CHAPITRE XLVI.

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CHAPITRE 46 :

ANASTASIA
PARTIE UNE :

Je bouchonne le capuchon de mon feutre pour le tableau lorsque la sonnerie annonce la fin des cours.

- Bueno, on se retrouve la semaine prochaine, bon week-end à vous. Dis-je avant d'effacer le tableau

- Mademoiselle García ? M'interpelle l'un de mes élèves

Lorsque je me retourne je tombe nez à nez avec Yanis, qui lui ne me regarder pas dans les yeux, mais regarder plutôt le sol.

- Oui Yanis, qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je inquiète

- Je peux vous parler ?

- Oui bien sûr, viens avec moi. Dis-je en allant à mon bureau

Je m'assoie sur le bois de mon bureau avant de m'assurer qu'il n'y plus aucun élève.

- Qu'est-ce que t'as Yanis ?

- Je... J'ai l'impression que Tarik en à plus rien à foutre de moi

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes Yanis ?

- Ouais, je sais, c'est gamin, il me parle presque plus, on sort plus, on se voit plus, rien. Et ça fait déjà quelques mois, depuis la rentrée quoi, depuis... Depuis... /

- Depuis moi. Le coupais-je

- Nan, pas depuis toi, mais... /

- Mais si, complètement Yanis, c'est de ma faute, je suis désolée Yanis, vraiment, je J'en savais rien. Ne t'en fais pas je vais en parler ton frère. Je suis vraiment désolée.

- C'est pas de ta faute, arrête, c'est juste qu'on, c'est éloigner, rien d'autre, ça n'a rien à voir avec toi, vraiment.

- Je ... Je suis désolée, vraiment, je vais lui en parler dès ce soir, ne t'en fais pas.

- Merci... Dit-il en souriant avant de se reculer

- Aller, retourne en cours avant d'être en retard. Dis-je en m'efforçant de sourire

Il me sourit une dernière fois avant de sortir de ma salle de classe, je souffle un bon coup avant de mettre ma main droite sur mon front, je me précipite à prendre les clés de la salle avant de la fermer a clé et de dépêcher à aller dans les toilettes.

Je m'agrippe contre l'évier avant de souffler la tête en arrière, j'étais probablement en train de détruite une relation entre deux frères, en train de détruire leur complicité ou peut-être leur amour.

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Je tapote de mon ongle l'arrière de mon téléphone, cherchant mes mots avant d'appuyer sur le bouton d'appel.

- Oui Tarik, c'est moi, il faut vraiment qu'on parle, donc dès que tu as ce message rappelle-moi ou passe directement à la maison. Besos. Dis-je après avoir entendu le bip, m'indiquant que je suis bel et bien sûr sa boîte vocale

Je m'affale dans mon canapé, soufflant encore une fois, posant ma tête contre les rebords de celui-ci, réprimant quelques larmes qui menacent de couler.

Il fallait vraiment que j'ai une vraie discussion avec Tarik, que je lui énonce les faits, je l'écarte de sa famille, et il risque de s'en mordre les doigts. Son groupe d'amis n'avez pas réellement tord à propos de moi, j'avais une mauvaise influence sur Tarik, je l'écarte de toute les bonnes choses pour lui pour me l'accaparer à moi seule, n'était comme on peut l'appeler, une copine dite toxique.

Je renifle avant de me lever de mon canapé, la vue légèrement flouer et embuer je me dirige vers ma cuisine, cherchant quelques choses à boire.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant