Chap12

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KAMILA

Le réveil est plutôt compliqué aujourd'hui. Des cauchemars entre « la famille » et Mattéo m'ont bousillé toute la nuit. Je me lève difficilement par conséquent. Je remercie intérieurement qu'Anitta ait réveillé Jace et lui ai ordonné de se préparer. Je n'ai aucune énergie.

Anitta- Je n'ai pas arrêté de t'entendre cette nuit...

Moi- C'était compliqué...

Elle ne dit rien même si je sais qu'à l'intérieur ça doit travailler.

Jace nous rejoint, bien habillé d'un polo et d'un jean. Très beau. En espérant qu'il ne fasse pas tous ces efforts pour « sa famille », puisqu'il n'est pas obligé de faire tout ça pour se faire apprécier. S'il ne l'est pas, c'est qu'en plus de m'avoir perdu, ils ont aussi perdu la façon de voir les gens, leur fonds. Il perdraient beaucoup à ne pas cette boule de lumière qu'est mon fils.

Jace- Tata sirine ! Je vais voir ma famille aujourd'hui. Mama a dit oui ! annonce-t-il des plus heureux

Sirine me lance un regard étonné tandis que je reste fixé sur le sourire de Jace. Il est heureux, c'est le principal.

Je suis sûr que tout se passera bien avec eux, c'est tout ce qui m'importe.

Moi- Tu as fini ? demandais-je à l'intention de Jace.

Il incline la tête.

Moi- Va te laver les dents alors, qu'on y aille.

Sirine- Tu vas le laisser avec eux alors ? me demande-t-elle lorsqu'il à atteint l'étage.

C'est vrai que Sirine avait accompagné l'équipe de l'élite hier et n'est donc pas au faîte de la situation d'hier soir.

Moi- Je suis obligé, c'est sa famille dans le fond.

Sirine- Pas tous...

Moi- Oui. Mais, eux tous forment une famille, sans moi dorénavant certes, mais ils le sont quand même. Jace est tellement heureux de la rencontrer. Il en a toujours rêvé. Je ne serais pas celle qui lui interdira cela. Et ça même si je ne suis plus en bonne entente avec eux. Le moment où ils sont corrects avec Jace, c'est tout ce qui m'importe à présent.

Sirine- Je pense que ça va plus t'attirer vers ton ancienne vie qu'autre chose. Ça ne te sera pas bénéfique.

Moi- Et depuis quand je fais passé mon bonheur avant le sien, Sirine ?

Sirine- A dire vrai, jamais. Mais c'est triste parfois pour toi.

C'est les aléas d'une mère.

Jace- Mama on y va ?!

Moi- Oui, vamos.

Lorsque nous retrouvons l'étage, Jace qui était tant parleur, ce calme d'un coup.

Moi- Tu attends ici, filho ?

Il hoche la tête et s'assit sur une chaise à côté de la secrétaire.

Super.

Je pars donc à la recherche de « sa famille » et commence par toquer à la porte du bureau de ma mère, soit Ariana. Aucune réponse ne se fait entendre. Je tente quand même d'ouvrir mais la porte est verrouillée. Super... Je continue ma recherche de porte en porte mais aucune réponse et aucun visage familier n'apparaît. Je me rend donc dans la partie appartement, en croisant les doigts de trouver quelqu'un mais toujours personne. Ma patience commence à atteindre ces limites jusqu'à ce qu'un bruit attire mon attention.

Enfin !

J'ouvre donc la porte au fond du couloir dont des bruits en sortent et c'est avec un hoquet de cœur que je le vois. Je n'ai pas besoin de voir entièrement son corps, qui est caché par cette fille au-dessus de lui pour le reconnaître, seuls ces yeux me suffisent. Comment oublier un regard comme le sien... Mais à présent, comment oublier ce regard là, pris en flagrant délit ?

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