Chapitre 4

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     - Bienvenue à Chicago, il est 14h18, heure locale

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     - Bienvenue à Chicago, il est 14h18, heure locale. Veuillez attacher votre ceinture, nous allons entamer la descente.

     J'ai fait 15 heures de vols. 15 heures de vol durant lesquels je n'ai fermé l'œil à peine 3h. Je me suis dit : "Un petit film d'action, rien de meilleur." Mais non, ça n'a pas marché. Mes pensées restaient encore bloquées sur THE image.

     Lorsque je sors de l'aéroport, je ne vois pas du tout mon père. J'aimerais l'appeler, lui gueuler dessus et pleurer dans ses bras en même temps en lui disant qu'il avait raison mais je ne peux faire aucune de ces choses-là. Ma puce ne marche pas ici.

     Je ne trouve qu'une chose à faire : aller à son travail. Cet homme passe plus son temps sur son lieu de travail que chez lui. Je hèle un taxi. Il vient mettre mes deux carcasses dans le coffre et je garde ma petite valise avec moi.

     - Stevenson Construction, please, dis-je au conducteur.

     Pendant tout le trajet jusqu'à Downtown Chicago, je regarde le paysage défilé. C'est comme voir ma vie défiler devant mes yeux sans que je ne puisse agir. Pourquoi ça fait tant mal ?

     Se sentir trahie, salie, utilisée, trompée. Ressentir tant de choses et pourtant rien. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je n'en sais rien.

15 minutes plus tard, j'atterris devant cet immeuble avec son enseigne rouge et blanche.

     Je me souviens qu'une fois, j'étais au lycée, il m'envoyait plein de messages, de photos sur différents logos

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     Je me souviens qu'une fois, j'étais au lycée, il m'envoyait plein de messages, de photos sur différents logos. Il m'a demandé mon avis et j'ai juste choisi les couleurs. Le rouge pour moi, le blanc pour Hermionne et le gris pour papa. 10 ans qu'il a ouvert et il est toujours sur pied. Il a l'air même un peu plus moderne que la dernière fois que je suis venue. Un immeuble de 6 étages, vitrés.

Je paie le conducteur et il sort mes bagages les laissant sur le trottoir. C'est pas comme si j'avais besoin d'aide.

     - Hazel ? m'interpelle une voix. Tu as tellement grandi !
     - André ! Comment vas-tu ? dis-je en le serrant dans mes bras.

26 and Already Divorced : TrompéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant