El'hadj Nabil Sarr
Elle est là, devant moi, je suis soulagé. Enfin elle s'est décidée à m'écouter j'ai cru devenir fou en croyant l'avoir perdu. Je fais pitié oui je ne fais pas du tout virile mais putain comme je m'en fou ! Je l'aime et c'est tout ce qui compte.
- Dalida, soufflé-je.
- Faut qu'on parle, rétorque-t-elle. En me fixant de ses si beaux yeux. Cette fille sera ma perte j'en suis sûr, elle est devenue une drogue pour moi, mon oxygène.
- J'en ai conscience bébé, viens entre, dis-je en lui prenant les mains pour nous mener au Salon. Je rentre dans la cuisine afin de lui apporter son jus de fruit préféré. A cause d'elle j'en achète toujours, je reviens avec les verres et lui serre son jus pendant que je prends du coca.
- Merci noun...euh les autres ne sont pas là ? Dit-elle en faisant référence aux employés. Nounours, c'est ce qu'elle voulait dire. Ce surnom me faisait râler avant mais aujourd'hui ça me fait mal qu'elle se soit retenue toutefois j'essaie de la comprendre.
- Non personne, je leurs aies donnés quelques jours de congés, j'avais besoin d'être seul, Répondis-je.
Elle avale son jus de fruit d'un traite et se tourne vers moi.- El'hadj faut...
- Nounours, continue de m'appeler nounours comme tu le faisais s'il te plaît ! La coupé-je. Quant-elle m'appele par mon prénom j'ai la désagréable sensation que tout est fini entre nous alors que je ne le conçois pas.
- Faut qu'on parle, j'ai besoin de savoir ce qui se passe avec ma sœur. D'où tu la connais ? Depuis quand ? Et comment ça se fait qu'elle te considère comme son homme ? C'est ma sœur j'ai besoin de comprendre.
- Il n'y a pas grand chose à comprendre my life vu que je n'ai jamais rien entamé avec elle. J'étais invité à un gala de charité donné par un magnat des affaires, je m'y suis rendu avec Kader bien évidemment et pendant que je conversais avec l'organisateur de l'événement pour le féliciter sur la réussite de celle-ci, ta sœur s'est incrustée dans notre conversation. Après de bref titres de civilités elle a commencé à me complimenter sur mon courage, sur le grand homme d'affaires que je suis selon ses mots ! Elle m'admirait d'après elle et voudrais visiter mes locaux. En bon professionnelle je lui ai laissé ma carte et elle ne m'a plus lâché de toute la soirée. Elle avait même oublié celui avec qui elle était venu un vielle hommes d'affaires aussi pour se concentrer uniquement sur moi. Je trouvais certes Anta belle mais sans plus. Je suis resté fermé à toute conversation car elle me saoulait, j'ai toujours eu en horreur ce genre de femme, c'est d'ailleurs Kader qui lui répondais pour paraître civilisé. Elle m'agacait, elle m'a collé toute la soirée, à me poser des questions les unes plus idiotes que les autres, je suis même rentré chez moi avant la fin de la cérémonie juste par agacement. Un mois après madame est venu à mon entreprise je l'ai reçu de la même manière que je reçois toutes les personnes qui visitent mes locaux, elle a recommencé son discours sur son admiration pour moi blablabla et blablabla. Lorsqu'elle est revenu pour la deuxième fois c'était pour m'inviter à diner, j'ai refusé avec la plus grande délicatesse que je me connaissais. La troisième visite, c'était pour me parler de ses sentiments, je l'ai rabroué encore avec la plus grande délicatesse du monde en essayant de lui faire comprendre qu'elle était belle mais je n'étais pas intéressé. Et depuis ce jour, c'est devenu le début d'un long harcèlement dont je suis là victime et elle l'a protagoniste. Une semaine ne passe sans qu'elle ne débarque à mon bureau avec ses histoires de sentiments. J'ai essayé de lui interdire l'accès une fois et elle à tapé un scandale énorme qui aurait alerté les paparazzis, l'autre fois à mon bureau elle m'a menacé qu'elle ferait pire si je lui interdisait encore une fois l'accès.
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Le Pouvoir De L'amour
Romance« Tu es mon oxygène » Dalida décide de quitter sa belle Côte d'Ivoire où elle est née et a grandi pour s'installer à Dakar auprès de son père et de ses frères. Au détour d'une ruelle, sa vie changea. El'hadj est un homme d'affaires accompli qui s'e...