CHAPITRE XXXVIII.

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CHAPITRE 38 :

ANASTASIA

Je me réveille en sursaut à cause de la sonnerie de mon téléphone, je lève ma tête pour voir l'heure. Trois heure cinquante du matin.
J'attrape vite mon téléphone en répondant sans même prendre la peine de regarder qui était l'interlocuteur.

« - Oui ? Dis-je d'une petite voix

- Ana' smeh de te réveiller à c't'heure là mais faut q'tu vienne d'urgence chez Tarik.

- Lucas ? Mais qu'est-ce qu'il ce passe ?! M'inquiétais-je en me levant précipitamment de mon lit

Je met mon téléphone sur haut parleur en enfilant un vieux jogging de pyjama étant donner que je n'avais qu'un teeshirt de Tarik pour dormir.

- Je peut pas t'expliquer par téléphone mais dépêche toi s'te plaît.

- J'arrive ! Je fais au plus vite.
Lucas tu m'inquiètes beaucoup la ! »

Je me dépêche à mettre mes baskets avant de dévaler les escaliers de mon immeuble pour m'engouffrer dans mon hall, pour me précipiter dans ma voiture.

J'arrive rapidement en bas de chez Tarik, je coupe le contact avant de sortir vite, entrant dans le hall qui était complètement vide. Je me dépêche pour monter les escaliers, après avoir repris ma respiration je toque à la porte.
Lucas m'ouvre rapidement en me souriant légèrement, il se pousse avant de me laisser entrer, je fais donc ça, mais en tournant ma tête vers le salon une fois avancé dans le couloir, mes sourcils se froncent directement. Tout le salon de Tarik est sans-dessus-dessous, je rentre directement dedans, suivis de très près par Lucas, je me tourne vivement vers lui, inquiète de ne pas voir Tarik.

- Il c'est passer quoi ici ? Demandai-je inquiète

- J'sais pas, j'ai pas compris, on était en train de parler et il a fait une crise de nerfs. M'avoue-t-il

- Et il est où là ? Demandai-je en le regardant dans les yeux, de plus en plus inquiète

- Sur le balcon, il est entrain de fumer.

Je hoche la tête en le regardant pour avoir son approbation pour pouvoir aller sur le balcon, il me montre d'un coup de tête la porte vitrée qu'il se tient a quelques mètres de moi.

Je ne perds pas de temps et fonce directement a l'extérieur de l'appartement, je toque doucement avant de sortir de ma tête pour lui laisser voir ma présence.

- Bébé ? Dis-je tout doucement

Il lève la tête mais ne me répond pas, tout en expulsant la fumer de son joint faisant un nuage de fumée blanche dans la nuit sombre devant nous.
Je sors entièrement de l'appartement posant ma main sur son épaule.
Dominant de hauteur, je me place devant lui puis pose ma main dans ses cheveux, voulant comme le calmer et le rassurer, or, il l'es tout a fait, on pourrait même croire que se n'est pas lui qui a retourner tout son salon, il est calme, et ça, ça sent vraiment mauvais.

- Ana' bouge. Me dit-il sèchement

- Tarik, bébé. Qu'est-ce qu'il y a ? Dis-je d'une voix douce, pour ne pas le brusquer

- Zeubi Ana', j't'ai dis de bouger, tu vois là je te le dis gentiment, mais tu deuh a forcer comme ça là.

Je reste devant lui, encaissant ses paroles, je sais pertinemment qu'il est énervé et a surement a bout de nerfs, mais c'est vexant, je m'efforce a être la pour lui alors qu'il me rejette a chaque fois.

- Mais tu comprends du cul ou quoi ?! Bouge merde. Sah vous êtes toutes les mêmes a me casser les klewis. Dit-il en élevant la voix

Je ne bouge toujours pas, le fixant droit dans les yeux.

- Mais bouge ! T'es conne ou quoi ? Casse toi merde !

- Tarik arrête, t'es énervé mais... /

- Eh vas-y ta gueule, si tu sais pas te barrer, j'vais le faire moi-même. Dit-il en se levant de sa chaise, prenant bien soin de me rentré dans l'épaule

Quand la bai-vitré se claque, ma tête tombe en arrière, soufflant un bon coup, retenant mes larmes, étant complètement blésée et vexée.
C'est vrai, que d'un point de vue extérieur, je pourrais être pathétique, mais la seule chose qui peut me blésée plus que tout, c'est d'être rejeté par les personnes que j'aime alors qu'ils sont dans le mal.

À l'entente de la porte qui s'ouvre, j'ouvre les yeux et vois Lucas adossé contre la vitre.

- Ça va ma reuss ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils

- Oui, ne t'inquiètes pas. Où est Tarik ?

- Il est parti dehors.

Je hoche la tête sans lui répondre, puis entre une nouvel fois dans l'appartement, je me décide rapidement de ranger le dégât qu'il y a ici, quelques bout de verre jonche de sol, des papiers et des rangements

- Laisse Ana', on rangera plus tard c'est pas grave, rentre chez toi.

- Nan c'est bon t'inquiète pas, comme ça dès qu'il rentre tout sera rangé et pas de quoi s'énerver.

- Il à vraiment de la chance de t'avoir. Avoue t-il

- Hein ? Mais... ? Mais qu'est-ce que tu raconte ?

- Je sais que vous vous êtes mit ensemble, ça se voit, et puis faut pas être con quand on fait une soirée et que comme par hasard vous vous éclipser tout les deux quoi. M'avoue-t-il

- Oh... Me contentais-je de dire

Mes joues piquent un rouge en me rappelant du souvenir à la soirée

- A moins que je me trompe ? Dit-il en s'abaissant a mon niveau

- Euh... Non, pas du tout, ça fait quelques temps déjà. Avouais-je en sentant mes joues chauffer

Il rigole avant de m'aider a ranger ce qu'il y a, mais je m'arrête rapidement en me tournant vers Lucas, lui faisant dos auparavant.

- Mais vous parliez de quoi pour qu'il s'énerve autant ? Je l'ai jamais vue autant énervé.

- C'est délicat, on parler normal tu vois, et puis un moment son tel sonne et il commence a froncer ses gros sourcils et à dire "s'te pute ose revenir", " elle me connait pas si elle crois que je suis un bouffon pour retourner vers elle". Au début je croyais qu'il parlait de sa mère tu vois ? Je sais pas s'il t'as mise au courant ?

- Si, Nabil c'est confier une fois sur ce sujet la, j'en connais l'essentiel

- Ouais, mais y avait aucun sens, pourquoi elle reviendrais après, je sais même plus combien d'année ? Mais je crois que c'est son ex.

- Son Ex ? Dis-je en déglutissant

Qu'est-ce qu'elle lui veux ? Pourquoi revient-elle vers lui ?

- Il c'est passé quoi entre eux ? 'Fin, il se sont quitter comment ? Demandais-je peu sur de moi

- Elle l'a lâchée pendant une période difficile, mais je peux pas t'en dire plus, c'est pas a moi de le faire.

C'était si grave pour qu'il ne me le dise pas ? Surtout que Lucas n'a pas toujours la langue dans sa poche, sauf quand ce sont des sujets plus que sérieux, je souffle lascivement, m'attendant a tout pour ces prochaines semaines.

Peut-être que son ex vas réapparaitre dans sa vie et qu'il me lâchera, même s'il m'en a dit le contraire.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant