Chapitre 44

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Dalida Carelle Sarr

Amy écarquille les yeux en fixant un point derrière moi avant qu'elle ne s'écroule.

- Non non je...c'est un cauchemar, ce n'est pas possible. Amy amy ! Je rampe jusqu'à elle. Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Amy j-je, je n'ai pas tiré, je te le jure.

- Je...j-je sais. Je me...me suis trompée. Pardonne-moi ! Dit-elle mal en point en montrant du doigt la porte du bureau.

- Calme-toi, je ne t'en veux pas, je n'ai rien à te pardonner ma puce ! Je... je vais appeler les pompiers. Je déchire le bas de ma robe pour poser sur la blessure afin de lui éviter une hémorragie. Je compose le numéro des pompiers en tremblant.

- Dis-moi qu-que tu...tu me pardonnes.

- D'accord d'accord je te pardonne mais ne t'endors pas s'il te plaît reste avec moi. Je ne veux pas que tu meures. Tu...tu es ma petite sœur Amy reste avec moi. Amy ? Amy ? Elle ne respire plus. Non-non non crié-je. Amy lève toi ne pars pas, je t'en supplie ma petite sœur réveille toi ! La supplié-je en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je t'en prie réveille toi, tu ne peux pas mourir Amy . Je pleure sur sa poitrine, je ne sais combien de minutes. Alors que je murmure simplement des ce n'est pas moi.

Je suis perdu, choquée, traumatisé, je n'ai pas tiré ma main n'était pas sur la gachette alors comment je me retrouve avec ma belle-sœur morte baignant dans son sang ?

Des pas pénètrent dans le bureau alors que je garde ma position et mes murmures.
Quelqu'un me soulève et me passe les menottes alors que les autres agents s'affèrent sur la scène. Je fixe le corps d'Amy et ce que je ressens est indescriptibles. J'ai tellement mal, elle ne méritait pas ça. Je ne comprends pas j'étais tranquillement dans le bureau ma journée allait bien jusqu'à ce que tout devienne un cauchemar.

- Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi ! Murmuré-je en état de choc.

- Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre d'Amina Sarr, nous vous demandons de garder le silence, car tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Il me prend le coude violemment et nous sortons. Complètement, dans mon monde, je ne fais pas attention aux personnes présentes. C'est lorsqu'on arrive dehors et que je croise son regard que mon monde bascule. Un flot de larmes s'échappe de mes yeux. C'est un cauchemar.

- Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi, elle n'est pas morte. Le policier me jette sur le siège de son véhicule et la voiture démarre. Je fixe mon mari qui est arrêté en fixant la voiture le visage abattu et les yeux remplis d'incompréhension.

- Ce n'est pas moi, murmuré-je, comme s'il pouvait m'entendre de là où il est alors que c'est impossible.

Mon monde, ma vie est gâchés, tout n'est désormais que ruine.

El'hadj Nabil Sarr

Je range mes dernières affaires puisqu'il est l'heure pour moi de quitter le bureau. Je prends mon sac et ouvre la porte quand je tombe nez à nez sur Kader.

- Ah, tu n'es pas encore partie bro !

- Je rentre comme ça. Pourquoi ?

- Eh bien, je dois m'entretenir avec toi sur un sujet important. Toutefois, je préfère qu'on en parle chez toi.

- Pourquoi ne pas m'en dire plus pendant que je conduirai ?

- Non, mauvaise idée. Je te suis avec la mienne.

- Ok !

À quelques mètres de chez moi, je remarque un engouement devant ma porte et des personnes qui courent pour y aller. Qu'es-ce qui se passe ? J'arrive et gare n'importe comment. Je remarque des voitures de police et une ambulance du SAMU. Les battements de mon cœur s'accélèrent.

Le Pouvoir De L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant