| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]

CHAPITRE LVIII.

CHAPITRE 58 :

TARIK

Je souffle avant de passer ma main sur mon visage avant de cracher la fumée de mes poumons. Je tourne la tête vers Ana' lorsque ses talons claquèrent contre le parquet.

- Cariño. J'y vais, les filles m'attendent.

Je hausse les sourcils en la regardant, puis sourit légèrement avant de rigoler nerveusement. Habillé d'une robe noire moulante à petite bretelle, je me mords légèrement la lèvre en la regardant.

- Tu fais attention, et tu m'appelles dès que tu sens qui y a heja. Ok ?

- Oui. T'inquiètes pas, mais on va juste au restaurant. C'est pas comme ci on allait en boîte.

- Ouais t'façon tu m'préviens si vous bouger. Et tu m'appelles s'tu veux que j'vienne te chercher.

- Oui, ne t'inquiète pas. Je te tiens au courant.

- T'as intérêt.

Elle rigole avant de m'embrasser, elle pose ses deux mains sur mon visage avant de m'embrasser plusieurs fois furtivement la bouche.

- À ce soir Cariño.

- Ouais. Eh Bé' ? Dis-je lorsqu'elle s'éloigne

- Sí ? Dit-elle en se retournant

- T'es grave bonne.

- Je prends ça comme un " T'es grave belle". Alors merci ! Dit-elle en rigolant

Elle secoue la tête avant de sortir du salon, j'attrape un pot de tabac avant de m'en rouler une.

- À CE SOIR CARIÑO. JE T'AIME. Crie-t-elle de l'entrée

- À C'SOIR.

Je me lève à mon tour, attrapant mon téléphone poser sur la table puis les clés de la voiture. J'ouvre la porte d'entrée avant de dévaler les escaliers pour aller jusqu'à arriver en bas du bloc de Lucas.
J'ouvre la porte avant d'entrer directement chez lui.

- J'SUIS LÀ.

J'entre dans le salon en saluant Lucas, l'écroulant sur le fauteuil derrière moi.

- Wesh Tarik, t'es pas avec ta meuf ?

- Nan. Soirée entre copine.

- Ah ouais, c'est vrai, Sarah m'en a parler. Ça va ? Y'a heja ? T'as pas l'air dans ton assiette.

- Si, si.

- Mouais. Dit-il en me scrutant

- ... Elle parle beaucoup trop d'l'avenir. Lâchais-je après plusieurs minutes de silence

- Comment ça ?

- Elle m'a demandée d'lui faire un gosse putain.

- Bah, c'est bien nan ? Dit-il en souriant légèrement

- Nan, pas juste que j'la soulève. Que j'lui fasse un gosse. Un bébé. Un enfant Lucas.

- À bon ? Bah, c'est bien Nan ? Ça prouve qu'elle t'aime un minimum nan ?

- Mais ça elle me j'dis déjà. Un gosse putain, c'est pas comme ci ça faisait trois ans qu'on est ensemble. Tu vois ?

- Ouais j'vois. Mais après vois ça comme un truc positif. Elle est là pour toi, elle se projette avec toi dans l'avenir et tout.

- Ouais, mais c'est pas tout. Elle m'a fait comprendre subtilement d'emménager avec elle. Elle va s'prendre une maison, et elle a dit "on pourra accueillir du monde", "on" putain.

- Mais c'est bien nan ?

- Nan ! Ça m'fait flipper.

- T'es chelou toi. Après sur, moi j'te vois pas daron. V'la les tartes de cow-boy que t'vas mettre. Pire que tonton wesh, avec tes grosse mains là.

- Arrête-toi.

- Putain. AD', daron. Moi j'dis que tu serais quand même un bon daron. En plus si c'est avec Ana', wallah que le p'tit, il aura une putain d'éducation. Déjà quand tu r'garde comment elle est avec Yanis et Sabri.

Je ferme ma gueule et dis rien, p't'être que ce qu'il dit est vrai, mais j'suis pas prêt à ça. J'veux pas être daron maintenant. On peut pas être parents maintenant.

- Après pour l'emménagement, ça te changerait de quoi ? Elle est tout le temps chez toi, ça changerait rien.

- Ouais, mais ça officialise encore plus. Moi j'crois, j'suis pas prêt à ça j'crois.

- C'est comme tu l'sens après. Faut pas qu'tu t'y sentes obliger, puis elle comprendra. Tu la connais.

- Ouais, mais j'sais pas. C'est chaud.

- C'est toi qui vois. Après vous êtes bien ensemble, ça fais plaisir à voir.

- Ouais, mais p't'être pas à ce point ? J'sais même pas depuis quand elle veut un gosse. On était au magasin et elle a vu un mioche et elle m'a demandée d'lui en faire un. Après elle m'a dit c'qu'elle voulait qui prenne d'elle ou de moi. Elle se projette p't'être un peu trop loin. J'vais rencontrer sa mère putain.

- Vous verrez c'qui vous est réservé. Si vous d'vez emménager ensemble vous l'ferez, si vous devez avoir un gosse vous l'aurez. Et puis c'est bien, vous avancer.

Je souffle avant de poser ma tête sur mes mains.

- En plus t'arrête pas de dire que tu veux quitter le zoo. Ça serait p't'être le moment nan ? Dit-il alors que moi je ne réponds rien, me perdant dans mes pensées,