CHAPITRE LIV.

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CHAPITRE 54 :

TARIK
PARTIE DEUX :

- Laisse le petit Tarik ! S'écrie Anastasia alors que le petit est en l'air

- Quoi ? Il s'amuse là.

- Tu le lances en l'air Tarik, si tu le rattrapes pas, c'est direction l'hôpital !

- T'abuse.

- Donne le moi. Dit-elle en me prenant le petit des bras

Je lui pousse la tête avant de me jeter sur le canapé.

- Mais vas-y doucement ! C'est pas le canapé à ton frère.

- Toi tu te laisses trop aller toi.

Elle bouche les oreilles du petit de ses deux mains, me mimant de ses lèvres un "ta gueule". Je hausse les sourcils en lui mimant un tranchement de gorge, mordant ma lèvre.

Elle rigole avant de poser le petit sur son tapis de jeu, je la regarde se diriger vers la cage à même le sol. S'agenouillant juste devant.

- Oh ils ont un lapin ! J'en voulais un quand j'étais p'tite.

- Cool.

- T'es méchant quand même Tarik. Tu pourrais au moins faire semblant d'être intéressé à ce que je dis.

- Aucune hypocrisie entre nous bébé.

- Tu m'énerves.

Je rigole en voyant sa mine se décomposer devant la cage, elle ouvre rapidement, même beaucoup trop précipitamment la cage.

- Y'a quoi ?

- Je... Tarik, viens voir. Dit-elle précipitamment

Je fronce les sourcils en me levant, elle lève les yeux vers moi en faisant une désastreuse.

- Il bouge plus. Chuchote-t-elle les yeux brillants

Je rigole avant de prendre un des jouets du petit pour toucher le lapin entourer de paille.
Je lance un regard Anastasia brusquement, fronçant encore plus les sourcils.

J'éclate de rire alors qu'elle essaye de réveiller le lapin en le secouant légèrement.

- Il respire plus. Dit-elle en posant sa main sur sa bouche

- Vas me chercher un plaid, on va mettre la cage dans le jardin, on va pas le laisser crevé là.

- Vas à dejar que muera en el jardín*. C'est pas mieux.

- Au moins j'le sens pas crever sous mon nez.

- T'as pas de cœur. T'es horrible.

J'attrape le plaid pour le mettre sur la cage. Quand je reviens je la vois en train de bercer le petit.

- Arrête de te donner bonne conscience.

- Je le réconforte ! Il doit être mal le pauvre.

- T'es atteint toi hein. Wallah t'es atteint, hé, j'sais pas j'fous quoi avec une folle comme toi, Wallah t'es jnouné, c'est pas possible autrement.

Son visage se décompose, elle hausse les sourcils avant de me tourner le dos, me calculant plus de l'après midi.

————

La main poser sur le volant, je venais à peine de me garer qu'Anastasia se tourne brusquement vers moi.

- Ça te dit d'aller au resto' ? Me demande-t-elle

- Bé... Ce soir j'suis au stud', j'te l'avais dit en plus.

- Bah oui, mais tu manges pas là-bas.

- On s'prend des grecs ou une conneries comme ça. Et puis tu sais que les trucs de restaurants machin là, ça va être compliqué.

- Oh... ok... Tu rentres au moins ce soir ?

- Ouais... Normalement.

Elle souffle avant de se décrocher.

- Tu fais quoi là ? Dis-je en fronçant les sourcils

- Je rentre Tarik. Tu veux faire quoi d'autre ? Et je peux même pas te demander qu'on aille se balader ou je sais pas quoi que tu vas me dire non. Et c'est pas juste le fait de t'afficher qui te dérange. C'est le fait de t'afficher avec moi qui te dérange réellement.

- Ouais ça m'dérange. Tu crois vraiment que j'ai envie de voir ta tête partout sur les réseaux par ce que j'aurais pris le risque d'aller au resto avec toi ?

- Enfin bref. Moi, je monte. Envoie-moi un message si tu rentres ce soir. Sinon à demain. Dit-elle en m'embrassant la joue

Elle descend rapidement de la voiture après avoir attrapé son sac, se dirigeant rapidement vers mon immeuble. Je sors de la voiture en attrapant une clope, guettant que tous ceux qui sont poster aux alentours ne garde pas les yeux trop longtemps sur elle, au risque de s'en manger une.

Je souffle avant de passer ma main sur mon visage, je jette ma clope avant de remonter dans ma voiture, faisant un détour pour aller chercher Nabil chez lui.

- Bah alors Tarik, t'es pas avec ta meuf ?

- J'l'ai planté pour vous bande de bâtards.

- Sinon elle va bien ? Demande Mess

- Hamdoulilah, ça va.

- En vrai on a été chien avec elle la dernière fois. Commence Karim

- Ouais, Wallah. Rajoute Nader

- La prochaine soirée invite la, comme ça on règle nos vieux différents tout bidons là. Conclu Naha

- Ouais grave. En plus elle est pas méchante comme fille. Moi, je l'aime bien. Rajoute Macha

- Ouais, mais aime-la bien de loin toi aussi.

- Alala. Notre petit Mowgli est amoureux.

- Amoureux ta mère Ouais. Hatay va.

- Moi j'le vois dans tes yeux. Rajoute Casp'. T'es plus calme, t'es plus posé, moins sur les nerfs.

- T'es au courant que t'as sorti trois mots différents pour cracher la même chose ? Remarque S-pion en rigolant, se qui lui vaut un doigt d'honneur de Lucas

- L'autre à presque quarante ballets, ça serait malheureux qui soit toujours pas posé. A son grand âge. S'écrie Macha, fière de lui après m'avoir visé

- Le fils de pute. Dis-je en rigolant, presque de nerfs

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant