Tobio kageyama
Deux opposer, deux idées contraires qui se déchaînent en vous. Elles vous hantent la nuit, vous embrouille votre âme. Elles s'amusent de votre souffrance, elles jouent avec vos songes. Mais l'une est que comédie pendant que l'autre vous terrifie.
Je le regardais pleurer, crier, hurler toute cette douleur que je n'avais jamais soupçonnée en lui. Où étais passé son sourire. Où étais passé son rire. On était passé son envie de vivre.
Où es-tu passé Hinata.
Te voir pleurer sans retenu, sur le sol froid, me donne envie de te prendre dans mes bras, d'envoyer balader tout ce que je pense être, d'envoyer balader ces songes qui me hantent. D'envoyer balader cette vie qui n'est pas mienne.
D'envoyer balader cet être qui n'est pas moi.
Que s'est-il passé pendant que je n'étais pas là.
Qu'est-ce qui te rend aussi triste.
Qu'est-ce qui te fait pleurer ainsi.
Je ne veux pas voir tes larmes.
Je ne peux plus te regarder en face.
Je ne plus de parler normalement.
Je ne peux plus être à tes côtés.
Je ne peux plus d'aider.
Je ne peux plus tellement de choses.
Je ne veux plus te voir quand je l'embrasse.
Je ne veux plus te voir dans mes rêves.
Je ne veux plus te voir dans mes cauchemars.
Je veux simplement l'aimer, elle.
Je dois l'aimer, elle.
Mais tu pleures, là, à quelques pas de moi. Je veux me lever. Je veux arrêter tes pleurs. Je veux d'aider. Je veux te retrouver. Je veux te regarder, je veux jouer avec toi. Je veux te voir sourire comme autre fois. Je veux te voir voler sur le terrain. Je veux être celui qui te tend la main.
Mais cela ne peut être moi.
Une main me tient le bras, m'empêchant de faire quoi que ce soit. Je suis liée à cette main car je le dois. Même si je veux être la personne qui te sauvera, cela ne peut être moi.
Je dois rester là.
Je dois laisser à un autre cette place que je voudrais tant.
Je dois laisser cette personne prendre soin de toi.
Je ne dois plus penser à toi.
Je ne dois plus te voir à sa place.
Je dois arrêter tout cela.
Maintenant, il y a cette fille. Même si ce n'est pas l'amour que j'ai rêvé, même si ce n'est pas l'amour que je souhaite. Je dois l'aimer, elle. Car c'est ce que je dois être. Je dois être celui qu'y l'aime. Je dois être celui qui reste avec elle.
Je dois changer.
Alors je vais te laisser à lui.
Celui qui sait lever dès que tu t'es effondrée.
Celui qui marche vers toi d'un pas assuré.
Celui qui effacera tes larmes.
Celui qui te sauvera.
Celui qui n'est pas moi.
Alors s'il te plaît, prends soin de lui.
Suga.
Koshi Sugawara
Se faire pardonner, que veux dire vraiment ceci. Nous attendons seulement quelques mots pour que la culpabilité s'envole. Nous ne cherchons pas plus loin que ces mots. Alors qu'au fond de nous, nous savons que rien n'est gagné, mais nous voulons son pardon afin de réussir à vivre de nouveau. Mais le pardon de l'autre n'est qu'une excuse.
Avant tous, nous devons nous pardonner avant de sombrer.
Je n'ai pas hésité à aller vers toi. Tu étais là devant moi. Hurlant ta tristesse, hurlant l'abandon, hurlant le rejet. Hurlant tout ce que nous t'avons fait.
Je t'ai pris dans mes bras, tes bercer contre moi. Puis sentant tous les regards sur toi, je t'ai porté et emmené loin de ses êtres qui n'ont pas bouger.
Lancent un dernier regard froid à cette équipe.
Lancent un dernier regard rassurant à ton meilleur ami.
Je t'ai emmené loin d'ici.
Tu pleurais dans mes bras sans vraiment te rendre compte de ce qui se passait, trop concentrer à combattre cette douleur au fond de ton cœur. Comment avais-je pu te laisser pendant tout ce temps, toi que j'aimais tant, mon petit soleil.
Quand nous nous sommes rencontrés, ta bonne humeur m'a tout de suite contaminé, je t'ai tout de suite aimé, comme si un lien nous avait liés
Mais c'est moi qui l'ai brisé.
Je n'ai pas vu ta descente en enfer.
Je ne t'ai pas vu disparaître du terrain.
Je ne t'ai pas vu disparaître de ma vie.
Je me déteste pour cela.
Tes larmes se sont arrêtées et tu m'as regardé, sans comprendre.
Je ne l'ai pas remarqué, trop concentrer dans mes penser.
Puis tu as réalisé.
Et tu m'as lâché.
« Laisse-moi... Fais comme ces derniers mois... »
Sans un regard, tu es parti, me montrant ton dos, dos que je t'avais moi-même montrer tant de fois. Je t'ai regarder partir loin de moi, la mort dans l'âme.
Tu ne me pardonnerais pas.
Mais je ne t'en veux pas.
Comment pourrais-tu me pardonner.
Alors que je ne me pardonne même pas.
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C'est un petit chapitre vue que j'en ai déjà publiée un aujourd'hui.
Alors, j'ai encore essayé de vous faire passer un message avec le point de vue de Kageyama, des hypothèses ?
Que penser vous de ces deux points de vue ?
Avez-vous aimé ce chapitre ?
