Chapitre 27

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Je fais le tour des invités

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Je fais le tour des invités. Je jette un œil vers mon patron qui répond aux questions des journalistes. Joshua fait de même avec ses associés. J'attends juste que Vincent termine pour que je lui saute à la gorge.

Il tourne parfois la tête dans ma direction nullement déconcerté par la noirceur de mon regard.

— Excusez-moi messieurs, dis-je en m'éloignant vers lui.

J'arrive à son niveau.

— On peut parler ?

— Mademoiselle Stevenson, une question s'il vous plaît. Est-ce vrai que vous êtes la petite-fille de Carlson Stevenson, le fondateur de la Stevenson A Firm ? m'interroge un journaliste.

— Vous avez déjà votre réponse, grommelai-je en souriant faussement. Merci.

— Excusez-moi, je reviens de suite, leur dit Vincent avec un sourire charmeur.

Je l'entraîne à l'écart avec l'intention d'en découdre avec lui. Je l'aime beaucoup et j'ai de l'estime pour lui. Mais il n'avait pas à se permettre d'agir comme il l'a fait.

— Pourquoi t'as fait ça ?

— De quoi exactement ? feint-il de ne pas savoir sans se départir de son sourire en coin.

— Ok, laisse-moi reformuler ça dans un français que tu comprendras mieux.

Je le pointe lui et sa gueule d'ange roux tout pâle en manque de vitamines. Ses yeux s'arrondissent scandalisé.

— Pourquoi tout le monde le fait passer pour un saint en plein repenti ?! C'est pas un saint, Vincent, mets-toi ça dans le crâne. Je n'ai jamais interféré dans ta vie privée. Qu'est-ce qui t'en donnes le droit ? Tu sais ce qu'il m'a fait au moins ? Non, tu ne le sais pas ! Tu n'as pas le droit de le faire rentrer dans ma vie de force sans mon autorisation.

— Tu as raison. Je ne sais pas ce qu'il t'a fait. Mais je sais une chose : on m'a proposé un contrat avec un grande entreprise. J'ai accepté. J'ai fait ce qu'il y avait de mieux pour propulser VG Événements à Boston. C'est mon travail et le tien aussi je te rappelle, me réprimanda-t-il. Je n'ai nullement interféré dans ta vie, Hazel. Si tu ne sais pas faire la différence entre le professionnel et le personnel. Je ne peux rien faire pour toi.

— Te fous pas de moi, Vincent ! m'emportai-je. D'accord ? Toutes les fois où je t'ai vu sourire en voyant son nom. Surtout le jour où il l'a appelé ! TU as insisté pour me mettre dans ce projet. Tu me crois assez bête pour ne pas comprendre que c'est lui qui t'a suggéré de me donner ce poste. Arrête ton char, deux secondes. Ok ? Tu viens de ramener un passé que j'ai préféré oublier. Il est la raison même du pourquoi je ne fais confiance aux hommes. Tu t'es allié à lui. Je te connais maintenant. Mais là, j'en ai marre. J'ai complété ce que j'avais à faire. Plus rien ne me retient. J'attends ma paie et tu verras sur ton bureau ma lettre de démission comme prévu demain matin. Je rentre.

26 and Already Divorced : TrompéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant