CHAPITRE XVIII.

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Allongée sur le torse de Tarik, je passe mes doigts sous son t-shirt pour pouvoir sentir sa peau chaude sous mes doigts.

Je ferme les yeux lorsqu'il passe l'une de ses mains dans mes cheveux, les caressant du bout de doigts.

- Tu vas me manquer... Lui avouais-je

- On va juste pas se voir pendant une semaine Bé'.

- Je sais... Mais ça va être long une semaine sans toi alors que ça fais deux semaines que tu dors ici. D'ailleurs tu devrais arrêter, sinon je vais prendre l'habitude moi

- Moi aussi...

- Sérieux ? Mais moi j'attends que ça Tarik ! Prends tes affaires et viens habitais ici ! Mierda c'est aussi simple que ça.

- On verra tout ce qu'il y a à faire en rentrant d'vacance.

- Ça veux dire que t'acceptes ?

- Ouais. Pourquoi j'le ferais pas.

- Mais alors on va pas attendre après les vacances ! Je te passe les clés et pendant la première semaine, tu viens déposer tes affaires. Et on refera la déco' ensemble pour que ça te plaise.

- J'essayerai, mais c'est pas sûr.

- Je te les laisserais quand même... Je suis contente que t'ai accepté.

Je me redresse légèrement pour que mes lèvres se collent aux siennes pour un baiser rempli de tendresse.

- Je t'aime Tarik... Soufflais-je contre ses lèvres

Il ne dit rien, mais pose une nouvelle fois ses lèvres contre les miennes dans un baisé tendre et doux.
Mais rapidement, Tarik passe l'une de ses mains dans mes cheveux pour plaquer nos lèvres un peu plus tout en glissant sa langue contre la mienne.
Il glisse l'une de ses mains à l'intérieur de mes cuisses pour en faire passer une au-dessus de lui, me faisant atterrir à califourchon sur lui. Je frotte doucement mon basin au sien lorsque je sens son début d'érection tandis que je gémis toujours contre ses lèvres.

Je passe assez rapidement mes mains en dessous de son haut pour lui retirer précipitamment, voulant accélérer les choses.

Je me redresse légèrement en séparant nos lèvres avant de descendre malicieusement entre ses jambes. Je descends rapidement l'élastique de son jogging avec son aide lorsqu'il soulève son bassin pour me faciliter la tâche, j'attrape également l'élastique de son caleçon afin de tout retirer en même temps.

Une fois que j'ai ses habits dans les mains, je les jette quelque part dans la pièce, revenant jusqu'à ses lèvres en y glissant directement la langue. Il me retire son haut que je portais pour dormir en séparant quelques secondes nos lèvres, puis claque une seconde fois nos lèvres par pure impatience.

Je me sépare une seconde fois de lui, descendre mes baisés de sa mâchoire à son cou, avant de descendre jusqu'à son torse.
Je relève légèrement les yeux une fois que j'arrive à sa partie sensible, scrutant sa réaction lorsque j'empoigne son membre déjà bien dressé.
Je n'attends pas plus longtemps avant de le prendre en bouche, commençant par suçoté son gland, avant de le prendre plus profond.

- Putain. Grogne-t-il d'une voix rauque avant d'attraper l'entièreté de mes cheveux en queue de cheval

Ses grognements rauques me font prendre un peu plus confiance en moi tandis que je creuse mes joues pour essayer de prendre la totalité de sa longueur en bouche, chose qui fut plus compliqué que prévu.
Il ressert sa poigne sur mes cheveux en me faisant adopter un rythme beaucoup plus vif.
Et c'est lorsqu'il lâche de plus en plus de gémissements rauques, qu'il m'attrape par la nuque avant de me faire remonter à ses lèvres.

Il me tourne rapidement pour que mon dos percute le matelas tandis qu'il se met au-dessus de moi. Retirant directement le seul tissu qu'il me reste, c'est-à-dire mon string, avant d'embrasser l'intérieur de ma cuisse en remontant petit à petit.
Je couine lorsqu'il me donne son premier coup de langue tout en me regardant dans les yeux avant de suçoter mon bouton de nerfs. Il remonte l'une de ses mains jusqu'à mon sein tandis qu'il entre directement deux doigts de l'autre en moi me faisant cambrer en gémissant fortement. Mais quelques secondes avant que je jouisse, il se retire avant de se redresser avant de me retourner pour que je sois à quatre pattes. Il n'attend pas plus longtemps avant de rentrer d'un coup en moi, me faisant cambrer encore un peu plus.

Il se retire de moi avant de re-rentrer une seconde fois, d'un coup sec, chose qui annonce une succession de coup de reins les plus brutaux les uns que les autres.
Les bras tremblants, je laisse tomber le haut de mon corps contre le matelas chose qui camoufle mes gémissements tandis que Tarik continue de me pilonner, continuant d'accélérer progressivement la cadence les mains encrées dans ma chair.

- Tarik ! Gémissais-je lorsqu'il abat sa main sur mes fesses

Quelques secondes, alors qu'il accentue encore plus le rythme, lui comme moi, arrivons au point de non-retour en même temps.

- Putain de merde. Lâche-t-il en se laissant tomber sur moi sans m'écraser

J'essaye tant bien que mal de reprendre ma respiration, toujours dans la même position, donc les fesses en l'air. J'entends Tarik ricaner avant de me mettre une petite fessée, j'allonge donc mes jambes avant de tourner ma tête vers Tarik après l'avoir posé sur l'un de mes bras.

- Je t'aime... Soufflais-je en posant ma main sur son torse, près de son cœur

Je sens son pou s'accélérer plus qu'il ne l'était déjà, je ricane avant de relever ma tête en le regardant avec un grand sourire.

- Bah alors ? J'te déstabilise on dirait. Me moquais-je en pouffant de rire

- Moi aussi j'taime Bé. M'avoue-t-il après quelques secondes voir minutes de silences à se regarder dans les yeux

- Ok, attends, là, c'est moi que tu déstabilises. Dis-je en sentant un battement de mon cœur louper son tour

Je bats de cils pour essayer de contrôler le flux de larmes qui menacent de couler.

- Nan mais wesh ? Tu vas pas pleurer quand même ? Demande-t-il en éclatant de rire

- Mais tu t'en rends pas compte, toi, mais c'est la première fois que tu me le dis !

- Nan. La deuxième.

- Euh, nan j'crois pas, nan. Je l'aurais retenu si tu me l'avais déjà dit.

- J'te l'ai dit dans ma langue, c'pour ça que t'as pas compris.

- Tout s'explique. Dis-je en me redressant pour me mettre sur son torse après l'avoir embrassé

Il glisse la couverture sur nos corps encore nus, avant d'embrasser mon front.

- Tu sais que maintenant tu vas être obligé de me le dire tout le temps ?

- J'te répondrais pas.

- T'as intérêt à me répondre.

Il pouffe avant de me serrer dans ses bras, je ferme les yeux avant de poser ma tête dans son cou tout en bayant, complètement exténué.

- T'es d'jà fatiguée, genre ? Me demande-t-il en me pinçant la côte

- Mais oui, j'suis trop fatiguée là. Dis-je en bayant une seconde fois

- En même temps avec c'que j'viens d'te mettre, tu peux qu'être faya. Se vente-t-il

Je roule des yeux en rigolant à sa connerie.
Je caresse du bout de doigts son torse, chose qu'il lui procure quelques frissons, ce qui me fait sourire tendrement.

Putain qu'est-ce je l'aime !

- Par contre, on est d'accord que cette fois-ci, elle a surpassé toutes les autres fois ? Me demande-t-il

- C'est vrai, c'était beaucoup mieux.

- Faudra qu'on remette ça. Me dit-il en m'embrassant

- T'es con. Pouffais-je

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant