Chapitre 2

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     Samedi 22 novembre

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Samedi 22 novembre

Je termine d'envoyer les différents ordres pour que tout soit prêt. Le gala a lieu au Pavillon Royale à Paris dans le Bois de Boulogne. Mon idée et j'en suis plutôt fière. C'est une très belle salle dotée d'une magnifique vue sur le lac. À l'extérieur, c'est d'une classe et d'un moderne unique. À l'intérieur, c'est une époque mixée entre le victorien et le nouveau. Pour un bijoutier, c'est l'endroit parfait.

C'est le jour J, le moment tant attendu. Celui que l'Élite française attendait avec impatience. Des stars qui ont hâte de voir les chefs-d'œuvre de Vincent Gautier. Il verrait un homme plein d'assurance, fier, indépendant, unique, battant, créatif dans ses créations. Un homme nouveau.

Ça, c'est ce que le monde extérieur voit. Ils ne fréquentent pas quotidiennement Vincent. Je sais ce que je dis.

Mais voilà. Je suis collée à mon fauteuil à donner des directives par appels vidéos. Vincent est en train de s'arracher les cheveux avec sa mère qui le harcèle et moi qui doit répondre à sa place en la rassurant sur le gala, que tout sera prêt pour ce soir, que son fils est occupé avec des meetings de dernière minute.

Ouais, c'est ça quand on a deux entreprises à gérer. Celui de ses rêves et celui des rêves de sa mère.

Le gala commence à 19 heures, il reste 5 heures. 5 heures où je passe et repasse en revue tout ce qui doit être présent. Si le polissage a bien été fait, si les bijoux sont à leurs places et bien présentables. Si les tables et les décorations sont bien placées par nos organisateurs, si la nourriture est prête : entrée, amuse-gueule, plat, dessert, boissons (alcools pour les alcooliques, c'est-à-dire tout le monde sauf moi). Appeler les magazines, médias les plus importants pour assister et interviewer et surtout m'assurer qu'ils ne nous feront pas faux bond.

Je crois que même à mon propre mariage, je n'ai jamais été autant stressée. Je donnerai n'importe quoi pour rentrer, me mettre sous une douche avec Matt et allez dormir comme un paresseux. Ce moment de légèreté me paraît si loin qu'on dirait qu'il n'a jamais existé.

— Hazel ! Où est mon costume ? crie-t-il depuis son bureau.

J'ai l'impression d'entendre Matt le matin quand il est en retard. Voilà mais le truc, c'est que c'est entre mon homme et moi. Ça ne me dérange pas. Mais Vincent ?

J'ai déjà un gamin à gérer.

— Jules était parti le chercher au pressing. Il est dans votre placard, côté droit.

J'entends du bruit, un énorme craquement.

— Ah ! J'ai trouvé !

Tout ce boucan pour trouver un costume. On aura tout vu.

Il est 17 h 45 quand Vincent rentre dans mon bureau en face du sien.

— Hazel ? Vous pouvez envoyer un chauffeur pour ma mère, je dois rejoindre Stella McCartney pour...
— ... le lancement de sa nouvelle collection hiver, un possible partenariat avec Berlian et que VG Événements va organiser, terminai-je à sa place en commandant un chauffeur pour sa mère sur l'ordi.
— Tu es une pépite, une perle rare même. Quelle chance j'ai de t'avoir ici. Ton Mathias ne te mérite pas.
— Matthieu il s'appelle, Vincent, Matthieu, le corrigeai-je amusée.
— Oui, bon. Au moins, j'espère qu'il sera là. J'aurais deux mots à lui toucher avant que vous partiez. En attendant, tu peux rentrer pour te changer. On se retrouve au Pavillon.

26 and Already Divorced : TrompéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant