CHAPITRE IV.

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- Tarik. Attrape-moi la couverture d'en haut dans l'armoire dans le couloir pour le petit s'te plaît. Me demande Sofia

Je hoche la tête avant de me lever. Lorsque je re-rentre dans le salon, il ne reste plus que Sofia, étant donné que Yanis venait à peine de partir dans dire au revoir à personne.

- Il est où le p'tit ?

- Dans ton ancienne chambre, j'ai dit a Anastasia de le mettre là-bas, vas lui donner tant que je mets la table.

Lorsque j'arrive devant la chambre, je hausse les sourcils sentant une montée d'énervement me submergé. Accouder contre le rebord de la fenêtre en regardant fixement son neveu, clope allumer entre les doigts crachant la fumée blanche.

- J'savais pas qu'tu fumais. Lâchais-je tout en la regardant

- Je me demandais quand est-ce que t'allais parler. Dit-elle sans prendre la peine de me regarder

J'avance en posant la couverture sur le petit, n'ayant plus aucun drap sur mon ancien lit.

- Pourquoi t'as commencé s'te saloperie ? J'te pensais pas comme ça.

- J'ai changé Tarik. Je suis plus cette petite femme naïve que t'as connue.

- Dit pas n'imp'. T'es toujours là même.

- Est-ce que t'es avec moi pour savoir si j'ai changé ou non ? Crache-t-elle remplie d'amertume. Oh bah non, c'est vrai tu t'es casser, tu t'es tailler dès le premier bas qu'on a connu.

- T'es en train de me traiter de lâche là ?

- Bah, c'est pas ce que t'es ? T'es partis comme un lâche en m'accusant d'avoir tué ton bébé, t'as fuis au lieu de porter tes couilles Tarik. Alors me dis pas que t'es pas un lâche.

- J'avoue, j'ai merdé, mais t'es pas une sainte non plus dans l'histoire, t'es... /

- Nan, commence pas. T'es partis dès que t'as pu en me sortant des saloperies à la gueule. Tu m'as fait tellement culpabiliser avec tes paroles. J'ai même cru que j'avais tué mon bébé, mais finalement on n'a jamais su s'il avait existé un jour. Et puis je n'oublie pas le fait que tu m'as pris pour ta pute à venir que quand t'as besoin et de repartir une fois fini, tu crois que j'ai oublié ça ? Quand t'es partis t'as tout pris avec toi, tu sais que même Nabil ne me parle plus ? Sur toutes les personnes avec qui je parlais il y a deux ans devine combien il m'en reste ? Deux personnes, Yanis et Sofia. T'as pris tout le monde avec toi. Et tu sais que même une fois que tu m'as salis, insulter, rejeter et quitter, j'ai quand même réussi à te comprendre. Je savais que tu n'allais pas te plaire avec une fille comme moi, que si tu avais réagi comme tu l'avais fait, c'était de ma faute et que j'avais cherché ce qu'il était arrivé. J'ai réussi à te pardonner. Mais quand je te vois devant moi comme ça, ça me dégoûte. Toutes les paroles que t'as eues envers moi me dégoûte, tu me dégoûtes.

- Wesh là, nan t'abuse. C'est qui qu'a fait un test toute seule ? T'as pris une décision sans même m'en parler, t'as décrété qu'il fallait que tu le fasses seule, mais on était deux dans l'histoire. Je sais que j'ai ma part de responsabilité, mais je suis pas le seul fautif, y a des trucs que tu n'aurais pas dû faire. Mais j'suis prêt à me faire pardonner, par ce que j'sais qu'au fond tu m'aimes encore.

Elle rigole légèrement en secouant la tête de gauche à droite, balançant son mégot par la fenêtre avec avoir cracher sa fumée.

- Je ne t'aime plus Tarik. J'ai tourné la page depuis bien longtemps. Et tu n'as aucun respect pour ta femme. Elle qui t'attend sûrement chez toi le cœur rempli d'amour pour toi. Tu crois que ça va lui faire quoi quand elle va apprendre que t'essaye de te faire pardonner envers ton ex ? Tu penses réellement qu'elle va en être ravi ? Tu salis encore plus ton image avec des petits actes comme ça Tarik.

- Nan, t'as pas tourné la page Ana'. Pourquoi tu pleurais dans les chiottes du resto quand tu m'as vues ? Par ce que me voir avec une autre femme fais mal à ton p'tit cœur. Mais j'étais mieux dans tes bras que dans les siens.

- C'est vrai, je n'ai pas tourné la page, je l'ai déchiré Tarik. Je ne veux avoir plus rien à faire avec toi. Quand on se verra, ça sera, bonjour, au revoir. Rien de plus. Je ne te connais pas. Tu ne me connais pas. Nous sommes deux inconnus l'un pour l'autre. Et tout ne tourne pas autour de toi Tarik, je t'ai oublié. Que tu sois avec une autre femme ou non ne changera rien à ma vie.

- Nan, dis pas ça. Je sais que tu m'aimes encore. Smeh si ça peut t'aider à aller mieux pour tout ce que je t'ai fait, mais je sais que tu m'as pas oublié et que tu meurs d'envie de m'avoir.

- T'es en train de t'excuser par dépit et non par sincérité, t'es manipulateur à ce point-là ? Faire plaisir aux autres pour mieux les avoir dans la poche, c'est ça ? Mais détrompe-toi, ça ne marchera jamais avec moi. Je ne te veux plus dans ma vie Tarik, tu comprends ça ?

Je souffle avant de me mettre en face d'elle, à quelques centimètres d'elle, elle relève la tête avec un regard dur. Je rigole légèrement avant de scruter son visage.

- Quoi ? Pourquoi tu rigoles ? Demande-t-elle en souriant légèrement

- Rien... Pour rien... Tu me manques tu sais ? C'est bizarre sans toi. Deux ans ça fais long sans ton boule de latina.

- T'as pas le droit de dire ça après tout le mal que tu m'as fait.

- J'sais... J'suis désolé Bé'.

- M'appelle pas comme ça Tarik.

- Pourquoi ? Ça te plaît plus ?

- C'est pas ça... C'est que t'as une copine Tarik, c'est irrespec... /

Je la coupe en posant mes lèvres contre les siennes, je pose mes mains sur ses joues en approfondissant le baisser. Je souffle d'aise, toujours contre ses lèvres lorsqu'elle agrippe mes cheveux d'une poigne de main en se collant un peu plus contre moi. Je pose l'une de mes mains sur sa fesse avant de la claquer, la faisant légèrement gémir. Lorsque nous nous retirons l'un de l'autre essouffler, ses yeux pétillent d'une lueur que je n'avais jamais vue. Mais elle se recule rapidement en posant ses mains sur le mur derrière.

- C'était une erreur. On n'aurait jamais dû s'embrasser, oubli ce qu'il c'est passer.

- Après tu dis que tu m'as oublié ? Mais pourtant tu kiffais bien ça. Juste pour te prouver que t'as tort.

- Juste pour me prouver que... / Se coupe-t-elle elle-même. T'es vraiment un salop Tarik. Dit-elle en prenant son neveu dans les bras en reposant la couverture

- Nan Ana', c'était pas ce que je voulais dire. Reviens Wesh.

- C'est Anastasia, pour toi. Lâche-t-elle en sortant de ma chambre

Je m'assois sur le lit en soufflant, posant mes mains sur mon front, réfléchissant à ce qu'il venait de se passer.

- Putain de merde.

| 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́ | - [ ADEMO ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant