Elisa Evans-Potter [fini]

VII : Harry Potter :

Puis, la petite troupe fut accompagnée dans le bureau du professeur Dumbledore. Dans lequel attendaient Mrs et Mr Weasley, en pleure.

Il y eut un long moment de silence, tandis que Harry, Ron, Ginny et Lockhart se tenaient immobiles à l'entrée du bureau, couverts de boue, de saletés, et -dans le cas de Harry- de sang. Puis il y eut un cri.

«Ginny !»

C'était Mrs Weasley qui, jusqu'à présent, était restée assise devant à cheminée à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle se leva d'un bond, suivie de près de Mr Weasley, et tous deux se précipitèrent sur leur fille.

Puis, Mrs Weasley se jeta sur Ron et Harry pour les serrer dans ses bras.

«Vous lui avez sauvé la vie ! Vous lui avez sauvé la vie ! Comment vous avez fait ?
- C'est ce que nous aimerions tous savoir, dit le professeur McGonagall d'une voix faible. Nous avons eu le récit d'avant votre entrée. Mais ça s'arrête là.
- On est allé voir Lockhart qui prétendait être déjà entré dans la chambre des secrets, pour voir comment avançaient ses recherches. Mais il prenait la fuite. Alors comme nous savions grâce à Hermione qui avant d'être pétrifiée avait arraché la page d'un livre que la bête était le basilic, et qu'il avait tué Mimi Geignarde la première fois, nous sommes allés la voir. Elle nous a montré les lavabos et j'ai dit ouvre-toi en fourchelang ce qui l'a ouverte. Lockhart a voulu repartir en arrière, car il avait peur, alors a prit la baguette cassée de Ron, et a lancé un oubliette. Mais, cette baguette retourne les sorts sur la personne qui les lance, alors il a été oublietté, et a fait tomber d'énormes morceaux de roc du plafond. Ron et lui coincés d'un côté, et moi de l'autre. Alors j'ai continué seul. Puis j'ai trouvé Ginny, allongée devant ta statue. Puis Tom Jedusor a commencé à me parler ! Et il m'a révélé qu'il était Voldemort. Il était sous forme de souvenir grâce à ce journal. Fumseck est arrivé avec le Choixpeau, et Tom a appelé le Basilic. Et j'ai sortis du Choixpeau l'épée de Gryffondor ! J'ai réussi à lui planter l'épée dedans, mais je me suis pris un crochet venimeux. Heureusement Fumseck a pleuré sur ma blessure et j'ai guéri. Alors j'ai pris le crochet eu Basilic et transpercer le journal avec. Il a disparu, et Ginny s'est réveillée. Et on a retrouvé Ron et Lockhart, puis on est remonté.
- Très bien, dit le professeur McGonagall lorsqu'il s'interrompit. Vous avez donc découvert l'entrée de la Chambre, en violant au passage à peu près tous les articles du règlement de l'école comment diable avez-vous fait pour sortir de là vivant, Potter ?
- Ce qui est le plus intéressant à mes yeux, dit-il d'une voix douce, c'est de savoir comment Lord Voldemort a réussi à envoûter Ginny, alors que, d'après les informations qu'on m'a données, il se cache à l'heure actuelle dans les forêts d'Albanie.
- Q... Quoi, bredouilla Mr Weasley. Qui-Vous-Savez ? Envoûter... Ginny ? Mais n'est pas... Ginny n'a pas...
- Tout est arrivé à cause de ce journal intime, dit précipitamment Harry en montrant à Dumbledore le petit cahier noir.»

Dumbledore prit le journal des mains de Harry et contempla longuement les pages humides et brûlées.

«Remarquable... C'était sans doute l'élève le plus brillant qu'on ait jamais vu à Poudlard. Rares sont ceux qui savent que Lors Voldemort s'est autrefois appelé Tom Jedusor. Qui donc aurait songé à établir un lien entre Voldemort et ce garçon si intelligent, si séduisant qui avait été prefet-en-chef de Poudlard ?
- Mais Ginny... Qu'est-ce que notre Ginny pouvait bien avoir à faire avec lui, demanda Mrs Weasley.
- C'est son journal, sanglots Ginny. Je... J'écrivais dedans et il me répondait.
- Ginny, s'exclama Mr Weasley stupéfait. Ne t'ai-je donc jamais rien appris ? Qu'est-ce que je t'ai toujours dit ? De ne jamais te fier à quelque chose capable d'agir et de penser tout seul si tu ne vois pas où se trouve son cerveaux. Pourquoi ne nous as-tu pas montré ce journal à moi ou ta mère ?
- Je... Je ne savais pas... Je l'ai trouvé dans un des livres que m'a donnée maman. Je croyais que quelqu'un l'avait oublié là...
- Miss Weasley devrait aller immédiatement à l'infirmerie, l'interrompit Dumbledore d'une voix ferme. Cette épreuve a été terrible pour elle. Il n'y aura aucune sanction. Des sorciers plus âgés et plus avisés qu'elle ont été aveugles par Lors Voldemort. Du repos, voilà ce qu'il lui faut, et peut-être une grande tasse de chocolat. Madame Pomfresh n'est pas encore couchée. Elle est en train d'administrer le philtre de mandragore aux victimes du Basilic.
- Alors Hermione va bien, s'exclama Ron.
- Il n'y aura pas de séquelles, assura Dumbledore.»