Série " Still and Already" Tome 1 de la Quadrilogie
✨26 ans et Déjà Divorcée✨
Perdre confiance en la gente masculine, c'est aussi perdre confiance en soi. Bizarre, improbable mais vrai.
Quelle est la pire chose qu'une femme a peur de voir concerna...
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Il s'effondre sur le canapé pendant que je m'étire le dos. Sa masse musculaire aurait pu me briser la colonne et il n'a fait aucun effort pour me faciliter la tâche. Il n'est que 18 heures et j'en suis encore à me demander ce que Joshua Miller fait, bourré, sur le canapé de mon salon.
Sérieusement ? Il picole quand il est triste ou il est sur le point de faire une connerie. Duquel il s'agit aujourd'hui ?
Je pars déposer mes sacs dans ma chambre en veillant à ce qu'il ne tombe pas du sofa. Bon, en même temps, il est en train de baragouiner je ne sais quoi sur un détournement de... con ?
Quand je reviens, il est en train de regarder les photos sur les murs. Moi et Hermionne à différents âges. Il y a aussi des photos de Chris, Elijah, Julian, lui et son grand frère Nate, que j'admire énormément, parti à l'armée quelques mois après les 18 ans de Joshua.
Il insiste surtout sur des photos de moi, les caressant du bout des doigts. Dans son autre main, il tient l'enveloppe bleue que j'ai glissée dans sa boîte aux lettres. J'en profite pour aller lui préparer un verre d'eau citronné et des cachets en cas de mal de tête.
Je me demande ce qu'il fait en costume. Il a l'air d'être quelqu'un d'important. D'avoir des responsabilités mais bon. Je viens de le dire, il en a "l'air" mais il ne l'est pas. Il doit sûrement sortir d'un entretien et il s'est fait recaler. N'empêche que ça lui va extrêmement bien. Il dégage un petit truc séduisant et charmant. Comme les romances ridicules mais que j'aime lire entre un boss et son assistante.
Je fouille dans le frigo pour lui trouver un truc à grignoter lorsque je sens ses mains autour de ma taille, son souffle chaud mais alcoolisé sur mon cou.
- Je suis désolé, Hazel.
Je n'ose pas bouger. Mon poing se referme sur la poignée du frigo. Je ferme les yeux un instant.
- Je suis désolé d'être parti. Je suis désolé d'avoir fui parce que tu as raison, j'ai fui. J'ai fui le fait que je ne suis pas arrivé à temps pour te sauver de ce connard. J'ai fui parce que je me sentais incapable, bon à rien. J'ai laissé ma meilleure amie seule. La culpabilité ne m'a jamais quitté. J'ai vécu avec le fait que j'aurais dû être là. J'ai fui parce que je ne te méritais pas. J'ai fui parce que j'avais peur, parce que je ne me suis jamais pardonné, parce que... je suis lâche.
Je laisse couler mes larmes. Je ne m'y attendais absolument pas.
- Tu m'avais prévenu. Je ne t'ai pas cru et quand j'ai réalisé, je suis revenu aussi vite que je pouvais mais le mal était déjà fait.
J'essuie mes larmes du revers de la main et le repousse doucement. Sans me retourner, je lui dis :
- Tu devrais aller t'asseoir. Prends le verre sur le comptoir et bois.
