Chap18

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LYA

Les réveil sous le bruit des ouvertures de porte, n'est franchement pas les meilleurs si vous voulez mon avis... Ces portes font un bruit monstrueux et en plus Diaz c'est encore réveiller du mauvais pied à ce que je vois, comme tout le temps à vrai dire. Alors qu'elle comptait sortir de la chambre, un garde rentre et la pousse dans la chambre.

- Vos tenues. Allez-vous doucher vous puez !

Diaz- C'est ta mère qui pue ! répond-t-elle du tac au tac

Il l'attrape par le col et la plaque contre le mur, sans une once de réflexion.

- Parle encore une seule fois de ma mère et je ferai de ta vie un enfer, ma jolie.

Diaz- Elle l'est déjà...

Le garde passe sa main vers sa cuisse et Diaz commence à respirer de plus en plus fort.

Je me retrouve témoin là donc d'un attouchement, comme si tout était normal ? Mais je suis la plus grosse pute si je ne l'aide pas.

Je me dirige vers le garde, met ma main sur son épaule et de mes forces le repousse. Il se tape contre le mur à côté et de son regard, je sens que je vais m'en manger une bien pire si je ne fuis pas... La meilleure défense c'est l'attaque alors je m'approche et d'un coup vif, mon genou cogne ces bijoux de famille.

Moi- Plus de garde maintenant. Tu voulais aller à la cafétéria ?

Diaz- Merci... Dit-elle en me serrant dans ses bras, ce qui me semblait improbable. On devrait y aller non ? Sinon on va se faire tuer s'il se lève.

J'acquiesce et nous partons en vitesse à la cafétéria pour déjeuner. On fait la queue comme tout le monde et je revois l'homme d'hier au loin contre un mur. Il m'intrigue maintenant... J'aimerais savoir pourquoi il m'a défendu. Qui il est...

On prend notre petit déjeuner sur le plateau et partons s'asseoir. Bizarrement, nous commençons à parler tranquillement, comme si nous étions des amies depuis toujours. C'est à ce moment là que je vois Rrake passer a coter de moi sans manquer de m'offrir un regard noir comme elle aime faire.

Diaz- Je suis désolé pour hier... J'ai été vraiment méchante. S'excuse-t-elle.

C'est une vanne aujourd'hui ? Depuis quand Diaz peut-elle être gentille ?

Moi- Ce n'est rien. C'est cet endroit qui fait tourner la tête.

Diaz- Ouais. Je n'étais pas censé être là moi !

Moi- Et moi donc...

C'est à ce moment là que le garde qui été quelques minutes plus tôt au sol dans notre cellules, se retrouve devant l'entrée de la cafétéria rouge de nerf.

Moi- On est dans la merde, Diaz.

- Espèce de pute ! cria-t-il lorsqu'il nous a aperçus.

Il m'attrape le bras et fait pression pour que je le suive hors de cette salle. Encore une fois, tous les regards sont braqués sur nous étant le spectacle a offrir à ces gens mourant d'ennui.

Pour autant, ayant vu le style de ce mec, il est hors de question qu'il m'emmène je ne sais où. Voyant ma résistance, il sort d'un seul coup une matraque et me tape sur la jambe. Putain ! Ça fait mal... C'était une matraque électrique. Je ne sens même plus ma jambe...

- Qu'est-ce qu'elle a fait ?! Vous n'avez pas le droit ! crie une détenue prête à me défendre.

- J'ai tous les droits ! cri le garde outrepassant clairement ces droits.

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