CHAPITRE LXIII.

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CHAPITRE 63 :

ANASTASIA

Assise en tailleur dans mon lit, j'allumais mon téléphone toutes les minutes pour vérifier que je n'avais pas reçus de message. C'était aujourd'hui que l'agent immobilier devait me donner des nouvelles pour savoir si j'avais la maison ou non.

Je ronge mon ongle pour essayer d'évacuer tout stresse, en plus, n'ayant pas Tarik à mes côtés qui passer ses journées au studio pour ne pas me laisser la seule la nuit. Il n'était donc pas à mes côtés pour calmer mon stress.

Je me lève de mon lit en prenant soin d'attraper mon téléphone pour ne pas manquer l'appel avant de le diriger vers ma cuisine. J'attrape un verre pour le remplir d'eau avant de me dépêchais de finir ma gorgée en entendant la sonnerie de mon téléphone.

- « Oui allô ?

- Oui allô bonjour mademoiselle García, c'est monsieur Martin à l'appareil. Je vous appelle au sujet de la maison.

- Oui bonjour. Dites-moi tout.

- Votre dossier a été retenu pour la maison, vous êtes donc priée à venir chercher les clés en fin de moi, mais il fait d'abord le règlement de la maison.

- Oui d'accord, est-ce que c'est possible de payer par chèque ?

- Oui tout à fait.

- D'accord, et bien je passerai dans la semaine pour vous donner ça.

- Très bien, je ne vais pas vous déranger plus longtemps que ça alors. Bonne journée à vous mademoiselle.

- Merci à vous aussi. Au revoir. »

Je pose mon téléphone sur le plant de travail avant de sautiller sur place.

- AHHH !! Criais-je de joie

- Wesh il s'passe quoi là ? Gronde une voix grave

Je saute au cou de Tarik avant de l'embrasser à pleine bouche.

- Fais tes cartons bébé. La maison et à moi. Dis-je en rigolant

- Ah ouais ? Psartek Bé'.

- Tu m'aideras pour le déménagement ? Je louerai une camionnette ou un truc dans le genre.

- Ouais t'inquiète, j'demanderais au gars te t'aider aussi.

- Nan, les déranges pas, je pense pas qu'ils voudront tous.

- C'est pas des chiens.

- Je sais... Mais ils ne m'aiment pas.

- C'est pas vrai. Ils étaient juste réticents, c'est tout.

- Si tu le dis. Dis-je en passant mes mains autour de son cou

Je me mords la lèvre avant d'embrasser les siennes délicatement, laissant la langue caresser la mienne. Il passe sa main sur mon cou, juste en dessous de ma mâchoire.

- J'suis content pour toi Bé'.

- Merci Cariño, j'ai tellement hâte de faire la déco' et tout, je suis surexcité !

Il rigole légèrement avant de se laisser tomber sur le canapé. Je m'assois à côté de lui en repliant mes genoux contre ma poitrine.

- T'imagine pas tous les barbecues qu'on va faire ! Et puis je pourrais mettre une piscine pour les petits.

- Eh je t'arrête tout de suite. Tu comptes inviter tout le quartier ou ça se passe comment ?

- Non, bien sûr que non. Je pourrais inviter mon grand cousin et mon petit cousin ! Celui que t'as dit que tu me péterais la gueule si je sors avec un mec qu'a presque pas de cheveux.

- Ana', on s'calme, t'es pas encore installée wesh. Dit-il en soufflant

- Tu puta madré* ! J'ai pas de cartons. Je vais faire comment moi ? Dis-je en paniquant

- Putain, j'aurais mieux fait de rester au stud' bordel, j'sens l'mal de crâne pointé putain. Se plaints Tarik en posant sa main sur son visage

- Mais arrête. Je... Je sais pas quoi faire !

- Fermais ta gueule pour commencer, moi j'vais m'doucher.

-Coño* ! M'écriais-je en le regardant de travers

Il me fait un doigt d'honneur avant de disparaître dans le couloir, je souffle en m'enfonçant sur mon canapé, regardant d'un œil fixe la télé' devant moi.

Il me reste un mois pour tout emballé, puis rendre l'appartement le plus propre possible pour ne pas payer de caution.
Je ferme les yeux en posant ma main sur mon front, appuyant l'arrière de mon crâne sur le canapé.

- Lo tengo, maldita mierda*. Dis-je en soufflant
(Je l'ai, putain de merde*)

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant