Chapitre 7, partie 1

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Haha ha ! Un chapitre posté dans les temps! Une fois n'est pas coutume!

Si vous vous demandez pourquoi l'insidieuse "partie 1" s'est glissée dans le titre du chapitre, sachez que,  je ne sais trop sur quel coup de tête, j'ai écrit un chapitre sept qui fait deux fois la longueur d'un chapitre normal, ce qui m'a pris des semaines, et m'a fichu dans un état de panique que je ne comprends toujours pas.

Ainsi, pour me permettre de rattraper le retard de manuscrit que j'ai pris en rédigeant cet espèce de mastodonte de pages, je l'ai divisé en deux partie, l'une du point de vue de Galahad, et l'autre de celui de Petite-Vareuse et Mordred.

(vous pouvez également trouver en média la très belle chanson "The Bonnie banks o' Loch Lomonds, très joliment interprétée par Ella Roberts. Elle chante très bien, si vous voulez mon point de vue, n'hésitez pas à aller voir sa chaine).

Merci de votre attention, je vous laisse à votre lecture.

Mordred et Galahad se retournèrent vers l'inconnue qui venait de s'adresser à eux. C'était une jeune fille androgyne toute de vert vêtue, au chapeau à larges bords que portaient les grands voyageurs, tenant une vielle à roue sous son bras gauche. Il s'agissait sans nul doute d'un des membres du groupe des ménestrels qui se produisait un peu plus loin. Galahad l'observa de la tête au pied sans trop savoir que dire. Elle leur adressait un sourire plein de confiance, mais il ne se souvenait aucunement avoir déjà rencontré de jeune barde de son genre. Mordred s'adressa à elle avec a délicatesse habituelle, un sourire carnassier aux lèvres.

-Navré, mais moi, je ne crois pas vous avoir déjà vue de ma vie. Si c'était pour vous rendre intéressante, c'est raté.

La musicienne ne se laissa pas abattre pour autant, et s'installa au comptoir avant de retirer son chapeau pour les saluer en bonne et due forme.

-Vous, vous ne m'avez pas vue, mon seigneur, déclara-t-elle. Mais moi, je ne vous ai pas manqué, quand je vous ai croisé. Peut être connaissez vous mieux mes écrits ? Je suis l'auguste auteure du "Chant de la Beste"!

Le regard de Galahad s'illumina en comprenant.

-Vous étiez à Kerr-Glain? Je me souviens, il y avait quelques ménestrels !

-Mais aucune femme, fit obligeamment remarquer Mordred.

Maintenant que son ami le disait, Galahad ne se souvenait pas d'avoir vu de musicienne dans la foire de passage à Kerr-Glain. Des comédiennes, des acrobates, et, évidement, la bien connue Petite-Vareuse, mais aucune qui ne ressemble à leur interlocutrice.

Celle-ci agita la main comme pour chasser une mouche.

-Oh, oui, les gens de Kerr-Glain me connaissaient comme un homme. Parfois, ça vaut mieux.

Galahad allait avancer une question, quelque peu surpris, mais déjà, l'étrange inconnue demandait, toute joyeuse.

-Alors? Comment avez vous trouvé ma ballade? A la hauteur de vos exploits ? Je n'étais pas sur place au moment crucial, alors je dois avouer que j'ai dû quelque peu broder pour le moment où vous avez pourfendu la bête.

Galahad choisit sagement de reprendre une gorgée de vin. Cela valait sûrement mieux que d'avouer à cette joyeuse poète que personne n'avait jamais pourfendu la vouivre ce jour- là.

-Je m'appelle Merwann, déclara-t-elle en leur tendant la main.

Galahad savait qu'il aurait  été de convenance de l'embrasser, après tout, c'était ainsi qu'on saluait les dames, mais la dame en question avait les mains déjà couvertes de sauce de haricots et de bière. Il se contenta de la serrer poliment.

La ballade de   CamelotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant