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Je me lève d'un bond de ma chaise en plastique.

Rose; Un incendie ?

Cela fait ressurgir tous mes souvenirs du du cauchemar oppressant fait il y a quelques jours. Hadrien se met également debout plus posément, mais l'air soucieux.

Hadrien: Si l'alarme se met en route c'est que le feu ou la fumée s'est déjà propagé dans le bâtiment.

Rose: Ce n'est pas un exercice à ton avis ?

Hadrien: Non, ce 'nest pas plausible. C'est trio difficile de tout lâcher alors qu'on s'occupe des patients et de les sortir des salle pour ''du beurre''. Tu as vu depuis que tu es là qu'on avait régulièrement des formations, mais jamais d'exercice à proprement. En plus, dans l'éventualité que cet "exercice extraordinaire' aurait été prévenus, surtout la nuit où on est en personnel réduit. On est si peu de garde pour évacuer tos les patients si jamais .

Rose: Espérons qu'il ne faille pas aller jusque là !

Hadrien: On verra ce que disent les agents du service incendie. De mémoire, la dernière fois que l'alarme a sonnée c'était pour un grille-pain en surchauffe dans la salle de de détente des Urgences. Avec un peu de chance ça sera pareil cette nuit.

Rose: Croisons les doigts !



J'inspire pour essayer de stabiliser et garder mon sang froid au fond de moi.

hadrien: Allons-y, Rose. S'il y a vraiment quelque chose, chaque minute est comptée. Je hoche la tête et me précipite à sa suie dans le couloir aux lumières mises en veille.

Nous croisons Lucie qui fait partie de l'équipe de garde comme toujours quand Hadrien est de service.

hadrien: Lucie, des nouvelles ?

Lucie: Docteur Leca, pas encore de visite de la sécurité. Les portes coupe-feu automatiques se sont par contre fermé. J'ai déjà sorti la liste des patients, au cas où. On en a quatorze dans le service en ce moment. Tous les lits sauf un sont occupés. Ça va prendre du temps pour évacuer tout le monde avec le personnel en nombre réduit.

hadrien: Espérons qu'il ne faille pas en arriver là. Sinon, on fera de notre mieux, comme d'habitude.

Il lui offre un petit sourire encourageant.

Rose: Je peux déjà faire quelque chose ?

Avant qu'Hadrien ne puisse répondre, una gent de sécurité pénètre dans le service en compagnie de David Koné.

David: Salut, Hadrien, Rose,Lucie. Je suis de garde aux Urgences et je vais coordonner l'évacuation du service.

hadrien: Ah, il faut donc évacuer nous aussi, j'imagine ?

Il s'est tourné vers l'agent de sécurité qui hoche la tête. Il nous explique que le feu a pris un local des services techniques au sous-sol. il s'étend horizontalement avec la fumée qui se repend, mais aussi verticalement. Et il n'est pas maîtrisable sans l'intervention des pompiers. Dans l'attente, des mesures doivent être prises au sein de l'hôpital pour ne pas risquer de dommages. Et bien sûr, situés au rez-de-chaussée, les services de Réanimation et des Urgences sont en première ligne.

David: Qui va coordonner tout ça chez vous en l'absence de Tristan ?

Il regarde par défaut Hadrien qui se tourne vers moi avec un air interrogateur.

Rose; Oh, non, je préfère te laisser faire ! Tu as plus d'expérience.

hadrien hoche la tête avec un sourire un peu tendu. Comme une relent des sécurités d'il y a quelques années, ou la pression que tant de gens dépendent de lui.

hadrien: D'accord.

Si nous n'étions aps en plein milieu du service, je l'aurais embrassé pour l'encourager.

Rose: Si quelqu'un peut le faire, c'est surtout toi.

Hadrien: Lucie, tu sors le patient de la chambre 8. Il est stable, tu décroches tout, tout le matériel et il part avec la totale. Florence, la patiente de la chambre 9 ,idem. Comme pour les autres, rajoutez-leur à chacun une couverture de survie et venez me chercher si le moindre problème survient, Rose, tu t'occupes de Monsieur Durieux, ma pancréatite aigue. Lui n'est toujours stable et court un risque élevé de décompensations tant cardiaque que respiratoire. J'aime autant que ce soit un médecin qui l'évacue.

L'infirmière et l'aide-soignante hochent la tête, comme moi. Florence s'éclipse pour suivre les ordres d'Hadrien, mais Lucie s'attade quelques secondes. Elle sent la fumée.

Lucie: Docteur, il reste encore quatre patients après ces trois ci mais ça devient plus difficile à sortir du service. La fumée est de plus en plus dense et elle entre chaque fois qu'on ouvre la porte pour laisser passer les lits.

Rose: Les pompiers ne sont pas encore là ?

Lucie: Si, ils ont commencé l'évacuation de l'hôpital dans la rue.


Hadrien: Ah, ce n'est pas une bonne nouvelle...



INTENSIVE CARE - HADRIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant