Chapitre 12

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L'intéressé ne lira surement pas ses lignes au bon moments mais les faits sont les faits, ce chapitre est posté au même moment que l'anniversaire du le_bourdon_jaune et par conséquent bon anniversaire à lui.

Pour toute les personnes qui ne fêtent pas leur anniversaire je suis simplement désolé que le rythme de publication de cette histoire ait définitivement abandonné toute formes de régularité. promis je fais de mon mieux pour écrire vite la suite.

Mordred repoussa son bras en arrière et, prenant son élan, lança vivement son bâton à Icare. Le chien bondit comme un fou au milieu des herbes couvertes de givre de la plaine, courant derrière le bout de bois. Il semblait absolument ravi de sa situation, ce qui était loin d'être le cas pour son maitre.

Le long loch qui s'étendait près de Hauss se trouvait caché au creux d'une vallée de collines dont l'horizon montait et descendait au grès des oscillation de la terre gelée. C'était un lieu accidenté, où convergeaient des torrents d'eau effrénés lors des pluie d'automne. Pas le meilleur endroit pour les promenades de santé. Et excellent choix pour quelqu'un qui voulait s'éloigner des humains, ensorceler les vents, chantonner des comptines fae et chercher autour de lui les traces de l'autre monde.

Cependant, Mordred ne s'était jamais trop approché du loch, lui préférant la landes. les eaux n'allaient pas jusqu'à le terrifier, habituellement. Il s'amusait toujours à pécher dans la rivière de Camelott ou à barboter avec Galahad dans les courants calmes et peu profond. Mais le loch était sombre, froid, presque infinis lorsqu'on se penchait au dessus  de lui.

Mordred voulait bien jouer aux alentours, sur les plages de galets noirs, mais pas question de s'y baigner.

Les vaguelettes du loch avaient tendances à le ramener longtemps en arrière, dans son petits corps d'enfant sortant à peine de son sildes, lorsqu'il longeait une toute autre rivière, tout content d'avoir trouvé sur son chemin une pierre percée à travers laquelle il jouait à regarder. Alors, il sentait à nouveau les mains trop fortes pour lui le saisir vivement, arrachant ses pieds du sol et le jetant rageusement dans le courant vif.

Il y avait eu soudain le froid, l'eau qui lui rentrait dans la bouche et l'immense peur qui le tétanisait mais il avait parfaitement put voir sur la berge un visage satisfait d'un foutu magicien qu'il devrait bientôt retrouver à Camelott.

"Il n'oserait jamais tenter de t'assassiner."

Oh non, bien sur que non, pas en personne, mais Mordred doutait maintenant que Merlin est été absolument seul ce jour là.

Il ne souvenait pas bien de combien de temps tout avait duré, avant qu'il n'arrive à enfoncer ses ongles dans la terre boueuse de la rive et à se sortir de l'eau, mais il l'avait ressentit comme de longues heures, à se faire ballotter sous l'eau de droite et de gauche, à lutter pour ne pas s'enfoncer.

Mordred frissonna. "Non, songea-t-il. Plus jamais de baignade là où je ne touche pas le fond."

Mais une chose souriait cependant au jeune Mordred: il avait finit par trouver parmi les herbes du loch les mondes cachés du reste des humains. Le jeune chevalier jeta un coup d'œil vers les eaux sombres et balayés par les vents "Il y a là dedans une cour féérique tout à fait convenable" songea-t-il "Ça aurait été une excuse parfaite!"

Il aurait suffit de raconter à Behinor que sa fille avait été emporté dans son palais  par un prince nixe et qu'elle y coulait des jours fastes et heureux pour clore cette histoires et oublier toutes idées de mariage.

C'était peut être même la vérité. Si Ileanor était devenue si fabuleuse, pourquoi un fae n'aurait-il pas put tomber sous son charme? Mais Galahad refusait de mentir, même pas un peu. Évidement qu'il refusait, Mordred aurait dû s'en douter depuis le début.

La ballade de   CamelotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant