Le Pouvoir De L'amour

Chapitre 12

Dalida Carelle Diop

Son message m'a un peu surpris, vu que ce n'était pas du tout prévu qu'on se voit ce soir, mais bon, j'irai avec plaisir.
J'ai pris un bon bain relaxant. Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, j'ai particulièrement envie de me faire très belle. Il m'a dit de me mettre sur mon 31 mais je me mettrai sur mon 31 + 1 c'est pourquoi j'ai sorti une robe jaune moutarde à perle et à col ouverte qui laisse voir mon cou et mon décolleté, pour accessoiriser le décolleté je mets une chaîne avec médaillon plongeant. Je me fais une frange en chignon et je prends des talons transparents à lacets cheville sangle et une pochette strassée.

Il vient de me signaler qu'il est là, je ferme la porte à clé, car oui avec les Anta faut faire attention. Je le rejoins alors qu'il est adossé à sa voiture en costard en train de me contempler en se mordant les lèvres.

Mhhh on va dîner avec le président ou quoi ?

- Ce que tu vois te plaît ? Lui demandé-je afin de l'émoustiller.

- Et comment, tu es divinement belle mon amour tourne toi. Je fais un tour sur moi-même et m'arrête. Il marmonne des choses que j'ai du mal à comprendre.

Tu n'as rien encore vu mon beau, tu ne dois avoir yeux que pour moi , je veux être la seule dans chaque périmètre de tes pensées.

- Tu es très beau ce soir, ce costard te va à ravir, je vois que tu as sorti le grand jeu.
Alors on y va où tu restes là à me déshabiller du regard ?

- Dalida, je te jure que tu vas me tuer un jour, allons y ce soir, je ferai des jaloux.

- Et après c'est moi qui prends les pots cassés, marmonné-je, il me met la ceinture et démarre.

Nous arrivons dans le même restaurant où tout a commencé.

- J'ai fait ce choix parce que je voulais venir là où je t'ai déclaré mon amour, me dit-il.

Trop mignon, je fonds.

Comme l'autre fois quelqu'un viens récupérer sa voiture et nous nous conduit à une table, il me prend la taille de façon possessive à cause des regards qui convergeaient vers nous, il ne vois que les hommes qui me regardent, or lui ces filles le dévore des yeux .

Tout doux mes copines, c'est chasse gardés.

- Aujourd'hui, tu n'as pas réservé la salle entièrement comme l'autre fois, dis-je en m'installant alors qu'il m'avait tiré la chaise.

- Non, j'ai besoin d'être entouré aujourd'hui pour ce que je m'apprête à faire.

- Qu'est-ce que tu mijotes El'hadj ?

- Patience bébé, tu le sauras, le serveur nous apporte une entrée que je déguste avec appétit dommage que ce soit une petite portion, j'aurais bien aimé me goinfrer avec, c'est trop doux j'ai même envie d'y passer les doigts, mais civilisation oblige, je dois me tenir bien.
Le plat principal est tout aussi bon, je comprends pourquoi El'hadj adore ce restaurant.

- Je reviens amour, je vais m'entretenir deux minutes avec le maître de salle, me prévient-il.

- Ok nounours, j'en profiterai pour me faire une beauté, je me lève et pars dans les toilettes, je me soulage, lave mes mains et me refais une petite beauté. Je prends des photos par-ci par-là et je ne ressors que cinq minutes après.

J'ai abusé !

Toutefois, El'hadj n'a pas encore fini de parler avec le maître de salle vu qu'il n'est pas à notre table, je m'installe et manipule mon téléphone afin de l'attendre. Je remarque une fleure qui s'est faite déposé par un inconnu, je relève la tête afin de lui demander ce qui lui prend quand une deuxième personne vient placer à son tour une fleur, je tourne la tête perdue et remarque que c'est un rang qu'ils ont formés où chacun dépose une fleur à ma table.