Chapitre 11

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Dalida Carelle Diop

Aujourd'hui, c'est dimanche, je ne travaille pas. Assise sur la terrasse avec un jus de fruit mon préféré surtout, je suis en ligne avec ma mère.

- Dis à Erkan qu'à son retour qu'il m'emmène des régime de bananes et plein de boules d'attieke, lui dis-je.

Erkan est à Abidjan depuis 1 mois.

- Tu penses qu'avion la c'est pour ton papa ? Tout ça la il va mettre où ? Tchrr parle moi d'autre chose. La femme de ton père te traite bien, j'espère ?

- Oui maman, elle est adorable !

Je ne dis rien à ma mère sur ce qui se passe, car je la connais, elle risque de débarquer ici et faire des histoires, je préfère donc régler ça seule.

- Si ça ne va pas, tu me dis hein Dali, tu me dis, tu as compris keh !

- Oui maman, j'ai compris !

Nous conversons encore 1 heure avant que je ne raccroche afin d'appeler Josy.

- Allô ma copine, on dit quoi au pays ? Demandé-je dès qu'elle ai décroché.

- C'est comme quand tu nous as laissé la, rien de nouveau enfin si, j'ai rompu avec ce va-nu-pieds de Hamed, m'informe-t-elle.

- Ah, tu as fini par rompre ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?

- Ma sœur affaire d'amour là, c'est bon, affaire où il ne m'a même pas mariée, il veut me donner ulcère, tu vois la fille skinny (mince) qui habite vers la boutique-la non ? Je suis allée le voir chez lui quand je les ai surpris en pleine "activité jambaire". J'ai signé, c'est bon ! N'en parlons plus et ton type, il te traite bien, j'espère ?

- C'est un ange ma copine, je suis comblée, même si on se dispute de temps en temps ça va, Répondis-je.

- En tout cas, tu as bien fait d'écouter tes amis ne laisse pas même. Moi, je sais qu'un jour, je vais venir frapper ta sœur, tant que je n'aurai pas frappé la fille-là, je ne vais pas mourir en paix.

- Laisse-la avec ses problèmes pardon. Nous continuons de converser pendant un long moment jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus.

Je me lève et pars dans ma chambre, je rentre et ce que je vois me laisse sans voix.

- Qu'est-ce tu fous dans ma chambre ? Qu'est-ce que tu verses ici ? J'avance afin de lui arracher la bouteille. C'est une espèce de liquide marron avec des papiers comportant des écritures en arabe.

- Tu es en train de me lancer un sort Anta ? Tu pratiques la sorcellerie dans ma chambre ? Tu fréquentes les marabouts maintenant ? Tu es malade ou quoi ? Crié-je.

- Tu la fermes petite peste, et redonnes ma bouteille, crie-t-elle à son tour en m'arrachant la bouteille des mains. Je t'ai dit d'attacher ton pagne non ? Figure-toi que c'est la guerre qui a commencé comme ça et tous les coups sont permis, crache-t-elle avec dédain.

- Tu es sans vergogne. Aucune dignité ! Tu me fais pitié ! C'est pour un homme que tu veux me faire du mal ? Pour un homme qui ne te considère même pas. Ça fait 3 ans que tu lui cours après, tu ne connais pas la défaite Anta ? Donc tu es décidé à me pourrir la vie à ce que je vois ? Ok vu que tous les coups sont permis Anta, je vais te frapper, que tu sois mon aînée ou pas j'en ai marre de toi, marre de tes plans à deux balles, marre de tout ce que tu me fais vivre. Je lui arrache la bouteille et verse le reste du contenu sur elle, je tire ses pieds afin de la faire tomber et m'asseois sur elle, je ramasse les papiers qui étaient sortis de la bouteille et qui sont maintenant à terre afin de les lui mettre dans la bouche. Comme elle veut me faire du mal, elle va manger son mal. Elle se débat et crie, mais je m'en fiche j'ai plus de poids et de force qu'elle, je ne suis plus cette petite qu'elle maltraitait, aujourd'hui, elle va me connaître.

Le Pouvoir De L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant