Shoyo Hinata
Je suis assis dans le noir, fixant mon portable, attentant un signe de vie pour me signaler son retour. Je suis terrifiée par son départ, par sa fuite sans un revoir.
J'ai peur.
J'ai mal.
Je veux te voir.Mais ce n'est pas possible, tu n'es plus là avec toi, tu n'es plus là.
Seul ton sac rempli de tes affaires et auprès de moi.
Remplis de tes affaires.
Remplis de ton odeur.
Remplis de ton souvenir.
Tu n'es pas là.Mes larmes ne veulent plus couler, mes poumons ne veulent plus respirer, la culpabilité me ronge.
J'aurais dû te courir après.
J'aurais dû te retenir.
J'aurais dû agir.
Mais je n'ai rien fait.Trop choqué par ton départ précipiter, je suis restée les bras ballants. Le souvenir de la douleur prenant, place sur ton visage me fait toujours mal.
Je le savais au fond de moi que tu n'étais plus toi, que depuis cette nuit-là rien n'était comme avant.
Je le savais, mais je n'ai rien fait.J'avais peur de cette conversation, la conversation qui nous mènerais au pied du mur, au pied de notre mur.
Alors je t'ai laissé te détruire, sans agir.
Je t'ai laissé souffrir, sans agir.
Je t'ai laissé disparaître, sans agir.
Je t'ai laissé.
Je t'ai laissé mourir.J'ai laissé la personne que j'aime le plus au monde disparaître, je l'ai laissé souffrir en silence sans la secourir.
Je t'ai laissé Tobio.Je suis désolé.
Reviens.
Ne me laisse pas.
Je t'aime.
Je t'aime à en mourir.Après ton départ, le match à continuer sans toi. Quelques personnes étaient parties à ta recherche alors que je jouais, alors que je vivais.
Nous avons gagné le match sans toi ce jour-là.
Mais cette victoire à un goût amer.
Car tu n'es plus là.Personnes ne t'a trouvé, tu t'es comme volatiliser.
Comme un Fantôme de à disparut, ne laissant que léger souvenir.
Un dernier contacte.
Un dernier cri.
Un dernier regard.
Avant la fin.Je voulais partir à ta recherche, je voulais te trouver. Mais dans mon état, on m'a renvoyé chez moi, me forçant à rester chez moi alors que tu disparaissais.
Sans laisser un revoir.Suga est passer il y a quelques heures, me disant que tu n'avais laisser aucune trace de ton passage, que tu avais juste disparut sans un regard.
Il m'a dit de ne pas m'inquiéter.
Il m'a dit que tu reviendrais.
Il m'a dit que tu me sourirais.
Mais je le sais.
Tu ne reviendras pas.
Tu n'es plus là.Dans combien de temps, ton odeur va disparaître.
Dans combien de temps, ton sourire va disparaître de ma mémoire.
Dans combien de temps, ta voix va disparaître de ma mémoire.
Dans combien de temps, tes lèvres vont disparaître de ma mémoire.
Dans combien de temps, ton visage va disparaître de ma mémoire.
Dans combien de temps, vas-tu disparaître de ma mémoire.
Dans combien de temps, mon amour va disparaître.Je ne veux pas t'oublier.
Je ne veux pas oublier tout ce que nous avons été.
Je ne veux pas oublier la sensation de tes lèvres sur les miennes.
Je ne veux pas oublier la sensation de ton rire sur mon humeur.
Je ne veux pas oublier les papillons qui volent quand tu me souris.
Je ne veux pas oublier tout cela.
Je ne veux pas oublier que je t'aime.
Je ne veux rien oublier de toi.Je ne peux pas vivre sans toi.
Je ne peux pas vivre sans ton souvenir.
Je ne peux pas vivre sans ton amour.
Je ne peux pas vivre sans mon amour.
Alors reviens.J'entends quelques frappés à la porte de mon appartement, la peur me prend au ventre.
Je ne veux pas ouvrir cette porte, car je sais ce qui m'attend derrière celle-ci.
Je sais ce que l'on va m'annoncer.
Je sais ce que l'on va me dire.
Et je ne veux pas l'entendre.
Je ne veux pas entendre que tu es mort.On frappe encore plus fort. Comme ci, la mort se tenais derrière la porte.
M'enfonçant un peu plus dans ta veste que je porte, je me lève afin d'affronter la réalité.
La réalité où tu n'es plus près de moi.
La réalité ou tu n'es plus là.
La réalité qu'est ce cauchemar.
La réalité où tu es mort.C'est donc tout tremblant que je m'avance vers cette porte retenant ce que je ne veux pas entendre.
Cette porte qui va faire changer ma vie.
Cette porte qui va me faire changer.
Cette porte que j'ai peur d'ouvrir.Mais je le dois, je dois ouvrir cette porte.
C'est donc avec l'espoir que ton souvenir reste à jamais au fond de moi.
Que j'ouvre la porte laissant ce cauchemar s'envoler.« Je t'aime Shoyo ! »
Je regarde celui qui se tiens devant moi sans répondre, les yeux grands ouvert.
Je ne peux pas croire ce que je vois.« Je veux en finir. En finir avec la souffrance, en finir avec cette vie. Je veux vivre sans avoir peur de perdre qui que ce soit, sans avoir mal. Mais surtout, je veux finir ce jeu ou je ne te trouve pas, je n'en peux plus de ne pas te pendre dans mes bras, de ne pas pouvoir t'embrasser, de ne pas pouvoir t'aimer.»
Levant une main hésitante, je touche des bouts des doigts ta joue froide.
D'ici, je peux voir le sillon qu'on laisser tes larmes sur ton visage.
D'ici, je peux voir ta fatigue d'avoir couru jusqu'ici.
D'ici, je peux voir ton sourire.
D'ici, je peux voir que tu es en vie.« Tobio... »
Ma voix est cassée.
Mes yeux sont embués de larmes.
Je peine à respirer.
Tu es devant moi.« Je t'aime à en crever Shoyo. »
Je sens ta main prendre la mienne.
Je sens ton pous contre ma peau.
Je te sens.
Tu es bien là.
Bien vivant.
Tu ne me laisses pas.« Je t'aime aussi abrutis. »
Ce sont les derniers mots que j'ai pu prononcer avant de sentir tes lèvres embrasser les miennes.
Nos larmes ce mélange au baiser.
Nos souffles son cours.
Nos jambes ne nous tiennent plus.Mais tout va bien.
Car nous sommes ensemble.
Nous sommes en vie.
Et à jamais.
Nous nous aimerons._____________________
La fin.
Je viens de finir ma premier fanfic et je tiens à dire que ça fait très bizarre.
En trois mois, je me suis attaché à cette histoire ainsi qu'a vous et vos commentaires.
Que ce soient vos colères contre les personnages, que ce soient vos conneries sorties à tout moment.
Je tiens à vous dire merci.
Merci d'avoir fait vivre cette histoire autre part que dans mon esprit.J'espère avoir vos avis ce chapitre ainsi que sur cette fanfic .
Et je vous dis à bientôt pour des chapitres bonus ainsi qu'à certain sur mon autre histoire.