Prologue

74.6K 3.6K 53
                                    

Coucou bonjour. Cette histoire est ma première chro. Je l'ai débuté sans expérience 🤣 avec les clichés qu'on aime puis avec le temps et mes autres chros ma plume a mûri.

Toutefois je la garde intact car je veux pouvoir me rappeler de mes débuts. Faut savoir aussi qu'à l'époque je corrigeais paragraphe par paragraphe donc il y a de petites fautes que vous verrez.

C'était en pdf sur telegram Mais Je la re-publie ici pour vous la faire connaître. Et au lieu de tout le pdf sur telegram vous retrouverez les dix dernières chapitres là-bas et le reste ici.

So bonne lecture ❤️

********

L'amour

Existe-t-il un sentiment plus fort, plus fou, plus exotique, plus passionnant qu'aimer ?

À mon avis non.

Mon premier amour était un amour d'adolescent, cet amour qui nous pousse à nous rebeller, à nous mûrir et à nous découvrir. Comme tout adolescent, je croyais que je serai marié avec mon premier amour et qu'on finirait comme dans les contes de fée, ils s'aimèrent et vécurent heureux.

Seulement ce n'était pas mon cas.

Un deuxième amour.

C'était mon présent, mon futur, ma maturité.

Ce que j'ai ressenti pour cet homme était puissant, de cette puissance qui nous donnait des ailes, qui nous poussait à nous surpasser, à faire des sacrifices à oser et prendre tous les risques possibles, car cet amour était mon bonheur et mon oxygène. Cet amour parcourait mes veines, pompait mon cœur et ravissait mon âme.

Je puisais ma force dans tes yeux et le courage dans chaque je t'aime que tu me soufflais.

À tes côtés, j'ai combattu, j'ai souffert, j'ai pleuré, j'ai perdu, mais au nom de l'amour nous avons vaincu.

C'est ce qu'on appelle le pouvoir de l'amour.

Comment nos destins se sont liés ? Notre histoire, notre parcours, nos douleurs, nos combat, nos sacrifices, nos ressentis ?

Déroulons le tapis rouge, je vous laisse nous découvrir.

***

Tout début à un commencement.

Mon père était l'un de ces jeunes Africains qui quittaient leurs pays d'origine à la découverte de nouvel horizon. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé en Côte d'Ivoire à l'âge de 19 ans avec pour seul et unique diplôme un baccalauréat. Il était passionné de dessin, son rêve était de devenir architecte. Mais comment réaliser son rêve quand on a un seulement un baccalauréat en poche et sans un sou pour continuer ses études ? Faisant face à la réalité, il s'est retrouvé dans des chantiers à couler le ciment afin d'avoir de quoi assurer ses journées.

Sa rencontre avec ma mère s'est faite dans un moyen de transport appelé communément woro-woro à Abidjan, ce sont des taxis communaux qui circulent dans les différentes communes au prix de 100 f ou 200 f selon la distance. Assis auprès de celle qui est aujourd'hui ma mère, il a directement succombé à son charme. C'est donc avec un courage qui lui a été inconnu qu'il avait osé lui demander son numéro ce qu'elle avait d'ailleurs donné avec le sourire.

S'en est suivie une relation remplie de fougues et de passion. Ils se sont mariés 2 ans après vivant d'amour et d'eau fraîche. La famille de mon père n'appréciait pas ma mère principalement sa mère, car pour elle, ma mère était une étrangère qui ne connaissait rien à la vie sénégalaise, elle ne saurait pas prendre soin de son fils. Vous me diriez, c'est quoi cette mentalité, mais c'était la sienne et son mari mon grand-père paternel avait fini par rejoindre la cause de sa femme.

Toutefois, mon père ne se laissait guère distraire par les remontrances de sa famille, pour lui c'était ma mère où rien peut importe si elle était arabe ou chinoise c'est elle qu'il aimait et il n'y pouvait rien car le cœur à ses raisons que la raison elle-même ignore. Il faut aussi dire que ma mère est une belle femme grande noir, une longue chevelure, le cou strié et des formes très très généreuses.

