CHAPITRE XXV.

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CHAPITRE 25:

ANASTASIA

Je venais à peine de quitter du travail que mon téléphone sonne, j'étais découragé à cause du temps et du fait que je n'avais pas pris ma voiture ce matin.

En regardant mon téléphone, je fus surprise de voir qui m'avais envoyé un message, ça faisait plus d'un mois que je n'avais plus de nouvelles de lui, plus de nouvelles de Nabil.

" - Nabil :
- Derrière toi. "

Je me retourne vivement, le cherchant du regard, mais me décourage vite en ne le voyant pas, mais cache un sourire en le voyant adosser sur le capot de sa voiture.

Je m'attendais à tout sauf à ça, deux mois qu'il ne m'avait plus adressé la parole.

Je n'avais pas cherché à lui envoyer de message non plus, sauf une fois, dans ce message je lui expliquai que rien n'était prévu et que je ne voulais rien faire contre lui, mais il ne m'a jamais répondu.

Je marche donc vers lui, ne sachant pas réellement pourquoi il était ici.

Était-il là pour m'enfoncer ou pour s'expliquer ?

Je ne sais pas et j'appréhende beaucoup.

Et c'est une fois devant lui que je ne sais plus quoi faire, est-ce que je dois lui faire la bise ? L'enlacer ? Ne rien faire ?

Mais il ne le laisse pas le temps qu'il me prend dans ses bras, mais je reste stoïque, en voyant que je ne sers pas l'étreinte à mon tour il se retire en se mettant devant moi.

- Ça va ? Me demande-t-il en me regardant

- Ça va... et toi ?

- Ça va. Hum... Tu penses pas qu'il faudrait qu'on parle ?

- Si t'as raison. Avouais-je

Il se tourne vers sa voiture, m'indiquant qu'il faut que je monte côté passager, pendant le temps de trajet aucun de nous deux ne parles. Et c'est bien la première fois en un an et demi qu'aucun de nous deux parle entrainant un long silence gênant. Nous arrivons vite devant un grec, nous sortons donc, toujours dans ce silence pesant.

Mais c'est une fois installées et servis qu'il se décide de prendre la parole.

- Je... euh... Je m'excuse. J'aurais pas dû réagir comme ça. Mais comprends-moi, est-ce que t'aurais aimée que je t'annonce que j'sors avec ta sœur ?

- Non, absolument pas. Mais moi ce n'est pas pour les mêmes raisons que toi.

- Ouais... Mais ça m'a pas plu, tu m'annonces comme ça que tu sors avec mon frère, et avec mes potes on s'est dit "on touche pas les sœurs", mais toi tu viens de niquer ça, tu sors avec mon frère !

- Nabil... On est deux personnes consentantes, qui s'apprécient vraiment et puis c'est pas comme ci je l'avais fait dans ton dos, je te l'ai dit directement après. M'en veux pas Nabil.

- Nan mais, vas-y j'ai réagi au quart de tour, j'avoue, même si je te cache pas que ça me soule complétement, après je sais que vous n'êtes pas mauvais l'un comme l'autre mais ça me fait bizarre.

- Je te comprends, mais t'as étais dur dans t'es propos, tout ce que tu m'as balancé a la gueule, je n'oublie pas. En plus de m'avoir engueulé tu m'as traité de pute, et tu sais très bien que je ne le suis absolument pas. Même si je comprends que tu étais énervé, mais ce n'était pas une raison.

- Ouais je sais je suis désolé de t'avoir dit ça aussi. Bordel je ne m'étais jamais autant excuser d'un coup. Tu deuh vraiment toi.

- Non... Nabil ne recommence pas s'il te plait.

- Ouais. Souffle-t-il

- Mais vas-y c'est vrai, je m'étais jamais autant excuser au près de quelqu'un, bordel.

Je ne lui réponds pas et le regarde sans un mot, je ne savais pas quoi faire, il m'a blessé avec ses mots plus que dur, et je sais que la raison est l'énervement, mais ça ne pardonne rien.

- Ana' ? Ça va ? Demande-t-il en voyant que je réponds plus

- Tu m'as sortie des trucs tellement blessant Nabil, tu ne sais pas à quel point je l'ai mal pris ! Dis-je en voulant lui faire comprendre que ses mots était réellement dur

- Je sais Ana', je suis vraiment désolé, je n'aurais pas dû je sais, rien m'excuse, même le fait que je sois énervé, mais tu me connais, quand je suis énervé je contrôle plus ce que je dis, jusqu'à dire des trucs qui ont dépassé ma pensée. J'ai étais trop loin, smeh, vraiment. Me dit-il sincèrement

- Je sais pas Nabil Soufflais-je

- Ana', s'te plait. Me suppliât-il

- Et il suffit qu'il se repasse un truc pour que tu m'insultes comme tu la fais ?

- Nan, Wallah nan, je te jure que non.

- Tu me promets ? Dis-je en le regardant droit dans les yeux

- J'te promets.

Je me lève rapidement avant de me glisser dans ses bras, purée, ça m'avait manqué.

- C'était long un mois sans toi, tu m'as manqué zeubi. M'avoue-t-il en me serrant a son tour

- Toi aussi tu ma manqué Biliou'.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant