| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]

CHAPITRE XVI.

CHAPITRE 16 :

ANASTASIA

Marchant prêt de Corbeil-Essones, je réfléchis à une seule et même chose, le baiser échanger entre moi et Tarik, cela fait un peu plus de deux semaines que ce soir est passé et que je n'ai plus de ses nouvelles, je lui avais envoyé un message pour savoir si on pouvait parler de ce qu'il s'est passer, mais il ne m'a jamais répondu, il faisait le mort depuis. Ce qui renforce mes pensées, pour lui ça ne comptait pas, c'était un baiser de passage, une fille de plus a sa liste.

- ANASTASIA ! Crie une voix que je ne reconnais pas

Je me retourne pour faire face à cette personne qui n'est autres que Younès, je souffle doucement, appréhendant légèrement de ce qu'il allait se passer.
Je m'efforce à lui sourire, mais j'aurais préféré voir une tout autre personne.

- Hey, ça va ? Demandai-je poliment en lui souriant faussement

- Ça va, qu'est-ce que tu fais là ? Me demande t'il en le scrutant de haut bas

- Euh... Je me balade ? Dis-je en allongeant ma phrase

- Mmh. Dit-il en me regardant

- Hum, sinon ? Les autres vont bien ? Je ne les ai pas vues depuis quelques semaines déjà.

- Euh ouais ils vont tous bien, surtout Lucas.

- Oui je l'ai eu au téléphone hier. Mais sinon dis-moi, t'as des nouvelles de Tarik ? Je lui ai envoyé un message mais... Il... Il n'a pas répondu. Bredouillai-je

- Euh bah ouais, je viens de le quitter là en plus. Mais s'il s'est passer quelque chose entre vous oublie.

- C... Comment ça "oublie" ? Demandais-je en fronçant les sourcils

- C'est pas le genre de gars à se poser avec une meuf, il préfère directement passer au lit, si tu vois ce que je veux dire.

- Ouais, je vois ce que tu veux dire. Soufflai-je

- Après j'le dis pour toi tu vois, je sais que t'es pas ce genre de meuf, et puis, il n'est pas dans les sentiments. Alors si tu prévoyais quelque chose avec lui oublie, ou alors fait le, mais j'espère que t'as prévus ça dans un lit quoi. Me dit-elle en me souriant

- Oh. Euh... J'avais rien prévu hein. Dis-je en rigolant légèrement

- Bah tant mieux alors.

- Ouais, bon... Je vais te laisser hein. Dis-je en lui souriant faussement

- Ouais salut ! À la prochaine. Dit-il en me souriant de toutes ses dents

- Salut...

Je me retourne sans attendre voulant rentrer chez moi le plus vite possible.
Voilà ce que je suis pour les gens : un passe-temps.
C'était la première fois que j'arrivais à apprécier plus que convenablement un homme depuis mon ex. Depuis cette relation j'avais arrêté tout ce qui pouvait être sentimental, m'enfermement dans mon travail, mais quand j'avais vue Tarik s'est bizarre, mais j'ai ressenti directement de l'attirance envers lui. Mais c'est pas réciproque. Je ne lui plais pas, et ça je le savais depuis le début.
Inconsciemment, j'en voulais à Sarah et à Lucas de m'avoir poussée à croire qu'il y avait une chance entre nous deux, tout deux m'avait dit qu'il m'aimait bien et qu'il était attiré par moi. Mais c'est faux, rien de tous ça n'est vrai. Mais j'avais l'habitude d'être une sorte de jouet pour les gens, surtout pour les hommes.

Je claque la porte de chez moi, vexé et énervé, pourquoi faut-il que je rencontre des personnes qui ne sont pas là pour moi et mon bien ?
Pourquoi faut-il qu'on se serve de moi ?

Je pose mon sac sur le meuble d'entrée avant de retirer mes talons, j'entre directement dans la cuisine préparant quelque chose à grignoter ayant pas réellement faim après ces révélations.
La sonnerie de mon téléphone retentit dans mon habitacle. « J'arrive », mon cœur bat à mil a l'heure, et si c'était lui ? Et s'il venait après deux semaines sans nouvelles pour éclaircir les choses entre nous ? Mais je me m'immobilise en voyant qui m'avait écrit.

- Sarah, bien évidemment. Pouffais-je de nerfs

Il fallait qu'elle vienne maintenant me faisant espérais que ce soit lui et non elle. Malgré le fait que j'espérais qu'il vienne, j'étais contente de la revoir, cela faisait quelques semaines que je ne l'avais pas vue elle aussi.
Elle m'avait dit qu'elle s'était beaucoup rapproché de Lucas, et qu'ils avaient était transparent sur ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.