Chapitre 19

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Dalida Carelle Sarr

Aujourd'hui, dimanche, je reçois les filles pour un yendou, depuis la cérémonie nous avons conversé que sur notre groupe WhatsApp. J'ai chassé El'hadj d'aller chez Kader, car on sera uniquement entre filles.

J'ai concocté du mbakhal, le premier plat que j'ai appris à cuisiner à mon arrivée ici, car mon père en raffole et je voulais lui faire plaisir par moment. J'adore faire la cuisine et apprendre de nouveaux plats, c'est pourquoi je me projette dans la restauration.

J'éteins le gaz le temps d'aller m'apprêter. Je trouve El'hadj dans la chambre couché en étoile de mer sur le sol.

- Dalida, je suis obligé de sortir ? Aujourd'hui est dimanche, on devait être couchés à profiter de notre mariage, ronchonne-t-il.

- Nounours, depuis que je suis dans cette maison un soir, ne passe pas sans que tu ne me touches, tu as complètement abandonné le boulot aux mains de Kader alors que tu devais reprendre le surlendemain et ce dernier qui ne fait que me demander de te libérer alors que Mr ne veut pas sortir, donc aujourd'hui chacun sort de son cocon. Allez allez debout bébé ! Je me dirige dans le dressing afin de lui sortir de quoi s'habiller. Je lui choisis un bermuda et un polo Ralph Lauren et des paires de Reebook. Je lui prends aussi une montre dans sa collection. Mon mari est un collectionneur de montre et de véhicules, ses deux péchés mignons.

- On prend notre bain ensemble ? Me propose-t-il en haussant les sourcils de façon suggestive.

- Hors de questions, tu m'as déjà fait ce coup.

- Pfff tu es trop méchante, boude-t-il en entrant dans la douche.

Quelques minutes, après, il sort de la douche avec une serviette sur les hanches, le corps mouillé.

Quel beau spectacle !

Il est tellement sexy, je me plains du fait qu'il me touche chaque soir, mais j'avoue que j'adore ça. El'hadj à une beauté froide, il a ce charisme qui intimide à première vue, son corps imposant est un appel à la luxure.

- Attention de la bave coule sur ton menton. Je touche mon menton afin de l'effacer, mais je ne remarque rien, il m'a cramé. À cette allure, tes yeux vont tomber, poursuit-il.

- Puff ! J'ai vu plus musclé.

Oups ! Ça m'a échappé.

Je n'aurai pas dû dire ça au vu du regard froid qu'il me lance, je veux fuir, mais il s'approche.

- Répète ! Je tourne la tête de droite à gauche dans un signe de négation.
El'hadj est extrêmement jaloux, là, je viens de le provoquer.

Dali tourne ta langue 7 fois dans ta bouche avant de parler toujours ta mère te dit ça.

- Où ? De qui parles-tu ? Réponds-moi !

- Euh de... De roman reigns, tu sais, le catcheur de la WWE celui qui a les cheveux bouclés mouillés ! Trouvé-je comme justificatif je ne peux pas lui dire qu'à la salle de sport je vois des mecs torse-nu et que moi et les filles en faisons des sujets de conversation. Le connaissant, il en fera tout un plat sans oublier de m'interdire l'accès.

- Tu fantasmes sur leurs corps Dali ?

- Qui moi ? Jamais ! Et puis bébé ce n'est juste qu'un sport hein, ce sont mes yeux qui remarque toutes ces choses insignifiantes sinon moi je ne fais que regarder le combat. Tes plus beau mon nounours en plus, moi je peux te toucher alors que ce roman reigns pff même pas ! Dis-je en embrassant ses pectoraux.
Allez vient que je t'aide à habiller ce beau corps que Dalida aime tant.

Le Pouvoir De L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant