16_ Vérité ou Mensonge ? (réécrit)

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PDV Chloé

Mardi 18 décembre

Non,non pas lui. S'il vous plaît. NOOON ! MON DIEU !!

Je restais planté là, regardant ma soeur se faire déshabiller devant moi. Nan, réagis, putain !! Pourquoi il fait ça ? Alexandra n'a rien avoir avec ça !

- Lâche-la. Dis-je sèchement.

Leurs regards se posèrent sur moi. Et un sourire se forma sur son visage.

- Non, Chloé... laisse-lui.

- Alexandra va-t-en !

Le connard l'embrassa une dernière fois.

- Non, elle a commencé donc elle finit ! S'écria le salaud.

- Rêve toujours, Alex' monte immédiatement.

- J'ai dit qu'elle reste ici ! Cria Pierre.

Il la ramena vers elle et se frottait. Putain mais réagis salope. Je m'avançais vers lui et le tira en arrière.

- Lache-la connard ! Cours!

Elle prit ses vêtements rapidement, me lança un regard inquiet et monta à l'étage.

- Alors ma puce, content de me voir ? Rit-il en me lançant un regard pervers.

- Sors d'ici ! Tu n'as pas le droit de rentrer ici !!

- Ta mère m'a donné la permission de venir quand je veux.

Il se retourna vers et instinctivement je reculais.

- C'était avant que tu me... les mots me manquaient. Me... vio...

Il rigola.

- Ahahah t'es une petite rigolote ma jolie, par quoi, crois-tu être née ?! Ta mère est une grande idiote qui croit tout ce qu'on lui dit...

- Qu-quoi ?! Bégayais-je.

Mon coeur s'affolait dans ma cage thoracique. Il ment, ce n'est pas vrai... j'avais les larmes aux yeux. Je suis le fruit d'un viol...

- Je l'ai violé et 9 mois plus tard tu es née.

- Nan !! Tu mens ! Hurlais-je.

Une larme coula. Il se rapprocha de moi et je me collai au mur.

- Si, je t'assure. Je l'avais drogué cette nuit là. Dit-il naturellement. Et le lendemain elle ne se rappelait de rien.

- Putain, nan nan. NAN !

Je glissais au sol, ça ne peut pas être vraie. Il ment ma mère m'avait dit qu'elle l'avait rencontré dans un bar mais pas ça...

- Arrête de mentir et sors d'ici !!

- Nan, pas avant que je t'enlève ça.

Il passa sa main dégueulasse sur mon short. Je me levais et me précipitais loin de lui mais il me fit un croche-pied. Et je tombai par terre. Il me chevaucha, embrassa mon épaule et me retourna . Il posa un genou entre mes jambes. Je me débattais et frappais son torse. Il mit mes mains en haut de ma tête.

- Lâche-moi. Grognais-je.

- Tu es à moi.

- Nan, jamais. Crachais-je.

Il me gifla.

- Connard.

- Je suis ton père. Tu me dois le respect.

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