CHAPITRE XVI.

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Poster devant la porte de Sofia, j'attends quelques secondes avant de la voir toute souriante en ouvrant la porte.

- Salem ma belle, on t'attendait. Comment ça va ? Dit-elle en me prenant dans ses bras

- Ça va, ça va, et toi ?

- Al Hamdulilah. Entre, entre, tu vas pas rester sur le palier.

Je lui souris avant d'entrer en retirant mes chaussures et mon manteau, je pose mon sac sur le meuble d'entrée avant de fouiller dans celui-ci pour attraper mon téléphone.

- Tarik est déjà là ? Demandai-je a Sofia

- Nan, pas encore, il m'a prévenu qu'il allait avoir du retard, il doit aller voir je sais pas qui. Dit-elle en entrant dans la cuisine

Je fronce les sourcils en restant adossé contre le meuble, il ne m'avait pas prévenu qu'il allait voir quelqu'un.
Mon cœur se serre lorsque je l'imagine avec une autre femme.

- ANA' TU VIENS OU QUOI ? Cris Yanis dans le salon

Je souffle légèrement avant d'entrer dans le couloir qui mène au salon, je souris en voyant Yanis en dessous Nabil.
Nabil bloque les deux bras de Yanis avant de lui prendre le gâteau qu'il avait dans les mains pour le mangé.

- Mais Nabil putain t'es chiant ! S'écrie Yanis en soufflant

- Yanis ton langage. Continus comme ça et tu verras. Le gronde son père

- Quoi ? T'es sérieux ? Tu m'engueules moi et pas lui ? J'vois qui c'est l'chouchou.

- Eh Yanis commence pas, j'te préviens. J'vais t'en mettre une tu vas voir c'est qui le chouchou.

Yanis roule des yeux en soufflant tandis que son père lui, dépose son verre sur la table basse.

- Déjà en plus tu devrais arrêter de bouffer on va bientôt manger.

- Y'a pas Tarik ce gros lard vas encore arriver en retard comme d'hab'. Souffle Yanis

Je rigole légèrement avant de me décoller de l'encadrement de la porte, trois paires d'yeux se tourne vers moi. Je m'approche du père des garçons en souriant, il me sourit à son tour avant de se lever en posant sa main sur mon épaule.

- Ça va ma fille ? Demande-t-il en claquant sa joue contre la sienne

- Ça va et vous ? Demandais-je en souriant

- J't'ai déjà dit de me tutoyer Anastasia.

- Oui, c'est vrai... Dis-je en sentant les joues s'empourpraient

Je fais un bisou sur la joue de Yanis avant de le décoiffer.

- Ana' wesh, arrête !

- T'es rabat-joie Yanis aujourd'hui ! Dis-je en rigolant

Il me regarde de travers alors que je me retrouve rapidement dans les bras de Nabil.

- Ça va toi ? Dis-je en posant ma tête contre son torse

Il hoche la tête en me regardant en souriant.
Il me lâche lorsqu'il reçoit un message, je m'assois sur le fauteuil juste à coter d'eux.

- Et aux faits Anastasia. Retentit la voix de René

- Oui... ? Demandais-je timidement

- C'est calme dans ton quartier ? Y'a pas de truc bizarre qui se passe.

- Ah oui, nan pas du tout, tout se passe bien, et c'est un quartier avec principalement des personnes âgées donc ça reste relativement calme.

- Mmh. On comptait se prendre une maison là-bas.

- Sérieux ? Mais c'est trop bien ! Vous allez voir les maisons, elles sont magnifiques.

Il me sourit sans rien rajouter. Je détourne le regard vers Nabil lorsque je l'entends souffler fortement.

- C'est la merde...

- Qu'est-ce qu'il ce passe fils ?

- Lucas à quitter sa meuf. Il a vu qu'elle parler avec d'autres mecs.

- Sérieux ? Pauvre Lulu', il doit être super mal.

- De quoi ? Y'a eu quoi ? Surgit une voix grave

Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est Tarik qui viens d'arriver.

- Sarah à tromper Lucas. Répète Yanis la bouche pleine

Il se prend une claque derrière le crâne par le plus grand de ses frères et un regard de travers de son père.

- Mange bien avant que j'te hagar. Dit Tarik en s'asseyant au côté de son frère

Mon cœur se serre lorsque je vois que Tarik ne m'adresse même pas un regard. Il est complètement indifférent. Il fait comme ci je n'étais pas là, mais c'est à cause de moi, c'est de ma faute....

J'attrape mon téléphone avant d'aller sur le contact de Lucas pour lui envoyé un message.

« À : Mon Lulu' ♡ :
Coucou toi, je viens d'apprendre la nouvelle... Je suis désolée pour toi, mais au moins tu vois que ce n'était pas une personne faite pour toi, et qu'elle n'était pas à la hauteur de ta bonté et de ton amour. Si t'as besoin de parler ou quoique ce soit d'autre, n'hésite surtout pas, je veux être là comme toi tu as pu être là pour moi.
Je t'aime mon Lulu' . »

- C'est trop triste... Soufflais-je

- Je savais ! Depuis le début, je ne peux pas la sentir cette fille. Mon pauvre Lucas, il me fait de la peine Wallah.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant