29_Une Crise de Jalousie

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"La jalousie est le plus grand de tous les maux et celui qui fait le moins de pitié aux personnes qui le causent", La Rochefoucauld.

Samedi 23 Mai

Je le regardais la bouche ouverte en fronçant les sourcils.

- Quoi ?

- Ne me prends pas pour un idiot, Chloé.

- De quoi tu parles ?

J'avais peur. Et si l'inconnu avait envoyé un nouveau message. J'avais effacé les autres SMS pour pas qu'il les voit. Je triturais nerveusement mes doigts et baissais les yeux au sol. Le carrelage est devenu très interressant. Il était bleu comme le ciel. Pas comme en ce moment, dehors il y a un temps de merde.

- Et regardes-moi quand je te parle, fit-il en haussant mon menton.

Je n'osais pas le regarder mais j'étais obligée d'affronter son regard tueur.

- C'est qui le mec à qui tu envoies des "je t'aime" et des "tu me manques" ? Continua t-il en faisant des guillemets avec ses doigts.

Je levais les yeux au ciel. Faut pas s'énerver pour si peu.

- T'es jaloux, ma parole? Demandais-je sur les nerfs moi aussi.

- Oui, maintenant réponds.

- T'es qui toi pour me demander des comptes ? Monsieur je suis occupé à baiser une salope dans le lycée où il travaillait? T'es qui putain ? Hein ? M'emportais-je.

- Comment peux-tu dire ça ?

- Je sais que tu déjeunais avec une putain de meuf depuis plus d'un mois. J'ai des preuves.

- Tu m'espionnes maintenant ?

Je lève les yeux au ciel. Je n'ai que ça à faire.

- Oui, mentis-je.

- Si t'as pas confiance en moi, qu'est-ce que tu fous là ?

T'es sérieux là ?

- Je me le demande aussi. Crachais-je en passant près de lui.

J'entrais dans sa chambre et pris une valise et l'ouvris sur le lit. J'avais mal à la poitrine, c'était trop facile de partir comme ça, mais rester ne serait pas une meilleure idée. Mon pauvre Ethan. Je respirai bruyamment, je n'arrêtais pas de rouler des yeux pour ne pas pleurer. Je pris mes vêtement et jetais plus sur le lit que dans la valise.

- Chloé, calmes-toi, ce n'est pas bon pour le bébé.

Il posa ses mains sur mon ventre. Je fermais les yeux et inspirai profondément. Je suis très calme.

- Dis-moi juste qui c'est, murmure-t-il.

Mais d'après toi à qui j'ai bien pu envoyer cela ? À mon père ?! Fit sacarstiquement ma conscience.

- C'est Mathieu...

Il embrassa ma tête et me retourna vers lui.

- Tu l'aimes encore ?

Je haussais les épaules et je cru voir de la tristesse dans ses yeux.

- C'est qui cette fille ? Fis-je durement.

- Une prof, elle m'aidait à m'adapter Répondit-il trop rapidement.

Genre, à t'adapter... Hum à sa chatte ?

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