CHAPITRE XXIV.

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CHAPITRE 24 :

ANASTASIA
PARTIE DEUX :

Pour une fois depuis bien longtemps, je ne me réveille pas seule, Tarik est à mes côtés, seul bémol est mon gros mal de crâne, comme quoi l'alcool, c'est bien sur l'instant, mais les répercutions ne sont pas top.
Je retire doucement la couette de sur moi en essayant de ne pas réveiller Tarik, je me dirige donc vers la cuisine, je me prépare un thé et sort un pain au chocolat et en allumant mon téléphone, j'espérais que Nabil m'ai envoyé un message, mais rien, aucun message de sa part.

Je prends mon petit-déjeuner pour m'installer sur mon canapé puis allume la télé', et je me fais rejoindre quelque temps après par un Tarik encore tout endormi, je me lève donc pour l'embrasser rapidement avant de me rassoir et de mettre le plaide sur mes jambes.

- Ton petit-déjeuner est déjà prêt, t'auras juste à faire chauffer ton café. Dis-je en lui souriant

Il me remercie avant de se diriger vers la cuisine et de revenir quelques minutes plus-tard à mes côtés.
Je me tourne vers lui, ayant une question qui trotte dans ma tête.

- Dis ? Je peux te poser une question ?

- Mmh ?

- Tu travailles dans quoi ? 'Fin, tu sais je travaille dans quoi, mais moi j'en sais rien dans quoi tu travailles.

- Je travaille, c'est tout. Me dit-il sèchement

- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

- Non, bref. Je peux aller me laver ? Me demande-t-il en tournant sa tête vers moi

- Bah oui bien-sûr. Tu trouveras des serviettes dans le meuble dans la salle de bain.

Il se lève et se diriges vers la salle de bain sans même m'adresser un seul regard. J'essaye de comprendre pourquoi il c'est renfermé d'un seul coup, je n'avais pourtant rien dit de grave ou de méchant, je m'intéresse juste a la vie de mon copain.

Puis la sonnerie de son téléphone sonne, mais je me concentre sur le film qui passer, mais la sonnerie retenti trois fois de plus, en croyant que c'était important pensant que c'était peut-être Nabil ou l'un de ses amis qui à besoin d'aide.
Mais je tombe de haut en voyant qui le contacter.

" - Sana :
- On se voit ce soir bé' ?
- Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vue
- Tu me manques"

Je repose son téléphone, je crois que j'aurais préféré ne rien voir et ne rien savoir. Est-ce que c'était vrai ? Est-ce qu'il voyait vraiment une autre femme que moi ? Est-ce qu'il est tellement mesquin qu'il pourrait me faire ça ?

Je m'adosse sur mon canapé, j'amène mes jambes a ma poitrine regardant dans le vide, je ne voulais vraiment pas tirer de conclusion beaucoup trop hâtives, mais la, c'était explicite. Il me prenait probablement pour une idiote, et ça, ça fait mal.

- Bé' tu peux me passer mon haut s'te plaît ?

Bé' ? Quel culot

- Oui bien-sûr, toutes façons ce soir, tu vas vite l'enlever. Dis-je en retirant son haut avant de lui lancer, me retrouvant en sous-vêtements en plein milieu du salon

- Mais qu'est-ce que tu me racontes ? Dit-il en fronçant les sourcils

- Ton téléphone.

Il se dépêche de prendre son téléphone et souffle en lisant les messages.

- Déjà, pourquoi tu regardes dans mon téléphone ? Me dit-il d'un ton amer

- Alors déjà je n'ai pas fouillé dans ton mais il n'arrêtait pas de sonner, donc je l'ai regardé en pensant que c'était Nabil ou l'uns de tes potes, mais non, je me suis bien trompé.

- Ok, mais le refait plus.

- Pourquoi ? T'as un truc à cacher ? T'as un truc que tu ne veux pas que je sache ? Comme ce que tu fais dans la vie.

- Putain Ana', non j'ai rien à te cacher merde, la meuf là je la voyais avant qu'on décide de tenter quelque chose. Ça fait plus d'un mois que je la vois plus. Et si je devais te cacher un truc tu penses vraiment que j'aurais laissé mon tel' sous ton nez ?

- Vachement rassurant le gars.

- J'te jure que j'ai rien fais avec qui que ce soit d'puis qu'on tente un que-tru.

- Tu me promets ? Dis-je d'une petite voix

- Wallah qu'y a rien eu depuis qu'on tente quelque chose !

Je me lève avant de passer mes bras autour de son cou en le regardant dans les yeux. Je dépose rapidement mes lèvres sur les siennes, mais monsieur grogne puis m'embrasse à pleine bouche.

- Tu serais pas jalouse par hasard ? Me dit-il en souriant contre les lèvres

- Grave pas. Dis-je en cachant un sourire

- Je te comprends, si j'étais une meuf et que j'avais un mec comme moi, je ne le lâcherais pas, t'as de la chance quand même.

- Mec narcissique vas. Dis-je en rigolant

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant