| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]

CHAPITRE XIV.

En ouvrant légèrement les yeux, la tête complètement explosé, je me redresse légèrement en ne reconnaissant pas ma chambre, mais me calme rapidement lorsque je reconnais l'odeur enivrante de Tarik.

Je tourne la tête vers l'autre côté du lit pour remarquer qu'il était vide, je me redresse donc en m'asseyant, appuyant mon dos contre la tête de lit.
Je passe ma main sur mon front douloureux avant de remarquer une boîte de médicaments et un verre d'eau. Je souris légèrement avant d'attaquer la plaquette pour sortir le fameux médicament de son emballage avant de l'avaler grâce à l'eau mise à côté.

Après quelques minutes, je décide enfin de me lever pour sortir de la chambre de Tarik.
Je le cherche dans quelques pièces avant de le trouver dans sa cuisine, assis sur le plan de travail téléphone visé à l'oreille.
Je m'appuie contre l'encadrement de la porte.

- Nan, j't'ai dit que je te redirais après, j'sais pas c'que je fais cette aprèm', bref, j'te laisse Ana' viens d'se réveiller.

Il retire son téléphone de son oreille avant de raccrocher, il se redresse avant de se remettre sur ses jambes pour s'approcher de moi pour m'embrasser le front.

- Ça va ta tête ? Me demande-t-il avant d'attraper sa tasse de café

- Non, pas du tout, c'est horrible, j'ai l'impression qu'on tape mon crâne avec un marteau, c'est horrible. Dis-je tout en posant mon front contre son torse

Il rigole avant de poser sa tasse avant de passer ses deux bras autour de mon cou.

- Hier t'étais un cas.

- Pourquoi ? Il s'est passer quoi ? Demandais-je en fronçant les sourcils

- Tu faisais n'importe quoi. Se contente-t-il de dire

Je hoche légèrement avant de reposer ma tête contre lui en fermant les yeux.

- On n'a rien fait, pas vrai ? Demandai-je d'une petite voix

- Nan, on n'a rien fait, t'as voulus, mais j't'ai stoppé net.

- D'accord... Merci

Il me sert un peu plus fort dans ses bras avant de m'embrasser la joue.

- Tu comptes faire quoi cette aprèm' ? Me demande-t-il

- Je sais pas, déjà je rente chez moi et je prends la douche du siècle et après je sais pas trop... Sinon j'irai faire mes courses ou un truc comme ça.

- Ah ok. Lâche-t-il

- Pourquoi ?

- Si tu faisais rien j't'aurais proposé de rester là, mais vus que t'as une après-midi chargés.

- Oui, effectivement, je peux rester là.

Il sourit avant de m'embrasser la tempe, se reculant avant d'attraper un mug dans son placard.

———

- D'ailleurs, pendant les vacances qui arrivent, donc fin octobre je pars en vacances, pendant deux ou trois semaines. Lui avouai-je

- Ah ouais ? Et t'vas où ? T'sra avec qui même ?

- Oui je pars les deux dernières semaines d'octobre et la première semaine de novembre avec Manon, la femme de mon cousin et son fils.

- Ah ouais t'vas partir longtemps en vrai.

- Oui, mais tu vas survivre sans moi t'inquiètes pas. Dis-je en rigolant tout en montant à califourchon sur lui tandis qu'il passe ses bras autour de ma taille

- Mdr mais bien sûr ! Ça va m'faire v'la le bien trois semaines sans toi putain. C'est hella ça.

- Moi qui voulais te proposer de venir la deuxième semaine pour qu'on aille fêter Halloween ensemble en Espagne et bah du coup je vais aller proposer ça à mon amant hein. Dis-je en me relevant de sur lui

- Eh vas-y ta gueule. Raconte pas d'la merde toi, ton mec, ton futur mari, ton amant ou je sais pas quoi là, c'est moi. Alors t'vas te calmer gamine.

- Pfff toute façon l'homme de ma vie viens déjà avant toi alors bon, je te le ferais rencontrer, tu verras il est trop gentil.

- Mais j't'ai dit qu'l'homme de ta vie, c'est moi alors ferme là.

- Non Tarik, bon, serte il est un peu plus jeune que toi, mais il est beaucoup plus beau et fort que toi, par ce que c'est vrai que tu commences à t'faire vieux.

- Eh vas-y commence pas à me tendre.

- Eh, mais t'es un pointeur un peu.

- Anastasia. Commence pas j'te l'dis.

- Mais je rigole ! Roh t'es nul quand tu t'y mets, bref. Il s'appelle Maël et il est...

- Mais c'est ton neveu, hagouna vas.

J'explose de rire avant de poser mes mains sur ses deux joues avant d'embrasser le bout de son nez.

- T'es rigolo quand tu t'y mets.

- Vas-y ta gueule, j'rigole pas quand j'dis que j'suis l'homme de ta vie.

- J'en suis pas trop sûr de ça.

- Eh, mais toi. Dit-il en me pinçant la hanche

- Tarik ! Dis-je en lui tapant le torse. Ça fait mal !

- C'est le but, d'ailleurs en parlant de ton neveu, faudra qu'on se fasse un truc avec, j'ai pas l'impression qu'il m'aime de ouf.

- Il a un peu peur de toi, je dois l'avouer.

- Sérieux ?

- Ouais... J'trouve ça mignon que t'essaye d'être validé par mon neveu. Dis-je en le taquinant

- Tu veux que je sois validé par qui d'autre ?

- C'est vrai. Soufflais-je

- Au fait, t'es invité chez Sofia samedi soir ?

- Ouais, repas d'famille.

- Pas tellement un repas de famille vue que je suis invitée.

- Vas-y ferme ta gueule toi, c'est ouf comment une aussi belle bouche que la tienne peux en sortir des conneries putain.