Chap20

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LYA

1 mois plus tard...

Le bruit des clés en métal sur les grilles en métaux des portes de l'isolement retentit m'annonçant que je vais devoir encore subir... Apparemment, hier n'était pas assez, il faut qu'il recommence aujourd'hui... Je souffle et mon corps qui cri douleur.

-Sort. M'ordonne-t-il lorsqu'il ouvre la porte.

Je sors ?

C'est un piège ?

Je marche difficilement hors de cette cellule et la joie de reprendre le chemin inverse survient. Je suis alors véritablement libre. Je sors de l'isolement !

Je rejoins donc ma cellule ou Diaz s'y trouve. Elle saute dans mes bras dès lors que le garde est partie ranimant une part d'humanité en moi.

Moi- Je vois que je t'ai manqué.

Ma voix est difficile à sortir mais j'y arrive. Je la sens un peu plus rauque et grave mais elle est toujours là...

Diaz- Tu ne peux pas savoir à quel point !

Moi- Tu ne vas quand même pas pleurer ?

C'était une question plutôt rhétorique mais apparemment, c'est tout le contraire. Je vois des larmes chuter sur ces joues et je comprends directement que quelques chose s'est produit durant mon absence.

Moi- Qu'est-ce qui c'est passer ?

Diaz- Il la refait.

Elle n'a pas besoin d'en dire plus. Je sais très bien de quoi elle parle. Cet enfoiré de garde ! Il se croit réellement tout permis ! Ce serais pour sa qu'il m'a envoyé au trou (isolement), pour avoir le champs libre pour violer et toucher comme il l'entend Diaz ?

La haine monte en flèche et je sens que s'il apparait devant moi à nouveau, je serai puni pour un autre crime et cette fois-ci je l'aurais commis !

En attendant, je reprends Diaz dans mes bras et passe ma main dans son dos en faisant des mouvements circulaire. Ce qui l'apaise jusqu'à ce que l'alarme s'enclenche. Nous prenons la route comme habitué direction la cafétéria. Plateau en main, on s'assoit a une table. Pendant ce court moment, j'entends de nouveaux des messes basses autour de moi et de nombreux regarde mais n'y prête pas attention.

Diaz- T'es devenu populaire ici. M'informe-t-elle

Moi- je vois pas en quoi...

Nous discutons tranquillement jusqu'à ce que la démone intervient et cri le prénom de Rrake. Pourquoi tout tourne autour d'elle dans cette prison... En parlant de Rrake, elle me parait bien pale et fébrile en entendant son nom sortir de la bouche de cette détenue.

La démone- Ou est mon argent ?! cri-t-elle en tapant sur sa table.

Rrake- ça... ça... Arrive... Bégaye-t-elle.

La démone- Y'a intérêt que ça arrive dans la semaine sinon tu sais ce qu'il t'attend !

Elle passe son pouce sur son cou pour lui mimer ce qu'il attend, ce qui n'est pas pour rassurer Rrake.

Pour une fille qui me paraissais très sûre d'elle lors de mon arrivé, elle est devenu bien petite depuis cette mise sur ma tête.

-Ferreira !

Une voix toujours aussi familière mais pas assez pour que je la reconnaisse m'appelle depuis la grille. Je rejoins tête de mort, avec des regards me suivant du début jusqu'à la fin, ce qui reste un peu dérangeant.

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