Elisa Evans-Potter [fini]

IV : Quidditch et pétrifié...

Peu avant onze heure, toute l'école prit la direction du stade de Quidditch. L'atmosphère était lourde et il y avait de l'orage dans l'air.

Ginny sautait partout, si heureuse de pouvoir voir le célèbre Harry Potter jouer au Quidditch. Luna et Elisa l'avaient empêchée toute la matinée d'aller en avance au stade «juste au cas où».

Une immense clameur monta des tribunes lorsqu'ils pénétrèrent sur le terrain. Les acclamations dominaient, car les supporters de Serdaigle et Poufsouffle souhaitaient eux aussi la défaite des Serpentard. Madame Bibine demanda à Flint et à Dubois de se serrer la main, se qu'ils firent en échangeant des regards menaçants et en s'écrasant mutuellement les doigts.

«Attention, à mon coup de sifflet, clama Madame Bibine. Trois... Deux... Un...»

Accompagnés par les hurlements de la foule, les quatorze joueurs s'élevèrent alors dans les airs.

Malgré les cris de Ginny qui pourrait la rendre sourde, Elisa fixait Harry Potter qui cherchait le vif d'or dans les airs.

À cause de ses lunettes, on ne distinguait pas la couleur de ses yeux, et ses cheveux cachaient sa cicatrice. Ce qui enlevait toutes différences avec Michael Evans.

Elisa, se cachant un peu parmis la foule en furie, put sortir une photo de son frère pour vérifier ses doutes.

( J'ai mis la photo sur le couverture du chapitre, devant Harry Potter qui fait du Quidditch dans le 2, exactement comme la scène dc )

Ou bien elle était aveugle, ou bien son frère et ce Harry Potter étaient des sosies.

La première option lui parut la plus probable.

Mais lorsque Madame Bibine lança le coup de sifflet de temps mort, Elisa rangea vite la photo.

Ginny se tourna vers elle très inquiète.

«Serpentard mène par soixante points à zéro ! On va perdre !
- Mais non, la rassura Luna, ils doivent juste régler cette histoire de cognard fou.
- Quoi, firent en coeur les deux rouquines.
- Vous avez bien vu quand même ? Un des cognard ne cesse d'attaquer Harry Potter. Il a dû être trafiqué, alors tes frères défendent les arrières d'Harry Potter tandis que le deuxième empêche les Gryffondor de marquer.
- Mais... Je pensais que c'était seulement parce que Serpentard ont des balais plus performant, murmura Ginny en fixant l'élu de son coeur.»

Elisa se contenta de regarder la fin du match avec nostalgie. Michael adorait l'emmener à des matchs de Quidditch, il lui disait toujours que plus tard, il serait le plus grand joueur de Quidditch au monde.

Malheureusement les premières années n'avaient pas le droit de faire partie de l'équipe de Quidditch. Et Michael n'était jamais arrivé jusqu'en 2eme année.

La pluie tombait dru, le cognard ne cessait de suivre Harry Potter à la trace, jusqu'à que son bras se casse. Mais il continua de s'accrocher à son balais, et fonça sur Drago Malfoy pour attraper le vif d'or.

Puis après l'avoir attrapé -Malfoy avait fuit croyant que Potter l'attaquait- Harry Potter s'évanouit, et le professeur Lockhart se pencha vers lui.

Elisa sautait partout, Michael l'emmenait à son premier match de Quidditch !

Irlande contre l'Écosse !

«Calme-toi, ria Michael, j'essaie de te peindre un trèfle sur la joue, si tu continues à bouger ma grenouille, ça ne va pas marcher !
- Mais je suis tellement excitée !!! Tu crois que si on y va maintenant on pourra les voir jouer AVANT TOUS LE MONDE ?
- Arrête de crier, je vais finir sourd, lui fit remarquer Lupin qui les avait emmené. C'est juste des gens qui volent sur des balais... Tu l'as déjà fait.
- MAIS...
- Elisa.
- mais c'est pas des gens, chuchota la petite fille, c'est des PROFESSIONNELS...
- Moi aussi j'ai connu un professionnel, se vanta son parain.
- Qui, crièrent d'une même voix le frère et la soeur.
- Il s'appelait James Potter. Nous étions amis et arrivés à Poudlard en même temps !
- Mais naaaaaaan, crièrent encore plus fort les deux enfants sans se douter qu'il parlait de leur propre père.
- Si ! Il était si fort !
- On te croit qu'il était fort, mais apparemment, il est mort il y a pas longtemps et très jeune, commença Elisa.
- Et toi... Bah... Tu dois avoir... 50 ans ? Peut-être plus, finit Michael avec un sourire espiègle.
- Rolalaaaaa, mais chuis pas si vieux quand même !»