CHAPITRE XLIII.

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CHAPITRE 43 :

ANASTASIA
PARTIE UNE :

Après avoir enfilé une jolie robe vert sapin avec des rayures verticale rouges, blanches et noirs m'arrivant a mis-cuisse, cintré d'un bout de tissus de la même couleur. Je me suis décidée d'aller "confronter" Tarik puisque je devais aller chercher mes clés de voiture, mais aussi, car nous n'allons pas rester indéfiniment dans notre coin et de ne pas parler comme deux adultes mature.

Il était à peine dix heures quand je me décide de descendre les escaliers de mon immeuble, faisant claquer mes escarpins contre le carrelage, tout en profitant pour prendre mon courrier. Je marche tranquillement pendant une dizaine de minutes plus tard avec de la musique dans les oreilles, je hausse les sourcils quand une main se pose sur mon épaule.

- Oh Naha, ça va ? Demandais-je après lui avoir tapé dans la main

- Hamdullah et toi ?

- Ça va ! Dis-moi, tu n'aurais pas vus Lucas ? Je devais le voir rapidement.

- Ouais, il est dans le bat' de Nabil. Je viens juste de partir, mais vas-y viens, je t'emmène, j'te laisse pas seule ici.

Je le remercie gentiment avant de le suivre jusqu'au bâtiment de Lucas il m'ouvre la porte en me souriant, je le remercie une dernière fois avant de m'engouffrer dans le grand bâtiment.

- Ana' ma reuss' ! S'écrie Lucas en me prenant dans ses bras

- Lulu' ! Dis-je en rigolant, le serrant à mon tour

Il se retire avant de fouiller dans sa sacoche avant de me tendre mes clés de voiture, je le remercie en le reprenant dans les bras avant de me tourner vers le reste de groupe et leur faire un léger mouvement de tête pour les saluer avec un sourire minime.
Mais en tournant la tête, je croise les yeux de Tarik, qui lui me détailler de la tête aux pieds.
Je me permets de le détailler à mon tour, me mordant la lèvre en le regardant descendre les escaliers.

Il lance un trousseau de clés a Lucas avant de se diriger vers moi et de me prendre par le bras.

- Salem les gars, on se capte. Dit-il en me tirant doucement vers la sortie

Je me laisse faire en le suivant de près, nous nous dirigeons donc vers son bâtiment à lui, il ne me lâche pas pour autant la main pendant que nous montons les escaliers.

- Tarik tu me fais mal ! Dis-je en couinant faussement

- Mitho, j'te serre même pas, aller avance.

Il me place devant lui, montant les escaliers en suivant mes pas, tandis que moi, je monte les escaliers tranquillement, lui me met des coups de pression pour que j'aille plus vite.

- Dépêche-toi ! Dit-il en me mettant une fessée

- Tarik ! Mais ça va pas ?! Dis-je en sentant mes joues rougir tandis qu'un groupe de deux garçons passer au même moment

Tarik rigole légèrement avant d'ouvrir la porte une fois a son étage, je retire ma veste en cuir avant de l'accrocher sur l'un des cintres de l'armoire qui trône dans l'entrée.

Tarik s'engouffre dans le couloir pour aller dans la cuisine, je me dépêche donc a le suivre le trouvant de dos entrain de remplir son verre d'eau. Je m'appuie sur le plan de travail en le regardant faire.

- Bon. Commence-t-il

- Bon. Répétais-je

Il rigole légèrement avant de faire comme moi et de s'appuyer sur ses coudes se mettant juste en face de moi, s'humectant les lèvres en me regardant.

- Tu sais que tu m'énerves toi ? Dis-je en le regardant, étant plus que sérieuse

- J'sais, j'suis désolé de c'qui ton dit

- Ah. Juste de ça ?

- Ouais, mais nan. J'avoue que j'aurais pas dû les laisser, smehli bé'.

- Nan tu m'énerves vraiment Tarik. À chaque fois tu t'en sors avec des excuses, mais a chaque fois, sois tu me mens, sois tu fait des conneries et après je vais apprendre quoi ?

- Arrête Bé'.

- C'est la vérité Tarik, je suis sûre que je vais apprendre des trucs, j'suis pas prête ! Dis-je en rigolant

Je me redresse avant de me mettre devant lui, il se redresse à son tour avant de me coller à lui en posant ses mains sur les hanches, claquant littéralement ses lèvres contre les miennes, m'entrainant dans un baisé fougueux et passionner. Sans se détacher Tarik descend ses mains jusqu'à mes fesses les plotant sans aucune gêne, puis d'un coup, il me souleve par les cuisses me posant sur le plan de travail, remontant ses mains sur le dessus de mes cuisses, je glisse rapidement mes mains sur sa ceinture avant de la défaire lorsque que ses lèvres rencontrent la peau de mon cou. Mais nous sommes coupé par trois gros coups résonnant dans l'entrée.

- Tarik. Dis-je en me retirant de lui alors que sa main remonter encore petit à petit sur ma cuisse

Il souffle avant de me descendre et de se diriger vers l'entrée tandis que moi je reste dans la cuisine, prenant un verre dans l'un des placards de sa cuisine le remplissant d'eau avant de le boire d'une traite.

- Baba ? Résonne la voix de Tarik après avoir ouvert la porte

Je m'étouffe avec l'eau que j'ai dans la bouche en posant la main sur mon cœur. Le père de Tarik était ici.

- Dios mío. Dis-je en posant ma main sur mon front, n'étant pas préparé pour ça.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant