CHAPITRE XVIII.

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CHAPITRE 18 :

ANASTASIA
PARTIE DEUX :

- Installe-toi, j'arrive je vais me changer.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre que je pars presque en courant jusqu'à ma chambre, là où j'attrape un vieux jogging et un débardeur. J'enfile le tout en deux minutes chrono, avant de me poster devant la porte de ma chambre fermée, je souffle un bon coup puis avance dans le couloir. J'essaye de ne pas montrer que je stresse, mais je crois que c'est fichu, mes mains tremble toutes seules. En arrivant au salon, je m'installe sur le canapé à ses côtés, en me tournant légèrement vers lui.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandai-je intrigué de savoir la raison de sa venue

- Il faudrait peut-être qu'on parle tous les deux, tu trouves pas ? Me dit-il d'une voix rauque

- J'ai eu mes réponses, ne t'inquiète pas. Répondais-je d'une voix froide

- Hein ? Comment ça "t'as tes réponses" ? Me répond t'il, du tac au tac en fronçant les sourcils

- Tu as fait le mort pendant plus de deux semaines, j'ai compris pour toi ce n'était rien.

- Il fallait que je prenne du recul sur la situation, d'où les deux semaines d'absence. Donc tu penses que c'était rien ? Tu penses que ce soir là ce n'était rien ? Me répond t'il, d'une voix froide

- Je n'ai jamais dit ça ! Me fais pas dire ce que je n'ai pas dit ! Tu penses vraiment que j'embrasse le premier venu ? Sincèrement ? Bah laisse-moi te dire que tu te trompes sur toute la ligne.

- Donc, t'as des sentiments pour moi ? Me demande-t-il en se tournant vivement vers moi, sûrement perplexe de la réponse

- Je n'ai jamais dit ça non plus. J'ai juste dit que oui, tu me plaisais et que tu ne me laissais pas insensible, mais je n'ai jamais dit que j'étais raide dingue de toi.

- Moi aussi. Souffle-t-il

- De quoi "Toi aussi" ? Demandai-je, perdue

- Tu me plais Anastasia. Me dit-il d'une voix rauque, se tournant vers moi

Je baisse la tête en sentant mes joues rougir, contente mais aussi gênée. Je ne savais pas que je lui plaisais, finalement, je m'étais monter seule contre lui.
Qu'elle idiote je fais.

Il passe doucement sa main sur mon menton pour me faire relever la tête, sans même m'en être aperçu, son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien. Je ferme les yeux à peine deux secondes en ratant un battement de mon cœur, et sans que je n'ai le temps de quoique ce soit, ses lèvres viennent s'écrasés contre les miennes brutalement.

Il m'entraine dans un baiser fiévreux avant de demander le passage de sa langue contre mes lèvres, c'est pour cela que quelques secondes plus tard nos langues dansent un doux ballet ensemble.

Il se retire de mes lèvres beaucoup trop rapidement a mon gout, me laissant allaitante. Mes mains qui était auparavant dans ses longs cheveux, glisse jusqu'à ses épaules.

- Ça veux dire quoi ça ? Je t'avoue que je suis encore plus perdue que quand t'était pas encore arrivé. Osais-je dire, en brisant le silence qui c'était installé

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant