Dalida Carelle Sarr
Je me réveille le corps endolori, la première chose que je remarque, c'est que je ne suis pas chez moi. Une douleur à la main me fit constater que je suis à l'hôpital sous perfusion.
Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Je ne comprends rien.
- Enfin, tu t'es réveillée, my life j'ai eu si peur, s'exclame mon mari qui vient d'entrer dans la chambre la mine fatiguée. Reste allongée, je vais prévenir le médecin.
- Non at-attend. Qu'est-ce que je fais ici ? J'étais au restaurant.
- Tu as eu un malaise. On t'a conduit d'urgence dans cette clinique.
- Un malaise ? J'ai eu un malaise hier ?
- Pas hier, ça fait 4 jours que tu es ici. Tu n'étais pas dans le coma, mais ton corps ne réagissait plus, les médecins se fiaient à ta respiration pour savoir si tu étais toujours vivante.
- QUOI ?!
- J'ai eu vraiment peur mon amour, j'étais au bureau quand le gardien m'a appelé tout essoufflé. Selon lui, tu es rentrée le nez en sang et effectivement nous avons constaté du sang sur tes vêtements. Qu'est-ce qui c'est passé Dalida ? Tes relevés bancaires, ton téléphone, tous tes effets étaient avec toi, j'en déduis que tu n'as pas été agressé. Parle-moi s'il te plaît !
Je ne me rappelle de rien, je sais juste que j'étais au restaurant en train de superviser quand ma belle-mère mère est arrivée. La suite est floue. Je...
- Monsieur Sarr ? Ah, vous êtes enfin réveillée Madame, dit le médecin qui vient nous rejoindre.
- Je venais vous prévenir, alors les résultats ? Est-il possible qu'elle ai une sorte de perte de mémoire temporelle ? Demande El'hadj.
Je n'ai pas perdu la mémoire, je sais qui je suis, d'où je viens, je me rappelle de tout même de ce que j'ai mangé, la semaine, passée. La seule chose dont je ne me rappelle pas, c'est le malaise.
- Non, elle n'a subi aucune commotion cérébral. Nous lui avons fait subir plusieurs analyses, mais les résultats sont tous négatifs. Je peux donc affirmer scientifiquement que votre femme se porte à merveille.
- Ce n'est pas possible ! Ça fait 4 jours que ma femme était dans une sorte de coma. Elle saignait, elle s'est évanouie et vous me dites qu'elle se porte à merveille. C'est une blague docteur ? Êtes-vous incompétent à ce point ?
- Suivez-moi dans mon bureau s'il vous plaît monsieur !
- Je reviens vite, me murmure-t-il avant de m'embrasser le front.
Mes parents, mes amies sont tous passé me voir, même ma belle-mère. D'ailleurs, celle-ci m'a apporté du rouye (bouillie de poudre de mil) mais je l'ai versé, je sais bien qu'elle souhaite ma mort, alors me faire empoisonner par sa nourriture hors de question. Elle est juste venu pour faire bonne figure devant mon père. Ça aurait été mal vu par lui si elle n'était pas venue voir sa fille qui convulsait à l'hôpital de ce que m'a dit ma mère, je faisais peur à voir, mes yeux étaient ouvert, mais j'étais comme morte. Moi-même ça me fait flipper. Elle a appelé tout son village pour qu'il m'expédie des médicaments traditionnels. Elle abuse franchement, d'autant plus que je ne les boirais pas, s'il y a une chose que je n'aime pas, ce sont les infusions de feuilles médicinales, trop amères. Même un simple rhume ou un mal de tête, ma mère pars te couper des feuilles. Ah et pendant que moi, j'étais dans une sorte de coma, Binta elle, a accouché. Madjid m'a informé que nous sommes dans le même hôpital. J'irai la voir après.
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Le Pouvoir De L'amour
Romance« Tu es mon oxygène » Dalida décide de quitter sa belle Côte d'Ivoire où elle est née et a grandi pour s'installer à Dakar auprès de son père et de ses frères. Au détour d'une ruelle, sa vie changea. El'hadj est un homme d'affaires accompli qui s'e...