Elisa Evans-Potter [fini]

XV : La Coupe du monde de Quidditch

Même, si elle était sensée retrouver ses amis à l'emplacement de la coupe, Mr Weasley avait réussi à négocier pour que la rouquine passe les vacances avec eux. Et quand ils avaient décidé d'aller chercher Harry, la sorcière avait sauté de joie. Elle pourrait rencontré son oncle, sa tante et son cousin !
Bien évidemment elle ne pourrait rien dire, mais elle avait quand même très hâte.
Mais lorsque tous les Weasley arrivèrent dans la cheminée ils furent... Comment dire... Coincés ?

«Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Élisa, s'écria Harry de l'autre côté du mur. Comment as-tu fait ?
- Pour me retrouver coincée dans un mur ? À toi de me le dire !
- La cheminée est condamnée.
- Fred, tu me dois 20 Gallions !
- Allons, allons, dit Mr Weasley. Il n'y a qu'une seule chose à faire... Recule-toi Harry.
- Attendez un peu, cria une grosse voix grognon. Qu'est-ce que vous avez l'intention de...»

BANG !

Le feu électronique vola à travers la pièce, soufflé par l'explosion de la cheminée. Mr Weasley, Fred, George, Ron et Élisa surgirent alors au millieu d'un nuage de débris divers. Les Dursley regardèrent bouche-bée les sorciers qui arboraient tous une chevelure d'un roux vif.

«Ça va mieux ! Ah vous devez être l'oncle et la tante d'Harry !»

Mr Weasley s'avança, la main tendue vers l'oncle Vernon, mais celui-ci recula de plusieurs pas entraînant avec lui la tante Pétunia.

«Ah... Eu... Oui... Désolé pour tout ce dérangement, dit Mr Weasley qui laissa retomber sa main en jetant un coup d'œil vers la cheminée. C'est entièrement ma faute. Je n'avais pas pensé que nous ne pourrions pas sortir une fois arrivés à destination. Je remettrai tour en ordre en un clin d'œil, ne vous inquiétez pas. Je vais allumer un feu pour renvoyer les enfants à la maison, et ensuite, je réparerai la cheminée avant de transplaner moi-même.
- La... La... Fille n'est pas votre fille, n'est-ce pas, demanda tante Pétunia en fixant Elisa.
- Non madame. Je m'appelle Élisa Evans.»

Tous ceux qui était au courant ( donc Harry et les Weasley sauf Arthur ) les regardèrent en comprenant ce qu'il se passait.

«Vernon, murmura Pétunia. Tu vois ce que je vois ?»

Mais son mari en lui répondit pas, tétanisé par la simple présence de tous ces sorciers chez lui.

«Bonjour Harry, dit Mr Weasley avec un sourire rayonnant, tes bagages sont prêts ?
- Tout est là-haut !
- On va s'en occuper, dit aussitôt Fred faisant un de ses célèbres clin d'œil à la cadette des Potter.»

Puis les jumeaux montèrent avec un sourire jusqu'aux oreilles, et avant qu'ils ne reviennent, Dudley apparut dans la pièce.

«Ah, voilà ton cousin Harry ?
- Ouais, c'est Dudley.
- Tu passes de bonnes vacances Dudley, lui demanda ensuite Mr Weasley avec douceur.»

Mais pour une raison qui nous échappe, il semblait terrifié le pauvre chou ! Puis Fred et George réapparurent avec la malle de Harry.

«Ah voilà ! Vous pouvez commencer à partir ! Incendio !
- Mes salutations Dudley, fit Fred en entrant dans la cheminée. Au terrier !
- De même, fit George avec de prendre un peu de pouvre. Au terrier !
- Ron à toi maintenant, dit Mr Weasley.
- À bientôt, lança Ron au Dursley. Au terrier !
- Ravis de vous avoir rencontré, dit Elisa qui avait vraiment l'air de le penser. Au terrier !»

Mais à peine elle eut disparu que Pétunia tendit la main en soufflant un mot... Ou plutôt un nom... Qui ressemblerait à une fleur... Lily...

«Regarde Élisa, cette fleur est comme ton deuxième prénom.
- Michael, pourquoi c'est ça mon deuxième prénom ?
- C'était le prénom de maman.
- Mais si c'est le nom d'une fleur !
- Ça a été une longue tradition de porter le nom d'une fleur dans la famille.
- Pourquoi je m'appelle Élisa alors ? Au lieu de Poppy ou bien de... Je ne sais pas... Pétunia ?
- Tu vas me sortir tous les noms commençant par P grenouille ?
- Peut-être bien !
- Demande à Remus, malheureusement je sais simplement qu'on ne parlait jamais de ce côté là de la famille. Maman a du vouloir s'en défaire en brisant cette tradition...
- J'aurai bien aimé m'appeler Poppy...
- Je préfère grenouille, déclara son frère avec un grand sourire.
- Que tu es bête Michael !
- Oh non, hurla le garçon en mimant comme si son coeur venait d'être poignardé. A l'aide ! Ma soeur vient de me tuer !
- Arrete Michael ! Ce n'est pas drôle !
- Si ma grenouille !»