeu que je regrettais. Entre nous rien n'était écrit, rien n'était dit.
Nous nous cherchions.
Nous nous trouvons.
Puis nous nous laissons.

Ce jeu faisait monter en moi tellement de sentiment contradictoire.
Sois plus proches de moi.
Éloigne-toi de moi.
Reviens.
Pars.
Embrasse-moi.
Ne l'embrasse pas.

Cède à la tentation.
Pose tes lèvres contre les miennes.
Je veux gagner.
Je ne veux pas perdre.
Alors.
Juste embrasse-moi.

J'avais lancé un jeu que je ne voulais pas arrêter malgré le fait de la torture que je m'affligeais.
Je veux que tu craques.
Je veux que tu m'embrasses.

Une semaine que je ne t'avais pas touchée par peur de craquer.
Une semaine que je voulais te faire craquer.
Une semaine que mon désir pour toi montait.
Une semaine que je louchais sur tes lèvres.
Une semaine que tes lèvres étaient seulement à quelques centimètres des miennes.
Une semaine que nous nous cherchions.
Une semaine sans tes lèvres.
Je veux que tu m'embrasses.

Le jeu avait commencé ce jour-là, ou je ne t'avais pas embrassé. Après seulement quelques heures, je regrettais déjà mon geste, car le manque de tes lèvres mordait mon cœur à pleines dents.
Mais maintenant, c'était pire.

Tu jouais autant que moi à ce jeu qui nous bouffais.
Tu voulais que je perde.
Tu voulais que je cède.
Tu voulais mes lèvres.
Tu voulais que je t'embrasse.

Chaque fois que je te voyais était une nouvelle tentation qui commençait. Tu étais un bien trop bon joueur pour moi Tobio.
Je ne pouvais plus résister.

Comment pouvais-je résister à ton corps si proche de moi.
Résister à ton souffle près de moi.
Résister à tes yeux brûlant chaque parcelle de ma peau.
Résister à tes lèvres à quelques millimètres des miennes.
Résister à tes lèvres qui m'appelaient.
Je deviens fou Tobio.

Je veux que tu m'embrasses.
Je veux ressentir cette chaleur qui embrasse mon cœur.
Je veux revoir tout ce désir dans ton regard.
Je veux ton souffle sur ma peau.
Je veux tes lèvres sur les miennes.
Je te veux.

Actuellement, je te regard de loin. Tu es sur le terrain, passent les balles pendant l'entraînement. Tu bouges rapidement, pourtant mes yeux ne peuvent te lâcher du regard.
Je ne peux lâcher du regard ton corps.
Tes muscles.
Tes fesses.
Tes lèvres.
Je ne peux te lâcher du regard.

Alors Tobio.
Arrête ce jeu.
Arrête cette douce torture.
Embrasse-moi.

« Shoyo..On dirait que tu vas le bouffer... »

Surpris par la voix si près de moi, je tourne un regard vers Suga.
Il venait de me voir mater très clairement Tobio.
Il venait de voir ce que j'essayais de cacher depuis une semaine.

Le rouge aux joues, je détournais le regard pour fixer le ballon que je tenais entre mes mains, le trouvant très intéressant. La gêne avait pris place en moi, ne laissant plus de place à quoi que ce soit.
Tout s'est de ta faute.
Kageyama Baka.

Pourquoi es-tu aussi toi.
Pourquoi à tu continué ce jeu stupide.
Pourquoi ne peux-tu pas simplement poser tes lèvres sur les miennes.
Pourquoi ne peux-tu pas tout simplement perdre.

Dans un élan de colère, de manque, de frustration, je lançai le ballon que je tenais au loin. Je voulais évacuer tous ces sentiments qui me rendaient fou.
Tous ces sentiments qui me faisaient perdre la tête.
Tous ces sentiments qui te concernaient.

« Shoyo... Cours. »

C'est Suga qui avait prononcé cette phrase, le regard braqué sur la balle que j'avais lancer.
La balle qui venait de frapper Tobio en plein derrière la tête.
La balle qui venait de m'emmener à la morgue.

Ne laissent pas la place à la discussion, je sentis Kageyma me prendre le bras fermement, le regard fixer au sol. Puis avec rage m'emmener là où nous rangions l'équipement.
Il allait me tuer.

Me lançant dans cette pièce, il tourna son regard vers le reste de l'équipe qui n'avais pas bouger, nous fixant, attendant le moment pour réagir.

« Ne nous déranger pas. »

Sa voix était froide, remplis d'une colère que je ne lui connaissais pas.
Fermant la porte d'un grand coup, il fixa le sol.
Appuié contre le mur, espérant me fondre avec lui, je me mis à fixer celui que j'aimais, je ne comprenais pas ce qui se passais.
Pourquoi ne me criait-il pas dessus.
Pourquoi ne parlait-il pas.

« Je n'en peux plus... »

Avec, ces simples mots, l'ambiance dans la pièce changea d'un coup.
L'air était lourd, chaud.
Je ne pouvais te lâcher du regard.
Toi qui s'approchais de moi.

« Tobio... »

Ton corps collé au mien.
Tes mains de parté d'autre de ma tête.
Je ne pouvais plus parler.
Je ne pouvais plus bouger.
Je pouvais seulement de fixer.

Plus rien n'avait d'importance a pars ton regard sur moi.
Ta bouche près de la mienne.
Je te vis te lécher les lèvres.
Je n'en pouvais plus.

J'entendais mon cœur battre à tout rompre au fond de ma poitrine.
Je n'en pouvais plus de cette distance entre nous.
Je veux tes lèvres.
Je veux arrêter ce jeu stupide.
Je m'en fiche de perdre.
Je m'en fiche de gagner.
Alors.

« Embrasse-moi... »

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Alors... Je ne sais pas vraiment si ce chapitre vaut le coup... Genre, je n'ai jamais écrit de truc comme cela, donc je ne sais vraiment pas ce que cela donne.
Vos avis ?

Ps : le prochain chapitre sera dans le même style.

𝑵𝒆 𝒎𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant