Sex friends

37_ Ses yeux gris

Lundi 26 octobre

PDV Chloé

- A ce soir, dis-je en embrassant la joue d'Alex.

Deux semaines que je dois garder mes distances avec lui. Je dors dans la chambre d'ami, en une journée je suis passée de petite amie à une -putain de- simple colocataire qui ne paie rien. Je fais un crédit jusqu'au jour où je pourrais le rembourser. Je pensais qu'il m'aimait aussi mais ça serait trop beau, non mademoiselle ne peut pas être aimé, personne ne peut éprouvé de l'amour pour quelqu'un comme moi.

- On va se voir au lycée, non ?

- Ouais. Souris-je.

Il hocha la tête et je bus rapidement mon jus d'orange.

- Chloé, si tu te grouilles pas tu vas rater le bus, me prévint Alex.

Je lui lançais un dernier regard et sortis d'un pas lourd de la pièce. Monsieur ne veut pas m'emmener au lycée en voiture. Il préfère que j'y aille en bus pour ne pas éveiller la curiosité des gens. Mon oeil ouais, il veut juste que tu lui foutes la paix. Il n'a pas besoin d'une gamine comme toi pour vivre.

- Bonne journée, mon cœur.

- Au revoir, saluais-je froidement.

Je quittais la maison et pris mon téléphone pour mettre la playlist. Je marchais rapidement jusqu'à voir au loin les deux "filles" de d'habitude, Anaïs et d'autres gens que je ne connaissais pas. Arg, cette année va être super. Je souris hypocritement et continue d'avancer j'enfonce une oreillette de mes écouteurs dans mon oreille et me laissa emporter pas les paroles de la chanson.

Purée, il y a un mec vraiment canon. Un métisse aux yeux gris et cheveux châtain, il a mon âge, j'imagine. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fait qu'il soit seul. Pourquoi? Il a l'air sympa. Dommage, que Colleen ne soit pas là, elle aurait pû être attirée par lui. Je fis la bise à Anaïs puis m'appuie contre le mur un peu éloigner d'une des ex de Mathieu. Je regarde l'arbre devant moi, il est vieux. Les deux "filles" parlaient de choses vraiment ininterressante.

Mais une phrase m'interpela "Oh la pute ! Moi j'aurais honte de revenir au lycée en étant mère." Elles rigolèrent. Je levais les yeux au ciel. Elles sont bête. "Quelqu'un a dit que le père était plus agé qu'elle." L'autre ajouta: " Le mec travaille au lycée." Karine dit " Il y en a trop. Je suis sûr qu'elle les a tous essayé". Calmos Chloé elles n'ent vallent pas la peine. Elles rigolèrent comme deux grosses cruches, folles.

- Hey ! Toi en jeans rouge. C'est qui le père de ton fils ?

Oh les salopes ! C'est pas vrai. Elles n'ont pas osées. Inspire. Expire. Inspire. Expire.

- Ça ne vous regarde pas. Bourgonnais-je sèchement.

" Elle ne doit même pas connaître le père du gosse..." Je soupire. "Moi j'aurais avorter, être maman à 18 ans c'est une honte" Entendis-je.

S'en était trop, d'accord, elles me jugent j'en ai rien à cirer, mais ça commence à me gonfler.

- Mais fermez vos gueules putain ! Etre mère c'est loin d'être honteux, bande de conne !! Gueulais-je.

Je ne voulais même plus aller en cours. La douleur dans ma poitrine réapparut et je soupirais. Je ne dois pas sécher, Alex me tuerait. Elles rigolèrent et je levais les yeux au ciel.

Le ciel est beau, les gens sont pressés, les voitures défilent devant nous, tout le monde est heureux, heureux ou ont juste l'air. Je passais devant elles en leur lançant un regard noir. Je m'assis sur un banc vide. Quelques minutes plus tard, le bus arrive enfin et j'entre la dernière à l'intérieur. Il n'y a plus de place. Oh si.