Sex friends

39_ La confiance.

" Lorsque tu fais totalement confiance à quelqu'un tu obtiens l'un de ses deux résultats:
Une personne pour la vie ou une leçon pour la vie."

PDV Chloé

Je les regardais chacun leur tour attendant une réponse.

- Vous avez perdu votre langue ?

Ils secouèrent leur tête et je levais les yeux au ciel.

- Vous faites quoi ici ?

- On parlait. Répondit ma mère.

- Je croyais que vous jouiez aux dominos. Fis-je sarcastiquement.

Ma mère se leva pour être à ma hauteur. Elle mit une mèche de ses longs cheveux noirs derrière son oreille.

- On discutait juste. On ne faisait rien de mal.

- Maman...

Est-ce qu'elle sait ce que cet homme m'a fait ? Rien qu'en y pensant je me mets à trembler. Ses yeux me fixaient.

- Depuis combien de temps vous vous reparlez ?

- Deux mois. Répondit Pierre.

Comment ? Deux mois. Non, il ment. Pourquoi elle m'a menti ?

- C'est vrai ?

- Non, Chloé je l'ai appelé hier... pour qu'il me raconte pourquoi tu ne lui parles plus...

J'inspirais pour garder mon calme. Je ne vais pas me donner en spectacle dans cet endroit.

- À plus. Alex m'attend.

Je passais à côté d'elle et me dirigeais vers Alex.

- Ça va ?

Je pète la forme tu vois pas ?! Je lui lançais un regard noir et m'assis sur la chaise.

- Ils t'ont mal parlé ?

Je secouais la tête.

- Alors qu'est ce qu'il y a ?
- Rien.

Il partit voir si nos sandwich étaient prêt. Je soupirais d'agacement. Qui croire ? Je crois plus en ma mère qu'en cet homme qui m'a souillé. Pourtant je doute de leur honnêteté qui me dit que c'est elle qui dit la vérité et que c'est lui qui ment ? Personne. Au pire, on s'en fou. Mais non imagine qu'elle t'a encore menti, que tout ce qu'elle te disait n'était que mensonge ? Il n'y a pas de mort d'homme donc voilà. Pourquoi elle serait venue me demander pardon si c'est pour me mentir après? Elle n'aurait jamais mis sa fierté de côté juste pour me prendre pour une conne... Elle ne peut pas me mentir.

Je continuais à me torturer l'esprit avec toute les hypothèses possible. Mais compris que ça ne servait à rien car je n'arriverais pas à les croire ni l'un ni l'autre.

- Bébé, il ne te touchera plus. Je te le promets. Manges, s'il te plaît.

Je sursautais, je n'avais pas remarqué qu'il était revenu.

- J'ai plus faim. Il est quelle heure ?

- Mange. Ordonna t-il d'un ton autoritaire. Il est 13h17.

- Merci. J'ai pas envie d'aller en cours.

Il haussa les épaules.

- Tu dois y aller pour prendre des notes pour ton pote. Crache t-il.

- Aleex... Ralais-je. Mets ta jalousie de côté.

- C'est pas de la jalousie. Si tu manges, tu ne pars pas en cours.