Shoyo hinata
Le changement est une chose que tout le monde veut, nous voulons changer nos habitudes, nos vies, nos envies, nos amis, nos rêves, notre apparence. Voulons-nous vraiment changer ?
Le regard perdu dans les lignes noir de mon cahier, je pensais à toutes ces choses que je voulais changer, à toutes ces choses que j'avais changé, toutes ces choses qui avaient changé.
Je n'allais plus à l'entrainement par peur de leurs visages.
Je travaillais presque tous les soirs pour payer ma chambre.
Je ne voyais plus ma famille.
Je ne voyais plus personne.
Je ne parlais plus à personne.
J'étais seul.
Seul enfermer dans cette boucle infinie.
Le passé m'avait brisé, étouffer, maltraiter.
Le passé me faisait peur.
Ma mère faisait partie du passé.
Ma sœur faisait partie du passé.
Le volley faisait partie du passé.
Mon équipe faisait partie du passé.
Kageyama faisait partie du passé.
Ma joie faisait partie du passé.
Mon sourire faisait partie du passé.
Mon rire faisait partie du passé.
Je faisais partie du passé.
De leur passé.
J'avais espéré changer tant de fois, sortie de tout cela, mais maintenant le passé me manquait, ils me manquaient. J'ai besoin de les voir comme autre fois, j'ai besoin d'être de nouveau moi. Je veux juste fermer les yeux et me retrouver à nouveau avec eux, les voir heureux.
Le présent est bien trop cruel pour moi, bien trop sombre, bien trop solitaire. Je me perds dans ces si beaux souvenirs que ma mémoire me transmet, je me perds dans ses sensations qui berçais mon cœur, je me perds dans ces rêves passé que je veux retrouver, je me perds dans ce visage que je ne reconnais pas à travers le miroir.
Je me sens si seul.
Je ne vois plus rien à pars le vide qui a pris place dans mon cœur. Ma vie défile sans que je ne la voie, chaque journée est une succession d'images que je n'assimile pas, préfèrent rester dans ce passé que j'affectionne tant.
Cela fait seulement deux semaines que la vie normale a repris, deux semaines que je n'ai pas affronté leur regard, deux semaines que je fuis ce présent bien trop étouffant. J'ai demandé à Suga du temps, mais combien de temps. Je n'ai plus aucune nocions, je ne vis plus que par automatisme, je ne vis plus qu'avec une seule envie, l'envie de me coucher dans mon lit et de laisser morphée me kidnapper dans ce monde que je souhaite tant.
Ce monde ou tu es présent.
Tobio.
Chaque nuit, je me permets de penser à toi, toi qui me manques tant. Je te revois me sourire, me prendre dans tes bras, me regarder, me protéger. Ensuite, mon imagination prend le dessus, et je t'imagine poser tes mains sur mes joues remplis de ces larmes que tu détestais tant, j'imagine le regarda que tu me lanceras, remplis de ce sentiment que je connais, je t'imagine t'approcher de moi, l'entendement, j'imagine ton souffle chaud caressant mon visage, tes lèvres frôlent les miennes. Je t'imagine collant tes lèvres aux miennes pour m'entraîner dans un baiser.
Le baiser serait calme, doux puis tu me collerais à toi, me serrant fort dans tes bras, je sentirais ton cœur battre pendant que je passerai mes mains dans tes cheveux sombre.
Tous les soirs, je ne rêve que de toi.
Tous les soirs, je ne rêve que de nous.
Et tous les matins, je me réveille.
Dans un soupir, je regardais mes camarades de classes, se déplacer vers la sortie, la journée venais de se finir laissant place aux week-ends. Je n'étais pas d'humeur à aller à Tokyo, je voulais juste dormir les prochains jours afin de sentir sa présence près de moi.
Il me manquait tellement.
« ... Hinata-san ? Je pourrais te parler ? »
Levant le regard de mon cahier toujours ouvert, je me mis à fixer la personne qu'y venais me déranger. Des cheveux roux, des yeux, or devant moi se tenait celle que je ne voulais pas absolument pas voir.
Ayana
Elle était là devant moi, celle qui avait pris le cœur de celui que jamais. La personne que je détestais de tout mon être, la personne que je voulais voir disparaître.
Disparais.
Laisse-moi.
Ne me parle pas.
Va-t'en.
Tu m'as déjà tout prix.
Tu m'as déjà tant détruit.
Ne continue pas.
Car je ne me relèverai pas.
Sans attendre ma réponse, tu partie dans un monologue que je ne comprenais pas. Les yeux fixant le sol, tu n'osais pas me regarder en face. Tu parlais vite, beaucoup trop vite, tellement vite que je n'arrivais pas à suivre.
J'arrivais cependant à distinguer certains mots.
« Je l'aime. »
« J'ai été jalouse. »
« Kageyama. »
« Je suis désolé. »
« Pardonne-moi. »
Pourquoi es-tu venue me parler de ta relation avec lui, je ne viens rien savoir de votre couple, de tes sentiments, de ton amour pour lui. Je veux seulement que tu me laisses seul. Je ne veux pas t'écouter et encore moins te voir.
Laisse-moi.
Retourne dans ses bras.
Loin de moi.
Loin de mes yeux.
Loin de ma douleur.
Loin de mon cœur briser.
Loin de mes larmes.
Loin de mon désespoir.
Loin de tout ce carnage.
Cependant, mon cœur, ce sera face à tes larmes, tu pleurais devant moi, tirant sur les manches de ton t-shirt pour calmer tes tremblements, fixant le sol comme s'il allait céder sous tes pieds. Tu en parlais plus, cherchant tes mots à travers le brouillard que formaient tes larmes en toi.
À cet instant, je me revoilais en toi, une âme briser qui ne cherche qu'à réparer son cœur casser. Nous étions semblables en un certain sens, nous aimions tous les deux la même personne.
« Je l'ai quitté, j'ai quitté Kageyama. »
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Le prochain chapitre sera sur une personne que vous n'aimez pas x)
Ce chapitre, vous a-t-il plu ?
Votre rentrée c'est bien passé ?