10 ans après auprès de sa femme, mon paternel est devenus un homme d'affaires dans le monde de la construction.
Ce revirement financier lui a valu beaucoup de voyage par-ci par-là au plus grand damne de ma mère qui de son côté était devenue une organisatrice d'événements, mais qui avait toujours du temps pour sa famille.

Mes parents ont divorcé alors que je n'avais que 18 ans. Mon père de par ses nombreux voyages au Sénégal, avait eu un enfant hors mariage. Ce fut le choc pour ma mère qui l'avait appris par l'intermédiaire de la maîtresse de mon père qui s'était donnée à cœur joie de le lui faire découvrir.

Celle-ci ne supportant plus la souffrance que lui infligeait l'homme dont elle était tombée amoureuse avait décider de divorcer malgré les incessantes excuses de mon paternel.

De leur union, nous sommes nées.

Mon grand Frère, Abdoul Madjid l'aîné âgé de 32 ans marié à Binta une très douce femme.

Erkan 28 ans , oui ce n'est pas un nom commun, mais ma mère, lors d'un voyage en Égypte y avait découvert ce prénom, elle en a fait une obsession jusqu'à le donner à son fils que nous appelons Erkan l'égyptien ah, il déteste ça (rire).

Ma sœur Anta 26 ans.

Et enfin moi, Dalida Carelle Diop 22 ans, je suis titulaire d'un master en communication d'entreprise. Je partais a l'école oh, j'y étais très assidue et grâce à l'intelligence que Dieu m'a donnée, j'ai effectué un parcours sans faute.

Je vis à Abidjan avec ma mère plus précisément à Cocody Saint-Jean. Lorsque ma mère a divorcé, elle m'a gardé avec elle et mes autres frères sont allés avec mon père au Sénégal. Avec son entreprise, il avait besoin d'eux.

J'entretiens d'excellentes relations avec eux, on se parle toujours via les réseaux sociaux. Mais au fil des ans, le manque est devenu atroce. Les réseaux sociaux ne me suffisaient plus le besoin de vivre auprès d'eux est devenu viscérale alors j'ai décidé de les rejoindre.

Certes, ma décision n'avait pas ravi ma mère, car pour elle, je l'abandonnais, chose qui était tellement fausse, j'adore ma mère, c'est mon pilier, mon enclume, mon réconfort, ma vie. À côté de cela, elle craignait ma présence auprès de ma belle-mère et son enfant. Ses craintes étaient justifiées, car je ne connais pas ma belle-mère, nous n'avons jamais conversé et je ne connais rien d'elle hormis le fait qu'elle ait un fils avec mon père. Je n'avais jamais voulu en apprendre quoi que ce soit sur eux, parce que dans ma tête de gamine, ils m'avaient volé mon père et aussi divisé ma famille. Une vision qui a désormais changé, j'ai compris que le fils de mon père n'était pas le fautif, il n'avait pas demandé à être la progéniture illégitime de mon père et de sa nouvelle femme, car oui celui-ci avait fini par l'épouser.

Le manque d'une présence paternelle me pesait. Même si mon père avait eu à tromper ma mère, il a toujours été juste envers ses enfants et les problèmes d'adulte ne me concernaient pas.

J'ai su faire comprendre à ma mère mon ressenti et elle m'avait comprise et m'avait avisé de conseils et de bénédictions pour cette nouvelle vie que je voulais entamer à Dakar.

Ainsi, je découvris Dakar. Ah Dakar si on m'avait dit que celui qui ferait chavirer mon cœur y était, je n'y aurais pas crû, mais mon destin était écrit, je n'ai fait que la suivre. Ma vie était là-bas à Dakar.

Le Pouvoir De L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant