La ballade de Camelot

Chapitre 22

Bon. Alors. Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ?

Non mais c'est vrai quoi, au chapitre précédent je m'excusais parce que j'avais pris un temps fou à poster la suite de cette histoire et puis next thing you know je disparais pendant un an. Donc quoi ? J'ai été enlevé par des extraterrestres ? Et bien si ça vous intéresse, je vais vous en expliquer les raisons dans le reste de cette magnifique note qui respire la joie et la bonne humeur. Si non, vous pouvez aussi complétement passer au corps du chapitre, ce que je comprendrais tout à fait et qui est parfaitement votre droit. Gros bisous à vous, bonne lecture et désolé du retard.

Pour ceux qui sont toujours là, petite prévention, je vais parler de santé, de neurologie et de dépression, donc vous pouvez totalement vous passer de ce que j'ai a dire si un de ses sujets ne vous mets pas à l'aise. Toujours est-il que je vous dressais dans la dernière note d'auteur un rapport peu glorieux des récents événements de ma vie à l'époque. Vous savez, inondation, soucis administratifs, partiels et autres joyeusetés... et bien il faut savoir que les choses ne sont pas du tout allé en s'arrangeant pour moi, puisque je me suis fichue dans un burn out le plus complet, qui a culminé en un AVC, une nuit horrible aux urgences et une hospitalisation. Je ne vais pas particulièrement m'étendre sur les détails médicaux parce que, ehm, LA FLEMME ? Sachez simplement que tout mon organisme va parfaitement bien, que je n'ai aucuns soucis de santé, ni de séquelles. Mon corps a juste décidé de faire chier de manière random et sans raison. C'est tout. Cependant, comme vous vous en doutez, un AVC c'est genre, un peu grave, et mon moral en a pris un sérieux coup et même avec tout les efforts que j'ai fait pour garder la tête hors de l'eau (et qui m'ont plus desservie qu'autre chose, franchement) je me suis retrouvée plongée dans ce qu'on appelle une dépression post traumatique. Cette année a été dure, mais la période durant laquelle j'ai été obligée d'arrêter tout dans ma vie m'a au moins permise de réaliser beaucoup de chose sur moi et sur la manière dont je me suis traitée toute ma vie. Alors bon, certes, je n'ai pas pu vous partager mes écrits mais, eh! Au moins ça aura servit à quelque chose !  Merci beaucoup de vous retrouver sur ce chapitre malgré les retards chroniques de cette histoire, j'espère qu'elle continuera à vous plaire alors que nous abordons les derniers moments de la partie deux. Bonne lecture à vous, portez vous bien et aimez-vous fort !

Devant Galahad, l'eau du loch se muait dans le ciel nocturne comme s'ils n'étaient que le prolongement l'un de l'autre, et il semblait que Petite-Vareuse, Mordred et lui, étaient les seuls êtres vivants au monde. Une pensée foudroyante lui traversa soudain l'esprit, glaçant son sang dans ses veines. Était-il déjà trop tard ? Eirikr était-il déjà passé avant eux, trainant Iléanor derrière lui ? Était-elle déjà perdue ?

Abandonnant ses camarades derrière lui, il couru jusqu'au petit ponton  qui s'avançait au dessus de l'eau. Le bois qui grinça sous ses pieds ressemblait à un méchant ricanement qui se moquait des battements effrénés de son cœur. Galahad l'ignora : il fouillait les ombres de l'eau, cherchant le signe quelconque d'un corps qu'on aurait jeté pour le faire disparaitre. Mais une part de lui répétait qu'il ne pouvait pas y en avoir : il était chevalier. Les histoires de chevaliers ne se terminaient jamais de façon aussi injuste.

-Où sont-ils ? lança-t-il en direction de Mordred alors qu'il le rejoignait sur le ponton. Tu avais dit qu'ils devraient être là ?

Son camarade ne répondit pas immédiatement, observant les environs autour d'eux. Là où Galahad ne percevait qu'un congloméra d'ombres qui se fondaient les unes dans les autres, il savait que Mordred percevait tout bien plus clairement. Malheureusement, Galahad ne se sentait pas capable de patienter une seconde de plus.

-Alors ? demanda-t-il, sa voix tremblante d'angoisse. Iléanor ?

Mordred se tourna de nouveau vers la lande, plissant les yeux comme s'il s'attendait à voir arriver des hommes.