CHAPITRE XXXII.

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CHAPITRE 32 :

ANASTASIA
PARTIE DEUX :

J'émerge gentiment en m'étirant doucement, ne voulant pas réveiller Tarik qui dors a mes côtés, rougissant en pensant à la veille, mais en passant mon bras de son côté, rien, son côté est froid, il n'est plus là, il est parti.

Je me relève légèrement, gardant la couette sur ma poitrine ayant froid.

De la lumière rentre dans la pièce, me faisant ouvrir les yeux, je relève la tête et fronce les sourcils en voyant Tarik rentrer dans la chambre toujours en caleçon, il me lance son haut en pleine face avant de m'embrasser rapidement les lèvres, se jetant dans mon lit à mes côtés.

- Bien dormi ? Demande-t-il en tournant sa tête vers moi

Je me tourne vers lui à mon tour, je le regarde en pêchant la tête.

- Ouais, ça va. Dis-je en fronçant les sourcils

- Qu'est-ce t'as à m'chouf comme toi ? Me dit-il en fronçant les sourcils à son tour

- T'es pas parti. Constatai-je

- T'es bizarre toi, pourquoi j'serais parti ? Me dit-il en me regardant de haut en bas

- T'aurais fais comme lui. Dis-je doucement après avoir enfilé son haut et une culotte

Il me tire la main, me cognant contre son torse, il passe sa main dans mon dos tandis que moi, ma main atterrit sur son torse lui faisant des papouilles dessus.

- Comme ton ex ? Me demande-t-il d'une voix qui se veut douce

- Oui, on s'est mit en couple quand on avait dix-sept ans, quand j'ai eu vingt ans on était encore ensemble, et pour moi rien pouvais nous arriver, je l'aimais et pour moi jamais il m'abandonnerait, j'ai donc décidé de faire ma première fois avec lui, et le lendemain quand je me suis réveillée il était plus là, il avait pris toutes ses affaires et m'a juste laisser un mot. « Toi et moi s'est plus possible ». Il m'a quitté sans aucune raison ni excuse, mais bon s'il ne m'aimait plus je n'allais pas me retenir, mais le pire, c'est quelques mois après j'ai appris qu'il m'avait quitté pour une autres femme.
Il me trompait depuis des mois et des mois, et moi comme une cruche, je nai jamais rien vue. J'ai étais bien conne en l'apprenant. Surtout quand j'ai su s'était qui. Lui avouais-je

- Toute façon s'est un zemel qui à louper quelque chose, moi j'te le dis.

Je rigole légèrement avant de me redresser avant de lui embrasser les lèvres, contente qu'il soit à mes côtés. Je me recouche, la tête sur son tors, regardant ce qu'il fait sur son téléphone, regardant son fil Instagram, ayant surtout du rap et du foot et des postes de tweets drôles.

- Eh ! Mais attends, ça veux dire que toi et Nabil vous faites des concerts et tout ? Remarquai-je

- Ouais, ton homme c'est une re-sta' bébé. Dit-il en rigolant, me serrant un peu plus contre lui

- Oh la chance que j'ai dit donc ! Dis-je ironiquement en rigolant a mon tour

- Ouais, tu peux le dire ça, sur toutes les meufs qui veulent de moi, c'est toi que j'ai choisis. Dit-il en rigolant toujours

- Attends, ça veux dire quoi ? Comment ça " toutes les meufs", c'est qui elles ? Dis-je en me relevant

- Mais c'était ironique. Dit-il en plongent son regard vers son téléphone

- Tarik. Maintenant répète le moi dans les yeux. Dis-je appuyer sur un de mes coudes

Il souffle avant de relever la tête, me regardant maintenant dans les yeux.

- Donc, c'est qui "toutes les meufs". Répétai-je

- Nabil aussi hein.

- La je m'en fous de Nabil d'accord ? Dis-je plus sévèrement

- Ça, ça va être répété et amplifier.

- Je m'en fous, c'est qui ces meufs Tarik ?!

- C'est juste des vielles meuf qui veulent que je les bai... /

- Juste ça ? Bah oui, elles veulent juste coucher avec toi. Rien de grave, juste ça. Dis-je agacé

Il me regarde avant d'éclater de rire, se tenant carrément le ventre.

- Bah vas-y, fous-toi de ma gueule aussi.

Il me tire encore une fois contre lui, toujours en train de rire avant de m'embrasser, mais je grogne légèrement, voulant lui montrer mon mécontentement.

- J'aime bien quand t'es jalouse. Me dit-il contre mes lèvres

- T'aimerais bien que je te dise ça moi aussi ? Qu'il y a pleins d'homme qui me voudrais dans leurs lits ? Dis-je voulant qu'il comprenne mon point de vue

- J'péterais des bouches. Dit-il en attrapant ma mâchoire, m'embrassant encore et encore

- Tu m'énerves ! Dis-je en me levant

Je sors mon sac a main mettant des affaires pour quelques jours, partant en fin d'après midi chez ma mère pour passer Noël chez elle.

- T'es obliger de partir ? Me dit-il en s'affalant sur le lit

- Bah bien-sûr que oui, tu ne me retiendras pas ici.

- J'te retiens pas, j'te persuade de rester, c'est pas la même.

- T'es mignon. Dis-je en me retournant

- Ta gueule.

- Bon, ça n'a pas durée longtemps. Dis-je en rigolant

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant