PARTIE DEUX : CHAPITRE I.

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DEUX ANS PLUS TARD

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DEUX ANS PLUS TARD

Agrippant avec force le rebord de l'évier des toilettes, je souffle en essayant de tenir debout, je n'avais pas envie de craquer, non, pas encore une fois, je n'avais plus le droit. Je devais passer à autre chose, mais après avoir vue cette table, j'avais le cœur un peu plus meurtri. J'en avais marre de souffrir continuellement.

Je ne pouvais plus penser à lui et à ce qu'il m'avait fait, il s'avait à quel point j'avais peur qu'il parte, mais il n'a pas fait que partir, il m'a pris tout ce qui était bon pour moi, tous ceux que j'aimais et que je chérissais au plus profond de mon cœur.

Mais comme ci cela ne suffisait pas, je devais le croiser partout où il allait tout en me jetant tout l'amour qu'il porte à une femme à la gueule.

En relevant les yeux vers le miroir en face de moi, je remarque enfin que mes yeux était rouge et humide, d'un coup de main lasse, j'essuie mes larmes tout en fermant les yeux. Je me reprends vite en entendant la porte des toilettes s'ouvrir, je prends donc rapidement un papier pour essuyer le reste de mes larmes avant de me tenir droite et souffler.

- Ana'... ? M'interpelle une voix que je connais que trop bien

- Anastasia. Le reprenais-je durement

C'est lorsqu'il souffle que je détourne les yeux de mon reflet pour les poser sur lui, je retiens mon souffle lorsque mes yeux s'agrippent aux siens, il n'avait pas changé, bien au contraire.

- Ça va d'puis le temps ? Demande-t-il presque innocemment

- Ça va très bien, mais tu m'excuseras je dois y aller. Dis-je en passant à côté de lui

- Attends Ana' wesh ! Dit-il en m'attrapant le bras

Je souffle légèrement, sentant que je n'allais plus tenir longtemps.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu m'manques putain. M'avoue-t-il

- Bizarrement je ne te crois pas, quand t'es avec ta copine je n'ai pas l'air de trop te manquer.

- J'arrive pas à t'oublier Ana', Wallah c'est vrai. J'ai fait la pire des conneries en te quittant. Dit-il en baissant la tête

- C'est beaucoup trop facile de revenir après le mal que t'as fais, tu m'as lâché comme una mierda, tu n'aurais pas eu besoin de m'oublier si tu ne m'avais pas quitté. Sur ce, buena continuación, adiós.

Je me précipite vers la sortie, affrontant le regard dure de la copine de Tarik, j'attrape mon sac et mon manteau avant de quitter en trombe le petit café. Luttant contre les larmes qui menacent de couler.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant