Sex friends

35_ Réconciliation

"Aimer, c'est espéré en risquant de tout perdre et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimer que l'on n'aime. "

PDV Chloé

Je me réveille de bonne humeur, Alex doit revenir aujourd'hui et je veux que la maison soit propre pour son retour. Ces derniers temps je me suis laissée aller à cause de ma parresse et de mon manque de lui. À chaque fois que je pense à lui, je reçois une grosse gifle, me dire que je dépends donéravant d'Alex ce n'est pas rien. Sachant que lui ne m'aime pas comme moi je l'aime ça me refroidis un peu mais je dois me battre contre moi même pour ne pas lui en vouloir.

Je sais que ce n'est pas de sa faute mais mon cœur ne l'accepte pas, il refuse de comprendre qu'Alex n'est en rien coupable de mes sentiments à son égard. C'est moi qui suis tombée la tête la première dans ce foutu cercle vicieux. Tu vois, celui de l'amour à sens unique où il y a l'autre qui n'en à rien faire des sentiments de la personne qui l'aime et que tous les jours tu espères qu'il ressent la même chose.

Je soupire, me lève et m'étire, il doit être dix, onze heures du matin. Valentin, mon chat, miaule puis vient se caresser avec ma jambe. Je souris et m'avance vers la salle de bain suivi de lui. Une fois mon brossage de dent terminé, je vais dans la cuisine pour petit déjeuner. Un bol de lait et de céréale, accompagné de croissants livrés tous les jours. Alex a gagné un an de croissants gratuits grâce à un jeu télévisé. Je vous le jure ce mec il regarde trop la télé.  Bref, je mange puis nourris Valentin, avant de partir prendre une douche.

Je ressors de la chambre habillée d'un jean noir et d'un débardeur marqué d'un "89" au milieu. Mon télèphone en main, je m'assois sur le canapé. Je vais sur les réseaux sociaux, lis quelques status, tweets, messages. Depuis la dernière fois, le jour où j'ai parlé aux gens de mon lycée, ils ont arrêté de m' insulter même si il y en a encore qui s'amuse à faire des hashtags stupides genre #ChloéLaTepu avec plein de photos de moi. Ça ne me touche plus vraiment, j'ai appris à ne plus me soucier du regard des autres et ça marche je me sens beaucoup mieux.

J'arrive à ne plus toujours penser à sa mort mais les textos de cet inconnu se font plus fréquent. Il ou elle veut me faire mal avec les photos et il ou elle abandonnera vite son idée en voyant que ça ne fonctionne pas. Avec l'aide de Colleen je ne me torture plus l'esprit en m'accusant du décès d'Ethan. Elle m'est d'une aide formidable.

Je continue mes petits fouineries, jusque des coups sur la porte me fis sursauter. Ça ne peut pas être Alex, il a les clés de la maison et je n'attendais personne. Je me mets debout soucieuse et me dirige vers la porte et jette un coup d'oeil par le judas.

J'écarquillais les yeux de surprise quand je vis qu'il s'agissait de ma mère. Qu'est-ce-qu'elle fout là ? Elle ne m'a pas parlé pendant presque un an et du jour au lendemain elle se pointe comme une fleur devant chez moi. Elle doit vraiment avoir un problème, alors. J'ouvris la porte et elle me sourit. Honnêtement ce sourire ne me dit rien qui vaille.

- Bonjour, Mon Alouette !

Je la regardais blasée elle se foutait royalement de ma trouche ou je rêve ? Je marmonnais un bonjour à peine audible en la faisant entrer. J'avoue ne comprenant pas ce qui se passer mais ce n'est pas grave on va y remédier à cela immédiatement.

- Qu'est ce que tu veux ? fis-je un peu trop sechement.

Elle baissa la tête puis la releva les larmes aux yeux. Je me sentis soudainement coupable de lui parler aussi mal mais en repensant à la dernière fois qu'on s'était vu toute compassion disparut. Elle n'avait qu'à pas être autant une peste...